Conseil national du FFS : une session «bien ordinaire»
Le conseil national du FFS a ouvert ses travaux aujourd’hui dans le calme. Avant le début des travaux qui se sont déroulés à huis clos, le premier secrétaire, Abdelmalek Bouchafa, a rassuré les journalistes que le FFS se porte bien et que l’exclusion, le 6 décembre dernier, d’un membre du présidium fait partie de la vie des partis politiques.
Le premier secrétaire a précisé qu’il s’agissait d’une session ordinaire du conseil national qui est prévue pour débattre et analyser la situation politique du pays. Cette session ordinaire va également permettre aux membres du conseil national de statuer sur la participation au non du plus vieux parti de l’opposition aux prochaines élections législatives. Une décision qui sera communiquée officiellement demain, samedi, lors d’une conférence de presse qui sera animée par le premier secrétaire.
Selon les propos du premier secrétaire, le cas de l’expulsion de Rachid Halet ne figure pas à l’ordre du jour de ce conseil national qui est, comme a-t-il insisté, «bien ordinaire». Il est à souligner que l’affaire dite Halet est le résultat d’une crise au sein du plus vieux parti de l’opposition. Ce membre influent du présidium s’est donc vu écarter avant qu’il ne soit totalement exclu pour avoir dénoncé un «putsch au FFS».
Dans une déclaration rendue publique mardi dernier, Rachid Halet, avait dénoncé ce qu’il qualifiait de «putsch» au sein de son parti, exécuté contre lui, selon lui, par trois membres de cette instance. Il cite Chérifi Mohand Amokrane, Ali Laskri et Aziz Balloul, avec le soutien du coordinateur du comité d’éthique, Karim Balloul, et d’une conseillère de l’instance présidentielle, en l’occurrence Salima Ghezali.
Sonia Baker
Comment (13)