Alger : les résidentes de la cité universitaire Mohamed-Yousfi en grève
Dans un communiqué parvenu ce lundi à notre rédaction, les résidentes de la cité universitaire Mohamed-Yousfi (ex-Revoil), et par ailleurs étudiantes à l’Ecole nationale supérieure d’informatique ESI (ex-INI), à l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme, à l’Ecole préparatoire des sciences et techniques d’Alger et à l’Ecole nationale des sciences et technologies annoncent qu’elles sont en grève ouverte depuis jeudi 5 janvier 2017 pour dénoncer leurs conditions de vie et les mauvais traitements dont elles font l’objet.
Les rédactrices du communiqué évoquent, notamment, une panne générale des radiateurs et chauffages de la cité et une absence d’eau chaude depuis le retour des vacances. Elles ajoutent que les ascenseurs de leurs pavillons qui comptent chacun quinze étages sont en panne depuis plus de trois ans. La cité, ajoute-t-on, ne dispose pas d’ambulance ni de médecin de garde qui est régulièrement absent. «La dégradation importante des repas servis (manque d’hygiène, repas incomplets et immangeables) font partie de notre quotidien ajouté à la coupure intentionnelle du réseau Internet depuis un mois rendent la cité universitaire Mohamed-Yousfi invivable», mentionnent les résidentes de cette cité universitaire qui disent, par ailleurs, être maltraitées, insultées et menacées.
«Aujourd’hui dimanche 8 janvier 2017, les parents de plusieurs filles grévistes ont reçu un appel de la part de la direction (voix féminine) se faisant passer pour la police nationale ou la gendarmerie qui a lancé de fausses accusations à leur encontre», indique ces étudiantes qui regrettent le refus de la direction de leur cité de dialoguer avec elles et de régler les problèmes qu’elles endurent. Des problèmes qui rendent pénibles leur scolarité.
R. N.
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