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L’armée marocaine se désagrège : un général influent se réfugie aux Emirats

Par Nabil D. – Après la récente fuite du numéro deux de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le service d’espionnage marocain dirigé par Yassine Mansouri, fidèle ami du roi Mohammed VI, c’est désormais l’inspecteur général des armées, Mohammed Berrid, qui a pris la tangente. Ce dernier, occupant un poste stratégique au sein des Forces armées royales (FAR), est réputé pour être l’homme lige des Emirats arabes unis, pays où il aurait trouvé refuge après sa défection. Ce départ en catastrophe soulève de nombreuses questions, notamment sur les raisons qui ont poussé ce haut gradé à quitter le Maroc. Si les détails exacts restent flous, des sources informées lient cette désertion à la guerre de succession interne qui fait rage depuis plusieurs mois au plus haut sommet de l’Etat.

Lutte qui oppose en coulisses différents clans du pouvoir, ne semble plus pouvoir être contenue. Le Makhzen, qui semble vivre ses dernières heures, est devenu le théâtre d’un affrontement à distance entre deux grandes puissances étrangères : Paris et Abou Dhabi. Ces deux capitales, chacune cherchant à asseoir son influence dans la région, tentent d’imposer leur homme de confiance au cœur du régime. Mohammed Berrid, avec ses liens étroits aux Emirats arabes unis, incarne un pion majeur dans ce jeu d’échecs géopolitique. Le départ de Berrid n’est que la première salve d’une série de défections annoncées, qui fragiliseront durablement la structure militaire marocaine.

La situation au sein de l’armée est en effet intenable. Les soldats, chair à canon pour les milliardaires de Rabat, vivent dans des conditions particulièrement difficiles. Alors que la pauvreté ronge le royaume, et que les inégalités sociales se creusent, les militaires eux-mêmes ne bénéficient que d’avantages marginaux, insuffisants pour compenser les sacrifices demandés. Ce déséquilibre creuse le fossé entre les forces armées et la famille régnante prédatrice, complètement déconnectée des réalités du pays. Mohammed VI, tout le temps absent du pays, est de plus en plus ouvertement critiqué. Son règne, malgré une certaine stabilité apparente, n’a jamais permis une réforme profonde des institutions, ni une amélioration tangible des conditions de vie de la majorité des Marocains.

Ce contexte explosif laisse présager de futurs règlements de comptes au sein des sphères du pouvoir marocain. Entre intrigues, alliances mouvantes et trahisons, la guerre de succession pourrait se traduire par une série de purges et de changements radicaux dans les hauts rangs militaires et sécuritaires. Ces luttes intestines pourraient fragiliser la cohésion même des FAR et déstabiliser un régime déjà confronté à de nombreuses tensions sociales et politiques.

La fuite de Mohammed Berrid n’est pas un simple épisode isolé, mais le symptôme d’un malaise plus profond, reflet des luttes de pouvoir qui agitent le royaume dans l’ombre. Alors que Paris et Abou Dhabi se disputent la mainmise sur l’avenir d’un voisin de l’Ouest où le mot «souveraineté» est une hérésie, c’est tout un pays qui est pris dans une spirale d’incertitudes, où les institutions vacillent et où le peuple, frappé par la précarité, a perdu toute confiance en ses dirigeants. La stabilité du royaume est plus fragile que jamais, et les mois à venir seront décisifs pour l’avenir du Maroc et de sa monarchie.

N. D.

16 Commentaires

  1. La fin de la monarchie et de la bande voyou alaouite est inévitable et imminente, mais ce qui compte pour nous descendants des chouhada et des moujahidines et qui est d’une importance grandissime, c’est la récupération de nos terres que la France a cédées au sultan du Bousbir après sa trahison (Accord de trahison de Lalla Maghnia) de l’Algérie et de l’émir Abdelkader ALLAH Yerhmou.
    Bousbir doit retrouver sa taille naturelle (Fès et Marrakech uniquement).

    Free PALESTINE, Free WESTERN SAHARA et ZÉRO BOUSBIRIEN sur le SOL ALGÉRIEN !!

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  2. Au maroc, la guerre de succession qui a lieu en coulisses entre différents camps a révélé l’état d’extrême fragilité dans laquelle se trouve le makhzen. Chacun cherchant à s’imposer dans un royaume qui vit une ‘atmosphère de fin de règne’. Les procédés du « jeu des chaises musicales » en guise de stratégie. Qui va prendre sa place ?
    Après les informations qui ont révélé une lutte entre les services, c’est l’institution militaire qui se retrouve frappée par cette guerre de clans qui cherche à tout prix à imposer son pion comme successeur au numéro 6.

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  3. Il manque un troisième larron dans le sombre tableau que vous peignez de ce royaume déliquescent : l’État voyou de BELZEBUTH (Baal Zebub) qui occupe la « Terre compromise » et qui s’est fait une « place » au Palais de HASCHICH VI sous le sceau des Accords d’Abraham…Ils sont donc trois à se disputer la carcasse de ce royaume narcotique aux abois, plombé par 70 milliards de dollars de dette…Quant au général renégat qui a pris la poudre d’escampette au milieu de la tempête, la DGED du valet MANSOURI n’aurait à craindre qu’il ait emporté dans son baluchon les plans des circuits « d’exportation » du cannabis et de la cocaïne qui renflouent les déficits abyssaux du royaume de sa MÉDIOCRITÉ NARCO VI et engraissent son « honorable » tablée…

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  4. Mais QU’ATTEND l’État Algérien pour expulser manu militari en 17 secondes tous les makhnazis et déchéance de nationalité et tous les subsahariens et sahéliens c’est un PRÉ-REQUIS outre la clochardisation de l’Algérie criminalité terrorisme accrus une colonisation qui ne dit pas son nom procédé sioniste de déstabilisation du pays qui est en première ligne.

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  5. De la Grande NUMIDIA à la Grande ALGERIA, TAHYA l’Armée Nationale Populaire digne héritière de l’Armée de Libération Nationale et Gloire Gloire à nos MARTYRS !!

    Bouteflika et sa bande ont tout tenté pour saper et affaiblir l’Armée Nationale Populaire et par tous les moyens d’éliminer les vrais Patriotes, les Grands de l’Algérie. Comme la liste est tellement longue je ne citerai que feu Si NEZZAR ALLAH Yerhmou ( SAUVEUR DE L’ALGÉRIE ) et Si TOUFIK ALLAH Ytawel 3omro.
    Alhamdulillah l’échec était presque tota.

    Free PALESTINE, Free WESTERN SAHARA et ZÉRO BOUSBIRIEN sur le SOL ALGÉRIEN !!

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  6. (…)
    La fuite d’un général marocain vers les Émirats arabes unis a suscité de nombreux commentaires. Mais cet épisode, aussi spectaculaire soit-il, n’est en réalité qu’un symptôme d’une dynamique plus profonde : Israël, après avoir verrouillé la succession royale au Maroc, s’emploie désormais à façonner l’armée en contre-pouvoir potentiel à la monarchie.

    (…)
    Depuis plusieurs années, Tel-Aviv a réussi à s’imposer comme un acteur incontournable de la scène politique marocaine. L’alliance avec Rabat a été pensée bien au-delà des accords de normalisation : il s’agissait avant tout de **sécuriser l’avenir du trône** et d’empêcher tout scénario d’instabilité au moment du passage de témoin entre le Roi et son successeur. Ce verrouillage a été atteint grâce à un mélange de soutien diplomatique, de coopération sécuritaire et d’ancrage discret dans les cercles décisionnels.

    Israël a ainsi consolidé son rôle d’« assureur » du pouvoir monarchique, garantissant que la transition se ferait dans un cadre maîtrisé. Mais pour Tel-Aviv, ce premier verrou ne suffit pas.

    (…)
    Israël a appris de son histoire : un seul pôle de pouvoir, même bien contrôlé, peut vaciller. D’où la mise en place d’un second verrou, cette fois au sein de l’armée marocaine. L’idée est simple : créer une opposition contrôlée, capable de jouer le rôle de contre-pouvoir si la monarchie venait un jour à « renverser la table » et à s’écarter des choix stratégiques définis en amont.

    Ce système des oppositions contrôlées n’est pas nouveau. Israël, dans sa vision géopolitique, a toujours cherché à diviser pour mieux régner, en maintenant plusieurs leviers de pression simultanés. Déjà, dans l’histoire ancienne, certaines tribus juives favorisaient les divisions entre clans arabes pour éviter l’émergence d’un bloc unifié. Aujourd’hui, la même logique s’applique : assurer qu’aucune force politique ou militaire ne puisse s’émanciper pleinement.

    (…)
    Pour Israël, l’armée marocaine constitue un terrain idéal. Depuis longtemps, les FAR nourrissent une jalousie latente vis-à-vis de l’Armée nationale populaire (ANP) algérienne, véritable référence régionale par sa puissance de feu et son indépendance stratégique. Rabat rêve de hisser son armée au même niveau, de jouer « dans la cour des grands » et d’incarner une puissance régionale de premier plan.

    Israël exploite habilement cette ambition. Tel-Aviv promet des livraisons d’armements, fait miroiter des transferts technologiques et entretient le fantasme d’une armée marocaine capable de rivaliser avec l’ANP. Mais cette promesse est un leurre. L’expérience prouve qu’Israël n’a jamais transféré — et ne transférera jamais — ses technologies de pointe à un partenaire arabe. Son industrie militaire, largement adossée aux États-Unis, n’a pas vocation à renforcer une armée étrangère au point d’en faire un acteur autonome. Au mieux, Rabat obtient du matériel moderne mais limité, incapable de renverser l’équilibre stratégique.

    (…)
    En croyant accéder à un statut de grande puissance, l’armée marocaine tombe en réalité dans un piège de dépendance. Elle se retrouve liée à un fournisseur qui garde toujours la main, incapable de développer une autonomie technologique et stratégique réelle. Pire encore, ce rapprochement place l’armée dans une position ambiguë : loin d’être un bastion de fidélité à la monarchie, elle peut être façonnée en **contre-pouvoir instrumentalisé**, une carte que Tel-Aviv pourra toujours activer en cas de besoin.

    (…)
    Ainsi, le départ du général vers les Émirats n’est qu’un épisode dans un jeu beaucoup plus vaste. Le véritable enjeu est ailleurs : Israël a construit au Maroc un système de double verrouillage. Le premier, politique, en sécurisant la succession royale. Le second, militaire, en façonnant une armée dépendante et potentiellement utilisable comme instrument de pression contre la monarchie.

    Au final, le Maroc n’a pas seulement normalisé ses relations avec Israël : il a ouvert la porte à une logique où le trône et l’armée, loin de se renforcer mutuellement, pourraient un jour se retrouver instrumentalisés l’un contre l’autre — au bénéfice d’un acteur extérieur qui maîtrise l’art des oppositions contrôlées.

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  7. Si ce général  » Homme lige » des Émiratis est parti se réfugier chez ses protecteurs, porteurs de torchons sur la tête; doit t’on comprendre que Paris a pris le dessus sur Washington. Car les émiratis agissent pour le compte et sous la protection de l’oncle Sam.
    Doit on comprendre que Paris à réussi à soustraire le Kannabis-land des tentations monopolistiques atlantistes? Paris en plein déperdition géopolitique, sauvera t’il sa part , en gardant son influence intacte sur les futurs décideurs après MomoV. Le déplacement de Macron et toute sa Smala française au Royaume des fêtards à t’il porté ses premiers fruits? A suivre !!!! wait a& see! !!!!

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  8. « Deux grandes puissances étrangères : Paris et Abou Dhabi ».
    Ces deux pays, tout comme bousbirland, sont des vassaux d’Israel. De quelle grandeur l’auteur parle-t-il alors?

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  9. Quelle armée possède t-il le Maroc,celle qui se fait encagouler sur son propre sol(îlot Persil 2002)par 10 soldats Espagnols avec des sacs en plastic sur la tête,ou celle qui montre ses muscles face aux pauvres femmes et enfants Sahraouis sans défense,ou laquelle?.

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  10. Salem à likoum, longtemps resté un liturgie, les fumeurs de hash font croire à leurs peuples en souffrance que le brouillard n’est qu’un cracheur de fumée

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  11. De toute façon, tout le monde sait que les Militaires “Marocains” prennent leurs Ordres à Paris , Tel Aviv ou Abu Dhabi.
    Ça dépend qui Paie

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  12. Des militaires qui désertent, qui se vendent comme des poupées de chiffons,

    Le Roi d’opérette du Maroc est une poupée manipulée par la France depuis 1880 qui rafle la caisse chaque année et place ses entreprises françaises au Maroc pour ramasser l’argent d la drogue.

    Le reste du cash est récupéré chez les délinquants de cités de France, d’Europe ou de Dubaï

    Seine-Saint-Denis : un Marocain soupçonné d’avoir recyclé plusieurs millions d’euros.

    Le principal suspect et ses complices ont été arrêtés le 26 mai dernier à Aulnay-sous-Bois, Saint-Denis et Roissy-en-France (Val-d’Oise). Mohamed Q. est accusé d’avoir blanchi des millions d’euros via des sociétés écrans et des gérants de paille. Il a été placé en détention provisoire, tandis que ses trois complices ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, fait savoir Le Parisien. Lors des perquisitions, trois montres de luxe volées ont été retrouvées à son domicile et 5,2 millions d’euros saisis sur les comptes de sociétés qui lui appartiendraient.

    Un MRE jugé pour un vaste réseau de blanchiment d’argent

    L’affaire remonte à fin 2022, lorsque les enquêteurs de la brigade de recherche et d’investigation financières (BRIF) de Paris commencent à s’intéresser à Mohamed Q. membre d’une famille de la cité des Beaudottes bien connue de la justice. Les enquêteurs placent le Franco-marocain sous surveillance et sur écoute téléphonique, découvrant que l’accusé a mis en place un système bien huilé de blanchiment via des sociétés de rénovation énergétique gérés par des hommes de paille. « Il occupe un emploi fictif dans l’une de ces structures », confie une source proche du dossier.

    Un MRE impliqué dans une vaste affaire de blanchiment d’argent.

    L’analyse de ses comptes bancaires a révélé les investissements réalisés par Mohamed Q. avec des fonds d’origine suspecte. Le quadragénaire a investi 500 000 euros dans un bien immobilier à Aulnay-sous-Bois, et un montant aussi important au Maroc. Les enquêteurs notent aussi un placement d’1,9 million d’euros dans différents commerces à Aulnay et Sevran. L’accusé est également le propriétaire d’un garage automobile où il mène une activité illégale de location automobile, ainsi que de la boutique « taxiphone » du quartier, qui lui sert de bureau principal et d’entrepôt.

    Ce Marocain voulait acheter toute la Seine Saint Denis. Seulement, la gourmandise est un vilain défaut et l’argent est un mauvais Maître beaucoup d’ailleurs, finissent en prison quand il l’adore de trop et qu’ils font n’importe quoi pour en obtenir encore plus.

    La France l’a remercié à sa façon, tout est saisie, il a bossé pour rien du tout et la France récupère toujours des deux côtés c’est à dire sur son territoire et au Maroc dans son pré-carré

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  13. Comment expliquer la fuite d’un puissant général marocain vers les Emirats, alors qu’il est sans doute conscient des relations étroites entre les deux trônes, et que les Emirats payent les factures des achats d’armes du Makhzen pour se venger de l’Algérie, qui s’oppose à la normalisation et à la « précipitation »(الهرولة) ?.

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