Laurence Haïm chez le meurtrier d’Argus, alias Netanyahu
Il est dit dans la mythologie que le meurtrier d'Argus inspira à la déesse Pandore l'art du mensonge. C’est ainsi que notre Laurence Haïm, la journaliste franco-israélo-américaine d’i-Télé, constatant son échec à l’initiation au mensonge par le dieu Hermès, s’était rendue le jeudi 7 août, correspondant au 30e jour de l’holocauste de Ghaza, chez le meurtrier d'Argus, alias Benyamin Netanyahu, pour parfaire son initiation pour accéder au rang sacré de déesse Pandore. Ayant déjà appris par d’autres dieux l’art des discours séduisants et le caractère perfide pour ne point être contrainte par la déontologie de sa mission sur la terre de son élection : la France des droits de l’Homme et de la liberté d’expression. Notamment par le même Hermès, entre autres dieux des médias, celui de l’UDI-MoDem, activiste acharné au Crif et défenseur notoire de l’organisation terroriste LDJ, le médiatique Meyer Habib, qui l’initia à la distillation sur les ondes de la propagande la plus abjecte contre l’opinion libre française, en pervertissant son accusation envers leur maître commun de commettre au grand jour le meurtre d'Argus par des cris imaginaires de «mort aux juifs». Il aurait fallu peu pour que la fourberie atteigne son objectif. D’autant que les dieux des lieux, Son Altesse François et son lieutenant Manuel étaient des adeptes de la confrérie et donc disposés à en faire usage avec zèle pour réprimer l’indignation des justes. Mais le courroux de Martine, de Dominique et la marée humaine qui déferla sur tous les coins de la terre pour dénoncer le crime en cours d’exécution annihila à jamais leur stupide tartufferie dans la conscience des hommes et dans la conduite des Etats souverains. Même les hérauts d’un jour et de toujours, subalternes avisés, occupant des chaires prestigieuses dans la hiérarchie du mensonge, furent victimes de leur propre délire et ont disparu sans coup férir. Suivez mon regard, j’ai nommé Alain, par qui la caricature de la science de la sagesse s’illustra et l’incarnation de la défaite de la pensée s’accomplira. Entre Auschwitz et Ghaza, il fallait choisir sa préférence, car il n’est pas question de mettre à égalité des races de différents rangs, même devant le génocide. C’est le grand maître des dieux qui l’affirma, le Nobel de la «paix» 1978, Menahem Begin : «Notre race est la race des maîtres. Nous sommes des dieux divins sur cette planète. Nous sommes aussi différents des races inférieures comme elles le sont des insectes. En fait, comparées à notre race, les autres races sont des bêtes et des animaux, un bétail au mieux. Les autres races sont comme l’excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures.» C’est ainsi que nos deux lutins, Pandore et Hermès, ne s’avouant pas vaincus, d’autant que leur maître, le meurtrier d’Argus, s’est mis à dos le monde entier, sauf ses alliés, dont François, Manuel, Alain et compagnie, décidèrent de lui venir en aide et se rendirent chez lui pour un conciliabule. Les mauvaises langues diront que c’est lui qui les a convoqués pour rectifier le tir. Notons qu’à ce moment-là, Argus n’est pas tout à fait mort et la réputation de son meurtrier, après avoir était mise à mal par l’opinion publique, risquait de le conduire manu militari à la Haye, grande destination finale des crapules, là où le mythe cède la place à la réalité et à la sentence de la justice des hommes lucides. Annoncée à grandes pompes, l’interview du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu fut diffusée sur la chaîne d'information i-Télé et, passant en boucle, elle apparaîtra comme le flop le plus ridicule de l’histoire des médias modernes. Etant le fruit insensé de ce conciliabule, elle sera perçue tel un galimatias désespéré de justifications aussi mensongères et délirantes que l’est la réputation du maître et de ses élèves. Même les pigeons de Paris auraient préféré faire le Ramadhan ce jour-là que de se goinfrer avec les restes de hamburgers de Mc Do abandonnés sur les trottoirs de la ville lumière par consternation. Il en sortira un meurtrier d’Argus métamorphosé en un Janus des plus schizophréniques, dévoilant au grand jour les motifs obscurs qui ont poussé son médecin psychiatre à la démission quelque temps auparavant. Passant de la mise en scène du vrai méchant terroriste autoproclamé conscient de jouir du soutien nécessaire de la part de ses puissants alliés, pour avoir les mains libres et accomplir une colonisation illimitée de la Palestine et commettre le plus cruel des crimes contre l’humanité, le génocide. Déclaration faite dansun semblant de caméra cachée, dont voici un extrait : «Aujourd’hui, tout le monde comprend le slogan "les colonies sont là". Ce slogan est partout. Quelle est la différence ? Avant tout, il faut les frapper, non pas une fois, mais plusieurs, et si violemment, que le prix à payer soit très élevé. Jusque-là, ça a été supportable. Une attaque massive contre l’Autorité palestinienne qui leur fasse croire que tout va s’écrouler. C’est la peur qui les fait… Qu’ils disent que nous les agressons ou ce qu’ils veulent. Et même s’ils disent quelque chose… Ils vont dire quelque chose, et alors… 80% des Américains nous soutiennent. C’est idiot ! Nous avons un tel soutien là-bas et ici, on pense à ce qu’on devrait faire… Je n’ai pas eu peur d’aller contre l’ONU… J’ai mis un terme à la réalisation des accords d’Oslo pour éviter l’histoire des frontières de 1967 et empêcher le retrait des colonies.» En une mise en scène de la victime imaginaire du faux méchant terroriste palestinien qui menacerait la sécurité de son peuple, y compris celle de la France, sous forme de menace destinée à l’opinion française, voire mondiale.
Youcef Benzatat