Soltani défend l’ex-FIS et les terroristes
Dans une déclaration au journal électronique arabe, Elpah, Bouguerra Soltani s’en prend vertement à Réda Malek, ancien Chef du gouvernement (août 1993 – avril 1994). Le chef du MSP considère les propos tenus récemment par Réda Malek («Il n’y a pas de différence entre un islamiste modéré et un islamiste radical» – comme un mauvais présage pour le processus électoral.
Dans une déclaration au journal électronique arabe, Elpah, Bouguerra Soltani s’en prend vertement à Réda Malek, ancien Chef du gouvernement (août 1993 – avril 1994). Le chef du MSP considère les propos tenus récemment par Réda Malek («Il n’y a pas de différence entre un islamiste modéré et un islamiste radical» – comme un mauvais présage pour le processus électoral.
Il estime que Réda Malek parlerait au nom d’un «clan influent au pouvoir» qu’il catalogue comme «éradicateurs». Il prend implicitement la défense du FIS et du terrorisme, en rappelant la phrase lancée, en 1994, par Réda Malek, le jour de l’assassinat de Abdelkader Alloula : «La peur doit changer de camp».
Le chef du MSP veut faire croire que la victoire des islamistes aux prochaines législatives est inéluctable, mais sachant que rien n’est moins sûr, il feint de craindre que la volonté populaire soit «confisquée». Pour lui, les pressions auraient déjà commencé avec «une campagne anti-islamiste tous azimuts». Ainsi, après son alter ego, Abdelmadjid Menasra, c’est au tour de Soltani de redouter la défaite aux prochaines élections législatives.
S’il faut mettre les surenchères du leader du MSP sur le compte d’une précampagne où plusieurs formations de la mouvance islamiste se disputent le leadership, il n’est pas à exclure que, demain, le mouvement soit tenté par la sédition en vogue dans le Monde arabe, estiment des observateurs.
A rappeler que le MSP a quitté l’Alliance présidentielle où il siégeait aux côtés du FLN et le RND depuis 2004. Mais ses trois ministres gardent toujours leur portefeuille.
G. B.
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