Crash d’Air Algérie : les familles des victimes reviennent à la charge
Les familles des victimes du vol AH5017 d'Air Algérie, qui s'est écrasé il y a un an jour pour jour au Mali, ont exigé vendredi le rapatriement à Ouagadougou des restes non identifiés de leurs proches, enterrés à Bamako. «J'appelle de tous mes vœux à ce que les restes post-mortem non identifiés de nos proches enterrés dans un cimetière à Bamako soient rapatriés à Ouagadougou», a déclaré Delphine Tricot, présidente de l'association française des victimes du crash, lors des cérémonies marquant dans la capitale burkinabè le premier anniversaire de l'accident. La majeure partie des restes humains avait été envoyée en France pour identification après le crash de l'avion, qui devait relier Ouagadougou à Alger, avant d'être retournée en janvier aux familles. Les restes non identifiés ont été enterrés dans un cimetière de la capitale malienne. «Même si l'Etat malien est dans son bon droit (…), nous souhaitons voir ces corps rapatriés à Ouagadougou. C'est notre priorité absolue», a-t-elle poursuivi, «ils doivent rester d'où ils sont partis.» Les associations de victimes ont déjà saisi le président français François Hollande et les dirigeants burkinabè et malien sur cette question, a précisé Delphine Tricot, dont le mari a péri dans l'accident. «Nous suivrons toutes les voies de droit pour les récupérer», a martelé Me Halidou Ouédraogo, le président des proches des victimes burkinabè du crash, qui a perdu sa fille cadette dans l'accident. Plusieurs familles des victimes s'étaient donné rendez-vous à Ouagadougou pour commémorer jeudi et vendredi le tout premier anniversaire du crash.
R. N.