Affaire Benhadid : la sûreté de l’Etat dans le collimateur du média de la haine
Par Sonia L.-S. – L’inaction des autorités algériennes face aux dépassements répétés et très graves d’Al-Magharibia TV a permis à cette chaîne affiliée à la mouvance islamiste internationale de poursuivre l’exécution de son plan dangereux visant de prime abord et incontestablement les symboles de la souveraineté nationale alors que le pays commémore le 61e anniversaire de la guerre de Libération nationale. Décidément, les stratèges derrière cette chaîne sont clairement déterminés à taper fort dans la perspective d’atteindre leur premier objectif, et qui consiste, force est de constater, à instaurer le chaos en Algérie, en choisissant comme cible les institutions sécuritaires et à leur tête l’ANP, à travers notamment l’affaire du général Benhadid, accusé à tort ou à raison d’avoir divulgué des secrets militaires et d’atteinte à la sûreté de l’Etat, aujourd’hui derrière les barreaux. La chaîne diffuse justement depuis quelques semaines en boucle une intervention du généralissime, dans laquelle il s’attaque à tout monde en balançant des contre-vérités sur des questions extrêmement sensibles, il s’agit, il faut le dire, d’une attitude revancharde et une manière d’une bassesse inégalable pour régler des comptes strictement personnels. L’homme ne recule d’ailleurs devant rien, son attitude digne d’un schizophrène le pousse à se confier à un organe dont la ligne éditoriale est clairement acquise aux thèses de l’islam politique qui privilégie l’action violente dans la conquête du pouvoir. Cela dit, le plus étonnant est le fait de voir d’anciens officiers de l’Armée nationale qui continuent à intervenir sur cette chaîne, non pas en qualité d’analystes, mais pour des raisons plutôt obscures, certains pour faire du déballage et d’autres pour régler des comptes, sans se soucier des retombées de leurs déclarations sur l’institution militaire, alors qu’en réalité, quand on sert la République à un tel niveau, il y a un droit de réserve et de la retenue de la part de ces fonctionnaires, en tout cas, divulguer des secrets militaires est partout considéré comme étant de la haute trahison. Même les Britanniques, pays où cette chaîne de la diversion est implantée, ne permettent en aucun cas aux médias de s’attaquer à leur armée, les affaires sécuritaires au Royaume-Uni sont une ligne rouge à ne pas franchir, alors que les secrets militaires sont très protégés. Les autorités algériennes doivent impérativement prendre les mesures qui s’imposent afin de préserver l’intégrité du territoire et la sécurité de la population, dans cette conjoncture exceptionnelle et extrêmement délicate sur le plan sécuritaire aux niveaux régional et international. Une procédure devant une juridiction britannique suffirait à faire taire ce média de propagande islamo-wahhabite, dirigé par un djihadiste de premier rang, dont le lieutenant, l’énergumène Salim Salhi, a pris ses quartiers à Alger pour représenter ce média de la discorde, d’ailleurs, les récents dérapages de la chaîne El-Watan sont en grande partie liés a son arrivée au sein de la rédaction de la chaîne.
S. L.-S.
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