Trois terroristes éliminés et des armes récupérées à El-Oued
Les forces combinées de l’Armée nationale populaire (APN) ont éliminé trois terroristes et récupéré un important lot d’armes et de munitions à El-Oued. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui vendredi par le ministère de la Défense nationale (MDN), il est précisé que ces terroristes ont été neutralisés dans le quartier de Guemar, dans la wilaya d’El-Oued qui relève de 4e Région militaire. Ces terroristes sont connus des services de sécurité pour être les cerveaux de plusieurs attentats ou tentatives d’attentats dans le Sud. Il s’agit, selon le même communiqué, de «A. Kamel, dit Abderahmane, qui a rallié en 1994 les groupes terroristes au sud-est du pays, C. Thamer dit Abbes et A. Abdelhak». L’opération menée par un détachement militaire et les forces de la Gendarmerie nationale «a permis de récupérer six systèmes de missiles anti-aériens Stinger, vingt pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, trois lance-roquettes RPG-7, deux fusils mitrailleurs RPK, deux fusils à lunettes, deux pistolets automatiques, seize roquettes pour RPG-7, quatre grenades, deux ceintures explosives, 383 balles de différents calibres, 97 chargeurs de munitions, un véhicule tout-terrain, deux paires de jumelles, deux appareils GPS, des téléphones portables et d’autres objets». Cette vaste opération de l’ANP intervient dans un contexte très tendu de l’autre côté de la frontière. Les groupes terroristes qui infestent la Libye continuent leur œuvre destructrice. Des éléments tunisiens appartenant à Daech ont, depuis une semaine, multiplié leurs attaques contre la ville tunisienne frontalière avec la Libye, Ben Guerdane. En raison des risques d’infiltration de terroristes par la frontière libyenne, l’Algérie a fortement renforcé sa présence militaire tout au long de cette bande frontalière de près de 1 000 km. Mais il n’y a pas de risque zéro. A cela s’ajoute la présence de radicaux algériens qui peuvent à tout moment porter leur allégeance à cette nébuleuse terroriste qui a détruit la Syrie et une partie de l’Irak. La vigilance doit être de mise, surtout qu’il ne se passe plus un jour sans que les forces de l’APN ne mettent la main sur des caches d’armes ou des terroristes en mouvement.
Sonia Baker