De Paris, Saliha Fayez – Soixante-cinq ans après l’adoption de la résolution 1514 (XV) des Nations unies, un appel lancé par plusieurs organisations en France ravive le débat autour des processus de décolonisation. Adopté en 1960, le texte onusien proclamait le droit inaliénable des peuples à disposer d’eux-mêmes et réclamait la fin immédiate de toute forme de colonialisme. Pour les signataires de l’appel, cette promesse demeure inachevée.
Le colonialisme persiste sous des formes renouvelées, allant de l’autonomie fictive aux mécanismes économiques ou sécuritaires inégalitaires, rappellent les organisations signataires de l’appel, lesquelles évoquent plusieurs territoires où les revendications d’autodétermination restent source de tensions. En Kanaky-Nouvelle-Calédonie, elles critiquent notamment l’écart qu’elles perçoivent entre les avancées institutionnelles et l’exercice effectif du droit à l’autodétermination. A Mayotte, elles dénoncent une situation marquée par une présence militaire accrue et par la gestion difficile d’enjeux sociaux et environnementaux. Elles citent également le Sahara Occidental, occupé par le Maroc. La question palestinienne est elle aussi mentionnée comme symbole d’une lutte multidécennale pour la souveraineté. L’appel dénonce, par ailleurs, les tentatives d’ingérence contre l’unité de l’Etat algérien, notamment autour du mouvement MAK, classé terroriste.
L’une des annonces majeures de cet appel est la constitution, en janvier 2025, du Front international de décolonisation (FID), une coalition rassemblant des organisations de Kanaky, des Antilles, de Guyane, de La Réunion, de Polynésie, de Corse et d’autres territoires appelés à rejoindre la démarche. Les signataires présentent ce nouveau front comme un espace de coopération destiné à fédérer des luttes souvent dispersées.
Le texte conclut en appelant à un rassemblement le 14 décembre 2025, à Paris, place de la Nation, afin de soutenir l’application de la résolution 1514, d’affirmer la solidarité entre les différents mouvements et de dénoncer les politiques considérées comme contraires aux aspirations des peuples concernés. Parmi les premiers signataires figurent plusieurs organisations ultramarines, sahraouies, comoriennes, palestiniennes ou encore algériennes.
Si l’appel marque surtout une prise de position militante, il témoigne aussi du retour de la question décoloniale dans l’espace public.
S. F.
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Un peu de réalisme ne fait jamais de mal
A Mayotte les Mahorais se sont prononcés pour être Francais
En Nouvelle Calédonie Kanaky 3 consultations ont été faites et le résultat est une majorité pour rester Français
En Corse à part quelques illuminés une écrasante majorité ne veut pas de l’indépendance.
Quant aux Antilles c’est la même chose sans l’apport de la métropole ces iles n’auraient pas le niveau de vie qu’elles ont ,elles seraient plus proches du niveau de la republique Dominicaine ,voire de Haïti
Le fait que le MAK annonce ce jour là sa déclaration d’indépendance de la Kabylie n’est surement pas un hasard
Soyons sérieux
Vous pensez réellement que les DOM TOM et tout territoire d outre Mer souhaitent l independance ??
Pour les autres la situation est claire ..la lutte Armée. Pas la guerre des Salons des défilés des forum…
Les pourparlers c est Apres
L ALN et le FLN l ont compris
Le GPRA l a fait