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Ils s’acharnent

Par Anouar Macta – Le dénigrement systématique de l’Algérie est devenu la marque des véritables ennemis de notre pays, ceux qui aspirent à voir l’Algérie détruite, en flammes, effacée de la carte de l’histoire. La liberté d’expression et la controverse historique sont légitimes dans tout débat, mais les insinuations, les accusations implicites, les récits tronqués ou volontairement déformés constituent une attaque frontale contre le cœur même du projet de libération nationale.

Face à un colonialisme intransigeant, sourd à toute demande de justice et cruel dans ses méthodes, la lutte armée s’est imposée comme le moyen indispensable. La diplomatie, la négociation ou les discours moraux étaient inefficaces face à un adversaire qui ne reconnaissait que la force. Le 1er Novembre 1954 fut le résultat d’une réflexion mûrie, d’un débat intense sur les formes de lutte les plus efficaces. Certains ont proposé des actions politiques ou sociales limitées, d’autres ont milité pour une action armée immédiate. Après un examen lucide de la situation, la voie de la Révolution armée a été retenue.

Il est vrai qu’au sein du Mouvement national existaient des sensibilités parfois divergentes. Mais tous partageaient un objectif clair et intangible, celui de l’unité nationale et la construction d’un Etat algérien indépendant. Les grandes figures de la glorieuse Révolution armée, malgré leurs différences, étaient unanimes. Pour eux, il n’y avait pas de combat local ou régional, il n’y avait qu’un combat national. Et c’est ce projet national qui a permis à l’Algérie de se forger une identité solide, au-delà des conflits internes, au-delà des divergences politiques.

Bien sûr, tout n’a pas été parfait. Les erreurs, les maladresses et les incompréhensions ont jalonné le chemin. Mais qui, aujourd’hui, oserait prétendre qu’il aurait fait mieux dans les conditions de l’époque, face à un adversaire surarmé et déterminé à écraser toute revendication nationale ? Il est facile de juger rétrospectivement, mais l’histoire se mesure à la capacité d’atteindre l’objectif fixé dans un contexte hostile. Et sur ce point, l’Algérie a réussi là où tant d’autres ont échoué.

L’Algérie est née d’un combat de la diversité pour un projet national unique : l’établissement d’un Etat libre et indépendant. C’est cet objectif qui a guidé toutes les actions de la Révolution, et il a été atteint. Ceux qui, aujourd’hui, critiquent, regrettent ou minent le souvenir de cette lutte devraient se rappeler que la maturité d’une nation se mesure sur le long terme. Certaines révolutions nationales ont mis un demi-siècle, voire un siècle et demi, avant d’atteindre un degré de stabilité et de «civilité». La Révolution française et la Déclaration des droits de l’Homme, suivies des terribles souffrances endurées par le peuple algérien, ont mis 143 ans pour atteindre un semblant de normalité dans les rapports sociaux et politiques. L’Algérie n’en est qu’à la moitié de son chemin, et pourtant les progrès sont plus rapides et plus visibles.

L’Algérie est le fruit d’un combat héroïque, d’une diversité qui s’est unie pour un projet national, d’une volonté qui a triomphé de la cruauté coloniale et de la division interne. Chaque attaque, chaque sous-entendu destiné à miner l’héritage de cette lutte doit être compris pour ce qu’il est : une tentative de fragiliser une nation qui a su se dresser face à l’oppression. C’est à nous, générations postindépendance, de défendre cet héritage, de poursuivre l’œuvre commencée et de veiller à ce que l’Algérie reste libre, souveraine et digne.

En méditant l’histoire et en comparant notre parcours à celui d’autres nations, il apparaît clairement qu’aucune liberté durable n’est accordée sans lutte, aucune souveraineté n’est garantie sans vigilance. L’Algérie est née de cette vérité et c’est dans cette vérité que réside sa force la plus profonde. Les ennemis qui s’acharnent à la dénigrer ne comprennent qu’une seule chose : la détermination et l’unité de son peuple.

A. M.

6 Commentaires

  1. Effectivement , l’Algérie est dénigrée par beaucoup, et ce qui est grave par ses propres enfants à l’extérieur et surtout à l’intérieur. Je prends comme exemple de l’ ancien théoricien des terroristes qui ne s’est jamais repenti des crimes de ses sbires, et ne s’est jamais remis de l’ échec de choix sociétal pseudo musulman pour L’Algérie ,en s’érigeant en historien de circonstance pour ne pas le nommé « ALI BENHADJ. Je cite ses délires mus par sa haine de l’Algérie :
    -Tindouf évidemment marocain
    -EL tarraf tunisien
    – Il approuve les idées du Mak.
    Je me demande pourquoi ,on ne le renvoie pas finir sa misérable vie en taule ou bien ou le réduire au silence , en lui coupant tout accès aux réseaux sociaux?

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  2. 💫Algérie, l’Éternelle Résilience💫

    L’Histoire emporte avec elle les ombres lourdes des crimes commis par la France en Algérie.

    Tortures systématisées, villages brûlés, disparitions étouffées, aveux arrachés dans les chambres noires, peuples punis pour avoir seulement voulu exister libres.

    La République, si prompte à parler de « droits de l’homme », a tenté d’ensevelir sous le silence les cris de ceux qu’elle a martyrisés.

    Mais aucun voile n’efface les plaies laissées par les camps, les exécutions sommaires, les humiliations quotidiennes et la brutalité d’un colonialisme prêt à tout pour étouffer une nation en naissance.

    La mémoire du ciel, elle, ne connaît ni amnistie ni oubli !

    Chaque injustice, chaque souffrance infligée au peuple algérien demeure une brûlure inscrite dans l’éternité.

    Et pourtant, malgré les chaînes, malgré le feu, malgré l’inhumanité, l’Algérie s’est relevée.

    Elle est l’un des rares pays au monde à avoir su renaître de ses cendres en un demi-siècle, transformant la douleur en force, les ruines en avenir.

    Aujourd’hui encore, son essor ne fait que commencer, porté par un peuple noble, farouchement libre, solidaire dans l’épreuve comme dans l’espérance, et profondément enraciné dans sa terre.

    L’Algérie avance, bâtit et s’affirme, tandis que son histoire, indestructible, rappelle au monde que rien ne peut soumettre un peuple qui choisit la dignité.

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  3. « L’Algérie est le fruit d’un combat héroïque, d’une diversité qui s’est unie pour un projet national, d’une volonté qui a triomphé de la cruauté coloniale et de la division interne. » souligne A. M..

    Si nous suivons le message (subliminal?) de l’auteur, Il nous reste à réaliser que notre être historique en devenir n’est pas arabo-amazigho-musulmans comme le prétend le discours officiel, mais ALGÉRIEN en tant que produit historique en construction permanente.
    Ce qui revient à avancer qu’au lieu de nous attacher à des constructions idéologiques du genre, « nous sommes arabes » ou « nous sommes amazighs » ou « nous sommes musulmans », ou nous sommes arabo-imazigho-musulmans, concentrons nous sur ce que nous sommes, réellement, au moment présent, à savoir le produit d’une lutte coloniale qui a duré plus d’un siècle suivie d’une guerre d’indépendance qui a duré plus de 7 longues années.
    En termes crus, réalisons que nous sommes un produit historique EXCEPTIONNEL et retroussons nos manches, travaillons, produisons, innovons et ……… réintégrons l’humanité que nous avons, jusqu’à présent désertée.
    En effet, je pense que, dès que nous aurons effectué les « opérations » ci dessus mentionnées, nous participerons, d’une manière concrète, à la construction-enrichissement de notre personnalité en devenir et nous cesserons de pratiquer une forme d’onanisme (la recherche d’un moi mythique, en particulier) qui ne dit pas son nom.

    Question à un doro : pourquoi sommes nous quasiment les seuls au monde à nous interroger sur ce que nous sommes au lieu de retrousser nos manches pour travailler, produire, innover et inonder le monde de nos produits qui refléteront notre être historique en devenir?

    Réponse gratuite : parce que, comme beaucoup de sociétés qui ne se reproduisent pas grâce au travail productif, nous subissons l’histoire au lieu de participer à sa réalisation.

    PS: je persiste et signe, nous sommes algériens grâce au déterminisme historique (en particulier, la lutte anticoloniale et la guerre d’indépendance) qui a fait de nous ce que nous sommes, c’est à dire des produits historiques en devenir.
    En termes crus, développons notre algérianité au lieu de sombrer dans l’onanisme mortifère auquel nous convient les idéologues de tous bords (amazighs, arabes et musulmans, en particulier)

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  4. C’est uniquement la france qui sanctionne ceux qui offensent Israël ou le gouvernement israélien, réputé pour son génocide, tout en nourrissant un racisme profond et en soutenant les critiques contre l’Algérie et ses citoyens. Que vous soyez à la Place Rouge de Moscou, à l’Alexanderplatz de Berlin, sur la Place Tiananmen de Pékin ou même au sommet de la Statue de la Liberté à New York et sur la place du Knesset à Tel Aviv, criez sans retenue: «À bas la France et à bas Micron!» On ne vous importune ni ne vous coupe la parole; au contraire, on vous sourira et l’on se fera un plaisir de vous rendre encore plus heureux. En france, la sauvegarde contre les idées isolées ne concerne que les Juifs et Israël, sans inclure leurs citoyens, comparés aux moutons de Panurge. Toutefois, en Israël, ils répondent à leur administration des Juifs: même les diplomates français sont maltraités et emprisonnés sous le regard du monde entier, sans qu’aucun politicard ne prenne la parole et ouvre sa gueule chez Cnews,… à l’image de ce qu’ils font avec l’Algérie et les Algériens.

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  5. L’Algérie est un miroir qui renvoie aux ennemis qui la dénigrent la véritable image de ce qu’ils sont. N’acceptant pas ce qu’ils y voient, succession de trahisons , ils tentent de déformer la réalité en la parant d’illusion. Le paradoxe. Le songe et le mensonge. Vainement. L’Algérie est née d’une vérité, celle d’un combat héroïque. Une vérité historique. Et ceux qui s’acharnent à la dénigrer savent qu’ils sont dans l’erreur. Mais ils s’acharnent. Ils ne peuvent faire autrement. Car l’Algérie est un miroir qui renvoie à ses ennemis la véritable image de ce qu’ils sont. Désillusion.

    Tahya El Djazaïr. 🇩🇿

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