Le FFS discutera des «modèles internationaux du consensus»
Après une période de vacances, le Front des forces socialistes (FFS) reprend ses activités avec la tenue d’une session ordinaire de son conseil national le 9 août prochain. Assurant l’intérim de la direction, depuis près d’un mois, Youcef Aouchiche devrait conduire les travaux de cette session jusqu’au retour du premier secrétaire, Ahmed Betatache. A l’ordre du jour de cette réunion, deux points sont inscrits : le premier a trait aux «modèles internationaux du consensus et le cas de l’Algérie», le second au «Bilan et perspectives». Partisan d’un changement pacifique et «consensuel», mais toujours soucieux de sa place dans l’opposition, le FFS cherche à se positionner sur l’échiquier politique de l’après-présidentielle du 14 avril. Le FFS a toujours privilégié, dans ses discours, la primauté d’un «consensus politique et social» qu’il présente comme la clé de voûte à la crise politique actuelle. Or, sa démarche politique a souvent été interprétée comme un alignement indirect sur la position du pouvoir, bien qu’il n’ait pas participé à la dernière échéance électorale. Pris en tenailles par ces deux positions, le parti de Hocine Aït Ahmed a pris part à la Conférence nationale pour la transition démocratique organisée par le groupe de partis ayant appelé au boycott de la présidentielle, en juin dernier, et n’a pas hésité à répondre à l’invitation d’Ahmed Ouyahia pour les consultations autour de la révision constitutionnelle, au cours du même mois.
R. Mahmoudi