Par Anouar Macta – La libération de Boualem Sansal – ce pantin articulé à la française, plus utile en exil qu’en vérité – a offert aux rédactions parisiennes le prétexte rêvé pour une nouvelle charge. L’Algérie ? Coupable de l’impensable : exercer sa souveraineté sans visa préalable de l’Elysée.
Tebboune ? «Autoritaire», clame Le Monde et Libération. «Dérive dictatoriale», surenchérit France Info. Traduisez : il ose gouverner sans consulter l’ancien maître. Il refuse le «oui, bwana !»(*) que certains, dans les salons feutrés, attendent encore comme un dû colonial.
Soixante-trois ans après Evian, une frange de la presse française persiste à voir Alger comme une sous-préfecture en rupture de ban. Expulsion d’un opposant ? Tyrannie. Charters français bondés ? Gestion migratoire. Intervention au Sahel ? Rayonnement. Diplomatie algérienne ferme ? Provocation. Deux poids, deux mesures, servis avec l’élégance d’un vieux réflexe.
Boualem Sansal, naturalisé français en 2024, n’est pas un critique. C’est un accessoire. Un faire-valoir médiatique, brandi comme un trophée pour justifier les leçons de morale. On pleure sur son sort, on fustige la «barbarie» algérienne, mais on oublie que Paris censure, expulse et surveille avec une froide efficacité quand ses intérêts l’exigent.
Ce n’est pas la perte de la guerre qui les ronge, non. C’est que l’Algérie, durant la glorieuse lutte armée, a forcé la France à se regarder en face. A contempler son vrai visage : la torture institutionnalisée, le napalm sur les douars, les «corvées de bois», les millions de morts civils, l’hypocrisie des «droits de l’Homme» agités comme un chiffon rouge pour masquer l’indéfendable. Nous avons arraché le masque. Depuis, ils ne nous pardonnent pas d’avoir révélé leur véritable nature.
Derrière les indignations policées, une rancœur tenace : l’Algérie souveraine est une insulte vivante à l’ordre ancien. Elle décide. Elle avance. Et cela, certains ne le digéreront jamais.
A. M.
(*) Terme swahili utilisé historiquement pour s’adresser au colon français.




La suite logique à cette affaire serait de déchoir de la nationalité algérienne ce bougnoule sioniste de « sang-sale ».
Tout a fait!!
Pourquoi la France doit nous respecter, quand nous l implorons pour des visas!?
Une poignee d Algeriens salissent toute l Algerie.
c est le lien migratoire depuis 1962 les francais ne respectent pas l algerie car des millions d algeriens vivent sur son sol que nombre d eux reclament la nationalite francaise que nos medecins forme par l algerie s exile vers la france que nos ministres volent l argent du pays pour le deposer en france le peuple ont trahi les chouadas oui la france peut continuer a voir l algerie comme une colonie car les algeriens ne ce sont pas emancipes de la france la vraie emancipation 6MILLIONS d algeriens en france c est une honte
Pouvez vous s v p nous en dire plus mais cette fois ci avec des précisions (noms, prénoms, adresse, num de téléphone )?.
Vos allégations sont lourdes et extrêmement grave.
Merci d’avance.
Le meilleur commentaires de tous mon frère 👏🏽👏🏽👏🏽👏🏽
DZ »@
Votre commentaire recycle les obsessions les plus paresseuses et les plus humiliantes pour un pays que vous prétendez défendre. Ce n’est pas l’Algérie que vous attaquez : c’est votre propre compréhension de l’histoire qui s’effondre.
La migration post-1962 n’est ni un signe de soumission ni un marqueur d’infériorité. Elle est le produit d’une économie française dépendante de la main-d’œuvre étrangère, d’accords bilatéraux dus… précisément à l’incapacité de Paris à rompre avec sa logique impériale. Faire porter aux Algériens la responsabilité de cette continuité, c’est inverser les rôles : l’ancien colonisateur déroule encore les mécanismes de domination, et vous accusez la victime de ne pas s’enfuir assez vite.
Quant aux médecins algériens, ce n’est pas « la honte » des Algériens : c’est le pillage méthodique des compétences par une France incapable de former suffisamment de médecins pour ses propres hôpitaux. Le scandale n’est pas algérien : il est français, structurel, et assumé.
Vous osez parler de « trahison des chouhada » alors que les héritiers directs du système colonial — banques, ministères, préfectures — continuent d’accueillir et de protéger les fortunes détournées par certains responsables algériens. Le braqueur se réfugie chez celui qui lui a appris la méthode : cela n’innocente ni l’un ni l’autre, mais certainement pas le peuple.
Et votre phrase sur « 6 millions d’Algériens en France » est factuellement fausse et politiquement grotesque. Elle n’exprime pas de lucidité : elle exprime votre abdication intellectuelle. La diaspora n’est pas une chaîne : elle est un levier, une mémoire vivante, un capital humain et historique qui pèse dans les deux pays. Ce que vous appelez « honte », d’autres le nomment enracinement, influence, circulation, puissance sociale.
L’Algérie n’est pas une colonie parce que certains y vivent en France. Elle devient une colonie symbolique seulement lorsque des Algériens reprennent contre leur propre pays les éléments de langage de ceux qui l’ont opprimé.
La vraie honte n’est pas dans la présence des Algériens en France.
Elle est dans ce renoncement à penser avec dignité, cette volonté de voir l’Algérie comme un pays courbé alors qu’elle ne se courbe que dans l’imaginaire de ceux qui ont cessé de la comprendre.
Tout à fait … j’allais y répondre.
Et pour les médecins qui partent au Canada
Eleanor @
L’argument des “médecins algériens au Canada” est un écran de fumée. Ce que je dénonce, c’est un système précis : celui par lequel la France organise, depuis des décennies, l’aspiration méthodique des compétences algériennes pour alimenter ses propres carences structurelles — notamment dans la santé publique. Le Canada, lui, n’a jamais eu de responsabilité historique dans la production de cette fragilité en Algérie, ni dans l’épuisement d’un vivier scientifique déjà fragilisé par 132 ans de colonisation.
Comparer les deux phénomènes, c’est feindre d’ignorer le contexte. La France bénéficie d’une proximité linguistique, administrative et historique qui facilite ce drainage ; elle en a même fait une politique implicite. Le Canada, lui, est une destination choisie, non une continuité d’emprise.
Si l’on veut parler de fuite des cerveaux, faisons-le avec rigueur : chaque pays attire des talents, mais un seul a bâti cette attraction sur un passé colonial qu’il n’a jamais vraiment soldé. C’est ce différentiel qui dérange, et que certains préfèrent masquer derrière de pseudo-comparaisons.
Tout a fait!!
Pourquoi la France doit nous respecter, quand nous l implorons pour des visas!?
Une poignee d Algeriens salissent toute l Algerie.
Sorry, mais les Algeriens, jusqu a nos jours affluent encore en France et s y installent quand ils sont le profil qui interesse franssa.
En 1846, l’émir abdelkader a fait savoir au général Bugeaud : « vous n’y êtes que des passagers ; y resteriez-vous trois cents ans, comme les Turcs, il faudra que vous en sortiez. Ignores-tu que notre pays s’étend depuis Oujda (Maroc) jusqu’à Frikia (Tunis), Djérid, Tell, Sahara, et qu’une femme peut parcourir seule cette vaste étendue, sans craindre d’être inquiétée par qui que ce soit, tandis que votre influence ne s’étend que sur le terrain que couvrent les pieds de vos soldats ? . »
Quand on explore la littérature coloniale et on passe sous silence des faits historiques, c’est qu’il y a un loup.
L’histoire nous a enseigné que « le laisser faire et le laisser dire » ont engendré un cortège de morgue. Face à l’adversité, la boussole du chef de l’Etat doit rester ferme sur les principes et les valeurs qui ont forgé l’Algérie. Sans cela, nous serons une nation en danger
Fraternellement lhadi
([email protected])
L’armée française avait un baromètre qu’elle appliquait lors de la guerre en Algérie à savoir pour ses pertes en soldats lors des batailles avec l’ALN pour chaque soldat abattu un nombre très précis de prisonniers ou civils étaient fusillés par exemple pour un sergent 12 Algériens étaient fusillés, cet exemple c’est produit dans un village des Aurès note région est certainement était pratiqué dans toute l’Algérie mais personne n’en parlait, les archives ne seront jamais ouverts et la raison on la connait.
» Oui, bwana ! » Ce titre à lui seul est un « hymne » à ce colonialisme dont SANSAL, vilement, perpétue éhontément le « souvenir », sans jamais éprouver, en son âme infâme, la moindre répulsion…
Si ce débile pouvait s’installer définitivement en france ou au hmarrok reprendre sa nationalité d’origine au lieu de faire sa pute, cela nous enchantrait grave.
Hier , sur un plateau d’une télévision dédiée au bashing perpétuel de l’Algérie, Un académicien dont je n’ai pas retenu le nom, après avoir déblatéré sur l’Algérie : misère; sous développement, un des pays le pauvre de l’Afrique, analphabétisme. Je crois que cet immortel, occupait à temps plein à concocter des néologisme pour la prochaine version du dictionnaire français, a fait une lamentable confusion avec un pays voisin!. Cet académicien , dont personne parmi les débateurs présents n ‘a osé le corriger, a annonce qu’ au courant mois décembre 2025, une séance sera organisée pour célébrer la libération et le retour du « père prodigue » .Si Sansal est invité sous la coupole , ça serait » LE DINER DE CON A L’ACADEMIE FRANçAISE ».,remake du film « diner de con » de Francis VEBER? évidemment, Sansal aurait le rôle du « con » ,vu comment se bonhomme s’exprimait quand il racontait l’histoire de sa famille ou bien relatait les faits qui l’ont conduit à l’incarcération!!! Un conteur l’aurait fait mieux que lui.
Mais pourquoi regardez vous la télévision Française ,car à moins d’y vivre vous pouvez vous en passer
Anouar Macta (i. e. un être humain comme tous ceux qui interviennent sur ce site) n’ayant pas la science infuse, pourquoi me refuser le droit de le contredire via le commentaire qui suit?
« La libération de Boualem Sansal – ce pantin articulé à la française, plus utile en exil qu’en vérité – a offert aux rédactions parisiennes le prétexte rêvé pour une nouvelle charge. » avance A. M..
Question à un doro: et si le sansal n’avait pas été libéré, les rédactions parisiennes ne l’auraient elles pas oublié pour se consacrer à d’autres sujets qui font mieux grimper l’audimat?
Réponse gratuite: au regard de la situation interne de fafa, les médias mainstream de fafa ne parlent quasiment plus que d’un seul sujet, à savoir les élections présidentielles de 2027, quant au sansal, il aurait certainement été oublié par manque d’audimat.
Moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part considérer que la libération du sansal constitue une victoire de la diplomatie algérienne, relève, à mon humble avis, d’un manque de discernement pour ne pas dire d’un aveuglement remarquable.
Wa el fahem yefhem.
Votre commentaire est la réelle représentation écrite du « oui bwana ».
Il y a, il y en aura, continuellement hélas, des gens de votre « genre », scotchés dans les entrailles de la pensée absurde et vieillotte, qui croient, invariablement, que pour se déplacer d’un point A à un point B, la ligne droite est le plus court chemin. Sans se douter que ses méandres rectilignes mènent tout « droit » vers l’abime de l’incompréhension de l’Histoire de la dignité humaine.
Le constat est là : vous êtes définitivement impétré dans la rouille de votre mode de penser éculé genre « polit buro » 20ème siècle !!!!!!!! Nous sommes au 21ème siècle cher ami, beaucoup, beaucoup, beaucoup d’eau a coulé sous tous les ponts de notre planète, le saviez-vous ?
Bonne continuation dans votre sieste prolongée.
« Le constat est là : vous êtes définitivement impétré dans la rouille de votre mode de penser éculé genre « polit buro » 20ème siècle !!!!!!!! Nous sommes au 21ème siècle cher ami, beaucoup, beaucoup, beaucoup d’eau a coulé sous tous les ponts de notre planète, le saviez-vous ? » Dites vous!
Reconnaissez, au moins:
– que vos insultes et votre ton condescendant n’aident pas à la sérénité du débat.
– que vous ne pouvez pas, en tant que simple mortel, avoir la science infuse.
et
– enfin, qu’au 20ème siècle, nous eûmes Boumédiène, Zeroual et ………….. Lacheraf tandis qu’au 21ème, nous avons eu le fakhamatouhou déchu, et nous avons, au moment présent,Tebboune et …………………. l’IA.
Moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que le passage du 20ème siècle au 21ème siècle ressemble beaucoup plus à une régression qu’à un essor (de la pensée, notamment), le reconnaîtriez vous?
wa el fahem yefhem.
PS: je continue à penser que mon commentaire que ne cesse d’être rejeté le modérateur mérite d’être publié pour clarifer certaines « zones d’ombre ».
Il est temps que la France sorte de sa tenue militaire coloniale…Nous sommes en 2025..
L’Algérie est souveraine et indépendante…l’Algérie a tracé ses frontières avec le sang de ses braves enfants ( paix à leu âme)…
La fermeté de l’Algérie dérange la France…Cette fermeté secoue la France et la réveille du mirage d’un EX colon…Le »EX » dérange la France et lui fait revivre sa défaite face aux sacrifices de tout un peuple guerrier fier de son histoire !!!
La France préfère une Algérie à coloration Sansal, sans dignité ni repère…NON NET…NEIN…NO ….. Sansal de la France n’a rien d’Algérien… Que la France le garde pour ses moments de déprime = pour consoler la douleur de sa défaite historique face à la dignité Algérienne !!!
O peut juxtaposer cette affaire avec la science et de trop vivre en liberté se déclenche un vieux souvenir d’avoir été esclave ,l’a d n familiale exigeant un retour à sa véritable nature d’esclave faute de quoi l’extinction de son èspèce le guette.
Daoud peut éventuellement reprendre cette histoire ou la cellule s’est ouverte toute seule et le macaque sansal prend le chemin vers l’aéroport se sauver des méchants Algériens, mais bon je crois que c’est déjà pris avec les histoires de kirikou voir la planète des singes.
On peut se débarrasser d’une colonisation physique mais pas celle du cerveau. Chez les Sansal, Daoud and Co, elle est bien ancrée dans le magma visqueux jusqu’au moindre dendrite qui leur de cerveau! Pas étonnant, qu’ils vendent père, mère,et patrie pour une reconnaissance pseudo littéraire très éphémère!