Le président de l’Union africaine des footballeurs nous écrit
En vertu du droit de réponse, je m’élève contre les jugements de valeur décrétés par Réda B., votre collaborateur, et m’étonne encore plus que le journal fasse sien le principe «de ne valider aucun commentaire ne respectant pas les règles d’éthique». Des règles éthiques, hélas !, foulées allègrement par le fatras d’inepties écrit par le sieur Réda B. à mon endroit. J’aurais quand même aimé voir votre collaborateur étayer ses propos non pas en tenant des propos malveillants à mon encontre, tout en laissant la nette impression qu’il roule pour une puissance dont il me paraît doublement difficile d’établir l’identité. D’abord, parce que je ne nourris aucune susceptibilité sur ce qui peut être dit de moi et qui soit toutefois fondé pour la simple raison qu’en tant que personne publique, il m’appartient d’assumer les engagements que je prends et d’accepter tout retour de flamme le cas échéant. Ensuite, mon éducation ne me permet pas de cultiver tout échange d’opinion ou d’idée par la haine. Je m’en arrêterais à ce stade parce qu’il ne servira évidemment à rien d’apporter encore plus de grain à moudre à votre collaborateur et de nourrir encore plus la polémique. Je recommanderais toutefois à l’occasionnel pourfendeur de mieux me lire pour comprendre que le soutien que l’Union africaine des footballeurs apporte à Monsieur Joseph Sepp Blatter l’est pour l’année 2015 et ma candidature pour la CAF l’est pour 2017, et celle de la FIFA ça sera pour 2019.
Sportivement,
Mourad Mazar
Président de l'Union africaine des footballeurs
Ndlr : Dont acte.