Par Mohamed K. – La rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, a été l’occasion d’aborder des enjeux géopolitiques majeurs. Au cœur des discussions : la redéfinition des relations entre la Russie et l’ensemble du monde arabe et africain, dans un contexte marqué par une perte d’influence progressive de Washington au Proche-Orient et en Afrique du Nord.
Depuis plusieurs années, les Etats-Unis voient leur rôle dominant dans ces régions s’effriter. Pourtant, Washington continue de faire pression sur les pays de la région pour qu’ils maintiennent leur alignement stratégique, en réprimant toute velléité d’indépendance, notamment dans le choix de leurs partenaires économiques et politiques. Cette situation alimente une frustration croissante dans plusieurs capitales arabes, où l’appel à une reconfiguration des alliances devient de plus en plus audible.
Dans ce contexte, la Russie entend jouer un rôle renforcé. La diplomatie russe promeut une vision multipolaire des relations internationales, en opposition à l’unilatéralisme occidental. La rencontre entre Attaf et Lavrov s’inscrit donc dans une dynamique où Moscou cherche à construire des partenariats fondés sur l’égalité et le respect de la souveraineté des Etats.
Pour les membres de la Ligue arabe et de l’Union africaine, l’heure est à la remise en question de la dépendance vis-à-vis des aides occidentales, conditionnées à des concessions politiques ou idéologiques. Cette réévaluation s’accompagne d’un désir affirmé de défendre les intérêts des peuples de la région, notamment la cause palestinienne, tout en préservant les valeurs traditionnelles et l’identité nationale menacées par l’ingérence étrangère.
L’exemple des critiques récurrentes fallacieuses de l’administration américaine sur les libertés religieuses en Algérie illustre, selon les observateurs, une tentative de certains Etats occidentaux d’intervenir sous des prétextes moraux pour en tirer des bénéfices politiques ou économiques.
Dans ce nouvel échiquier mondial, l’Algérie se positionne comme un acteur central. Son statut actuel de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU lui confère une responsabilité accrue dans la recherche de solutions justes aux crises internationales. Le renforcement de la coopération avec la Russie à ce niveau apparaît comme un levier stratégique pour faire entendre une voix indépendante sur la scène internationale.
Au-delà du terrain diplomatique, l’Algérie poursuit également le développement de ses relations dans les domaines technique et militaire avec ses partenaires historiques, la Russie et la Chine. Ces pays, souvent perçus comme les contrepoids à l’influence de l’OTAN, sont appelés à jouer un rôle central dans la consolidation d’un nouvel ordre mondial plus équilibré.
Les déclarations du président Abdelmadjid Tebboune sur la situation géopolitique internationale, lors de sa dernière rencontre avec les médias nationaux, confirment cette orientation stratégique : celle d’une Algérie non alignée, souveraine dans ses choix, et résolument tournée vers un avenir multipolaire.
M. K.
Vaste programme !
Il faut que le citoyen algérien bosse son pays ?
Si chacun se met à travailler dans son domaine respectif, la somme de travail réussi donnera un résultat probant pour tout le monde.
On est tous dans le même bateau.
Avec le GÉNOCIDE de PALESTINE -GAZA, pourquoi l entité du diable siège encore à l ONU ?
Pourquoi les nations ne font pas exclure cette Entité des Ténèbres qui agit contre l Humanité ?
Car c est De cette entité du diable qu a tout commencé….