La station de pompage du barrage de Beni Haroun réparée
Plus de risque de pénurie d’eau potable pour les régions de l’est du pays. La panne qui a touché la méga-station de pompage du barrage de Beni Haroun a été réparée. Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, qui a effectué un déplacement aujourd’hui à Mila, a constaté de visu le travail effectué par les équipes de techniciens dépêchées depuis quelques jours sur place, a-t-on appris d’un membre de la délégation ministérielle. Les deux pompes de refoulements fonctionnent, affirme la même source. Une nouvelle de nature à rassurer les quelque deux millions de personnes dont l’alimentation en eau potable dépend de ce barrage, le premier en Algérie et même en Afrique. Des tests ont été effectués et aucun problème n’est survenu. La méga-station de pompage du barrage de Beni Haroun est un modèle unique conçu spécialement pour répondre aux besoins de ce barrage situé dans une région connue par ses glissements de terrain. D’une technologie très pointue et sophistiquée, la station nécessite un entretien et une maintenance réguliers. Les pièces la composant sont uniques et doivent être refaites sur commande en cas de nécessité. En 2005, lors de l’inauguration du projet, le chef de l’Etat avait piqué une colère noire le jour où il avait appris que cette station n’existait nulle part ailleurs. Il avait posé le problème des pièces de rechange de la station de pompage, soulevant le risque de la panne de cette station qui mettrait à l'arrêt tout le système d'alimentation en eau potable. Des responsables du secteur lui avaient alors suggéré le recours à un système de pompage étagé, en lançant les études pour l'adaptation du terrain et des pompes au système. Mais ce système est loin de prémunir la région contre le risque de pannes. La première alerte semble ainsi avoir été donnée avec cette panne en plein mois de Ramadhan. Le ministre des Ressources en eau a insisté sur la nécessité de prendre toutes les dispositions et précautions possibles pour éviter une autre panne qui pénaliserait des millions de consommateurs.
Sonia B.