Exécrable duperie des partis «démocrates» adeptes des «quotas d’élus»
Contribution d’Amar Djerrad – Le comble est qu’ils se disent des «démocrates», pour des «élections libres et démocratiques», pour le «choix réel du peuple», pour la «liberté d’expression» ! Rien de tout cela n’existe, quand cela arrive, ni dans leurs faits et gestes, ni dans leur culture, ni même dans leur conscience !
«C’est nous les députés ou nos proches»
Leur credo caché pour les législatives, «c’est toujours nous les députés ou personne». «Nous», c’est «eux», les dirigeants de ces partis ou leurs proches et «personne» ; c’est leurs militants qu’ils manipulent, trompent, en se jouant d’eux à longueur d’année, voire de décennies, à qui ils ne laissent aucune chance d’atteindre ces postes de responsabilité bien rémunérés ! Ils laissent, alors, la candidature à la députation en «suspens» en attendant l’arrivée de leurs proches au lieu de leurs «militants» qui peuvent «avoir des ailes».
Il a fallu, paradoxalement, qu’une nouvelle loi électorale soit adoptée, dans le sens pourtant qu’ils souhaitent, annihilant toutes les vilenies, filouteries ou tricheries que comporte la/les précédentes pour que ces partis «démocrates», qui se prétendent les chantres de la démocratie et des libertés, montrent leur véritable visage, leur réelle croyance, leur cupidité et leurs objectifs.
Les premiers à être abusés sont leurs militants à qui l’on a fait croire qu’ils jouent un rôle utile et constructif pour une Algérie qui doit être, par eux, au diapason des nations modernes et démocratiques. Rien de cela n’est vrai ! Ils bossent en fait pour leur confort et celui de leurs proches et aussi pour celui de leur clan en tant que dirigeants d’un rassemblement politique, qu’ils nomment «parti». Leurs «militants» ne sont que serviteurs, à leur service exclusivement, un faire-valoir.
Vote «nominatif» contre «quotas d’élus»
Voici les raisons les plus visibles que les citoyens et leurs «militants» connaissent :
parce que la nouvelle loi bannit les «quotas d’élus», qui favorise les «têtes de listes» où ils sont les premiers à se positionner, remplacée par le vote «nominatif», qu’ils refusent d’engager leur parti dans les élections. Ainsi, ils ne laissent aucune chance et possibilité à leurs militants d’évoluer, d’être candidats pour ce niveau de responsabilité : les «législatives» et donc d’être députés. «La députation, c’est pour nous ou pour personne !» Nous parions, en revanche, qu’ils engageront leur parti pour les élections locales et de wilayas, sans aucun doute, pour ne pas se retrouver seuls dans leur direction (en représentant d’eux-mêmes).
Parce que la nouvelle loi exclut, par le bannissement des «quotas» et des «têtes de listes», toute possibilité de marchandage des premières places qui se «vendaient» à coup de milliards de centimes que certains de ces partis, coupés d’une «source» importante d’enrichissement, trouvent non rentable et donc inutile d’engager leur parti.
Parce que la nouvelle loi exclut de la candidature ceux qui ont cumulé deux mandats, c’est-à-dire toujours «eux», les dirigeants, dont la plupart, pourtant, jouissent d’une confortable retraite en tant qu’ex-député de l’APN, qu’ils refusent, par cupidité, à leurs militants de les remplacer ou de reprendre le «flambeau», comme ils le rabâchent dans leur propagande. Un «flambeau» jamais concédé !
Parce que, leur projet d’une «phase de transition» – incongrue, antidémocratique, sans vote du peuple, en contradiction avec la Constitution et les règles universelles – a échoué, avec de surcroît, une lamentable et honteuse mise à nu de leurs faux principes, qu’ils s’évertuent, dans la peine et l’humiliation, de cacher leur incompétence, leur tare et leur échec, en bombant le torse dès qu’une élection est en vue pour la refuser comme expression et gage d’une force encore influente dans la société.
Parce que la nouvelle loi électorale, plus libre et démocratique, risque fort de confirmer leur encrage réel dans le paysage politique et associatif, représentation faussée depuis des années – avec leur assentiment pour les «quotas de sièges» qu’ils accaparent pour eux – qu’ils négligent leurs principes. Principes trompeurs, altérés, «rabâchés» des années durant aux citoyens et, surtout, à leurs militants qui s’avèrent n’être qu’une matière malléable, au mieux des pions au service de leurs propres intérêts.
Parce que la nouvelle loi, par le choix «nominatif», risque de montrer que ces «leaders» de partis, qui se mettent en tête de liste, n’ont pas de crédibilité auprès du peuple.
Clan des dupeurs et «nouvelles générations»
Il y a bien sûr des partis et des groupes de citoyens indépendants et patriotes, ayant compris les enjeux stratégiques, la manipulation des clans hostiles qui cherchent leurs intérêts, sinon par la déstabilisation, qui ont trouvé dans les nouvelles élections, sous les nouvelles règles réellement démocratiques, une occasion inespérée, depuis l’indépendance, pour les nouvelles générations (souvent exclues), de changer fondamentalement le mode de gouvernance en prenant les rênes du pouvoir suivant les règles universellement admises. Ce sont eux qui pourront mettre un terme à une gouvernance obsolète, menée par des acteurs, cupides, fumistes, fourbes et désuets. En plus du vote nominatif, observons ce petit détail : même en cas d’égalité des voix, la nouvelle loi valide (ou confirme) le «plus jeune» et non le «plus vieux».
Notre génération est à la retraite depuis au moins huit ans et nous constatons que certains, toujours les mêmes avec aussi quelques «aînés», continuent à «tripatouiller» dans les coulisses et arcanes du pouvoir, de l’administration, des entreprises et des partis, sans respect aux «jeunes» (même de… 40 ans) souvent plus diplômés qu’eux à qui ils ne laissent aucun espoir pour évoluer !
A ces «jeunes» (de 30 à 50 ans), l’occasion leur ait donnée de façon légale et légitime, de décider pour leur pays en prenant le pouvoir, grâce à ces nouvelles règles qu’imposent les nouvelles lois de la République. Qu’ils n’attendent pas ! Que ce soit pour les législatives, les APW ou les APC.
Des coalisés «démocrates» pour «phase de transition» sans vote
Ces «jeunes» doivent savoir que ces milieux obscurs, hypocrites et cupides ne cherchent que leurs intérêts et celui de leur clan ! Pour cela, ils utilisent tous les moyens de propagande et de désinformation pour tromper le peuple en particulier les jeunes. Le plus usité est celui de faire croire que sans eux tout est illégitime. Le Président est «illégitime», car «mal élu». La même rengaine pour la nouvelle Constitution. Ce clan «coalisé» a appelé au boycott, et devant son échec, il a décidé de lancer la propagande qui consiste à considérer que tout est «illégitime». Il se hasarde à justifier cela par le nombre d’«abstentions» en comparaison avec le nombre de votants ! Comme si les non-votants sont des voix qui lui appartiennent, lui permettant le culot de décider ce qui est «légitime» ou pas ; un comportement analogue à celui des islamistes de l’ex-FIS avec leur «licite et illicite». Les «non-votants» ne sont pas des voix «comptabilisables». C’est mesquin et absurde d’en suggérer la paternité. C’est ainsi dans tous les pays démocratiques du monde ! Ce clan «coalisé» doit se considérer connaître mieux que quiconque les lois et règles, dont internationales, en matière électorale. C’est parce son souhait d’une «phase de transition», illégale et anticonstitutionnelle, en plus sans vote du peuple – qu’il veut diriger par un trio (dont certains émargent à la NED) qui «tombe du ciel» – n’a pas abouti qu’il a décidé que tout est «illégitime». Pour ces gredins, cette «phase» doit être plus «légitime» et plus «légale» qu’un Président élu démocratiquement, librement, en conformité avec la Constitution. A la limite, même si cette voie est validée, ils seront les premiers à fustiger le «pouvoir» en cas d’échec. Il se trouve que c’est ce camp, par hypocrisie, incompétence et paresse, qui refuse toute participation, qui sonne les trompettes du malheur.
Des extrémistes attentent aux libertés de voter et de choisir en Kabylie
Il y a, cependant, des événements sérieux que ces «démocrates» de pacotille évitent et cachent, mais que le monde connaît (les vidéos le prouvent). C’est les actes de violences, surtout en Kabylie, contre la population qui veut voter. Cette population a été forcée – comme dans leurs crasses habitudes, par la violence – à ne pas aller voter, en l’obligeant à les suivre, sans discussion, dans leurs voies «démocratiques». Les ont-ils empêchés d’attenter aux libertés de voter et de choisir ? Du moins ont-ils condamné ces actes d’extrémistes ? Ne fallait-il pas, pour garder l’honneur de «démocrate», leur dire simplement de boycotter, de voter «non» ou «nul» au lieu de guetter le résultat des menaces pour «s’approprier» les non-votants comme «voix» ? Bien-sûr que non ! Tant que cela arrange leurs objectifs. Est-ce des valeurs de «bons démocrates» ou de l’aliénation ? On comprend parfaitement leur réticence, voire refus, de toute élection (en particulier législatives) surtout après que le président Tebboune ait annoncé le bannissement des «quotas d’élus».
Drôles de «Hirak» contre l’Armée et ses «services»
A notre sens, le train des changements est bien parti sans eux, qui continuent à cogner pied-nu contre un mur ! Leur choix de la pression par des pseudo-Hirak sans envergure est non seulement sans aucun effet, mais en plus propagateur du virus Covid-19 que les meneurs et leurs proches évitent tout en envoyant des abrutis, par leur propagande, au danger. On les a vu «débarquer» en marge, avec leur «escorte», pour 10 minutes, le temps d’une vidéo et quelques cris puis disparaître ! Leurs «négativisme et oppositionnisme» – refusant systématiquement tout dans une apparence théâtrale – ne sont que slogans politiques abrutissants qui mènent toujours à l’impasse, voire à la disparition.
Parce qu’ils se ressemblent qu’ils s’assemblent pour le même objectif. La plupart des extrémistes rémunérés à chaque sortie ou des meneurs payés à la semaine. Tous jouent la grosse gueule. Il n’est pas évident que leurs manipulateurs poussent la provocation aux limites rouges sans un financement fort et motivant de milieux et d’organisation encourageant la «printanisation» mais tout finit par se découvrir. Les slogans de ces pseudo-Hirak sortent du «pacifisme» et «civisme» du Hirak originel. Contrairement au véritable des débuts, ceux-là, à l’opposé, s’attaquent carrément à l’Armée nationale et ses services de sécurité.
Nous pensons que la quasi-majorité des citoyens ont saisi leurs jeux exécrables de manipulation et de tromperie et qu’il leur appartient, en dernière instance, de décider eux-mêmes dans la confiance et la compétence ce qui est dans leur intérêt et celui de leur pays, loin des tambourinements annonçant le malheur ou du chant des sirènes !
A. D.
Ndlr : Les opinions exprimées dans cette tribune ouverte aux lecteurs visent à susciter un débat. Elles n’engagent que l’auteur et ne correspondent pas nécessairement à la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.
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