Par Nabil D. – Des dissidents du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste en Algérie, ont révélé l’existence d’un accord secret avec le régime de Tel-Aviv visant à former des éléments armés par les services secrets israéliens. Ces révélations, diffusées dans un reportage préparé par la Télévision publique, jettent une lumière sur les activités de cette organisation séparatiste et sur ses liens avec des acteurs internationaux hostiles à l’Algérie.
Selon les dissidents, qui ont choisi de rentrer au pays pour alerter l’opinion publique et les autorités, le MAK, fondé sur l’idée de supériorité ethnique, se positionne comme un instrument pour semer la discorde parmi les Algériens. «Tous ceux qui nourrissent des intentions malveillantes à l’encontre de l’Algérie recourent systématiquement au MAK pour le pousser à allumer la mèche de la division et de la discorde entre nos compatriotes», ont expliqué ces anciens membres dans le reportage, dont certains ont fait partie du pseudo-gouvernement de Ferhat Mehenni.
Les dissidents ont précisé que l’accord conclu avec Israël prévoit la formation d’éléments armés au service d’objectifs stratégiques étrangers, avec l’appui direct de services secrets israéliens. Bien que les détails opérationnels n’aient pas été rendus publics, ils insistent sur le danger que représente une telle collusion pour la stabilité nationale et la sécurité intérieure de l’Algérie. «Il ne s’agit pas simplement d’un mouvement politique ou culturel, mais d’une organisation structurée pour provoquer le chaos et affaiblir l’unité du pays», ont-ils mis en garde.
Ces révélations interviennent après celles de dissidents de l’organisation islamiste Rachad, qui avaient dénoncé le financement et l’alimentation de leur ancien mouvement par des cercles étrangers hostiles à l’Algérie. Selon ces derniers, Rachad et le MAK partagent un objectif commun : provoquer des tensions internes pour fragiliser l’Etat et manipuler l’opinion publique. L’Algérie se trouve ainsi confrontée à une double menace, combinant influences étrangères et actions de groupes extrémistes ou séparatistes.
Les analystes estiment que la diffusion de ces informations par la Télévision publique marque une volonté de l’Etat de prévenir l’opinion et de dissuader toute tentative de déstabilisation. Dans ce contexte, l’intensification de la surveillance de ces organisations, y compris à l’étranger, et le renforcement des mesures de sécurité autour des populations les plus exposées à la propagande séparatiste sont plus que jamais de rigueur.
Par ailleurs, le retour des dissidents sur le sol national et leur décision de parler publiquement mettent en lumière l’existence de fractures internes au sein de ces mouvements. Plusieurs membres du MAK et de Rachad ayant choisi de dénoncer les activités occultes et les influences étrangères après avoir pris conscience des conséquences potentielles de leurs actions sur la cohésion nationale.
Malgré ces tentatives répétées, alimentées par le Maroc, la France, les Emirats arabes unis et Israël, la résilience et la vigilance des Algériens demeurent inébranlables. Les citoyens, conscients des risques et solidaires dans leur engagement pour l’unité nationale, continuent de préserver la stabilité du pays, démontrant que les manœuvres de déstabilisation échouent face à la détermination collective et à la vigilance de la société.
N. D.


