Affaire Kouchner-Ghandour : le PDG de la CEEG nous écrit
«Il a été évoqué dans votre article publié en date du 25 décembre 2016, se rapportant à la réalisation du projet de centrale électrique à Oumache, dans la wilaya de Biskra, que notre cocontractant, en l’occurrence Hanwha E&C, aurait fait appel aux services d’une certaine personne de nationalité libano-américaine, nommément identifiée dans l’article en question, afin d’intervenir pour «négocier» les pénalités de retard prévues contractuellement suite au retard dans la réalisation de cette centrale.
A cet effet, nous tenons à apporter ci-dessous quelques précisions que nous jugeons importantes et nécessaires pour les lecteurs de votre journal, lesquelles précisions demeurent valables tant pour ce projet que pour le reste des projets dont nous supervisions la réalisation.
La société coréenne Hanwha E&C a, certes, signé en octobre 2013 un contrat en EPC pour la réalisation d’une centrale électrique à Oumache, dans la wilaya de Biskra, d’une puissance de 456 mégawatts (deux turbo-alternateurs), avec un délai contractuel de 14,5 mois.
Au mois d’octobre 2016, le premier turbo-alternateur a été mis en service et nous sommes actuellement en train de procéder aux essais nécessaires avant de le mettre en exploitation. Concernant le deuxième turbo-alternateur, il sera mis en service avant la fin du premier trimestre 2017.
La centrale d’Oumache a été réalisée avec des équipements de très grande qualité et avec un grand savoir-faire du constructeur Hanwha E&C. Cependant, et effectivement, la réalisation de cette centrale a connu un retard imputable au constructeur Hanwha E&C.
Cependant, les raisons du retard sont nombreuses et ne sont pas de nature à être évoquées dans la présente mise au point, en réponse à l’article publié dans les colonnes de votre journal. Néanmoins, il importe de savoir qu’en application des dispositions contractuelles, le maître de l’ouvrage a notifié au constructeur Hanwha E&C, en avril 2015, le paiement des pénalités de retard.
Enfin, nous tenons à informer les lecteurs de votre journal que notre société assure la réalisation de centrales électriques sur le territoire national depuis plusieurs décennies et à aucun moment nous n’avons ni connu ni accepté une quelconque intervention ou intermédiation de quelque manière que ce soit, pour le compte des constructeurs de centrales électriques ou d’autres projets, contrairement à vos affirmations qui sont dénuées de tout fondement.»
Mohamed Arkab
Président-directeur général
Ndlr : nous prenons acte de ce démenti partiel qui confirme, cependant, que le retard enregistré est bien dû au maître d’ouvrage. Nos lecteurs auraient certainement apprécié que le montant des pénalités y afférentes soit aussi précisé ainsi que la réaction de la société Hanwha E&C par rapport à cette exigence.
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