Par A. Boumezrag – La géostratégie marocaine se résume ainsi : «Paraître, donc être.» Etre sur la carte du football mondial. Mais le paraître a un prix : chaque dirham investi dans un stade flambant neuf ou dans le renforcement militaire du Sahara Occidental illégalement occupé est un dirham qui manque dans un hôpital, un dispensaire ou une école. Le royaume jongle avec ses illusions : les caméras et les trophées masquent les carences, mais la rue, elle, ne se laisse pas berner.
Ironie suprême : le football, censé unir et distraire, devient le catalyseur de la révolte. Les stades rénovés se transforment en champs de bataille et les chants des supporters en slogans politiques. Chaque conférence de presse vantant les «retombées économiques exceptionnelles» fait sourire… jaune. Les tanks et les patrouilles militaires dans les villes marocaines contrastent cruellement avec la fausse magnificence affichée dans le Sahara Occidental colonisé. Le peuple voit tout. Et quand la vérité éclate, la rue s’enflamme.
Le réveil est brutal. Après des décennies de frustration, de promesses vides et de répression, le peuple marocain ne se contente plus de murmurer. La jeunesse, connectée et informée, refuse les réformes cosmétiques et le mépris du régime. La rupture est profonde : il ne s’agit plus de réclamer quelques subventions ou promesses, mais de remettre en cause un système qui confisque le pouvoir et étouffe la parole publique.
Le roi est nu. Le Sahara Occidental est «investi» (occupé) mais contesté. Et cette fois, la rue rompt le silence.
Quelles perspectives pour ce royaume de sable et de contradictions ? Le régime tentera sans doute ses vieux tours : répression, diversion internationale, communication triomphaliste. Mais un peuple qui a goûté à la rue et à la parole libre ne se rend pas facilement. Le trône vacille, le mirage se fissure, et le monde observe. Entre effondrement et renaissance, une chose est sûre : le sable du Sahara Occidental n’a jamais été aussi visible, et la tempête qui gronde dans les villes marocaines n’est pas un mirage.
A. B.
« le sable du Sahara Occidental n’a jamais été aussi visible, et la tempête qui gronde dans les villes marocaines n’est pas un mirage. » conclut A. B.
Que le peuple sahraoui profite de cette conjoncture pour asséner des coups mortels à la soldatesque du Makhzen.
Rappelons nous que l’indépendance des sahraouis est au bout du fusil du peuple sahraoui et nulle part ailleurs.
wa el fahem yefhem
Le Roi d’opérette du Maroc tient grâce au trafic de stupéfiant (or brun).
Vous supprimez sa drogue comme le fait Donald Trump avec le Venezuela à coup de bombardement de bateau, vous mettriez KO ce Roi d’opérette du Maroc.
En vrai, ce gugusse de 60 kilos tout pesé arrive à inonder l’Europe de drogue faisait de la délinquance partout car voulant à tout prix du cash pour payer ses dettes.
L’heure de la révolte a donc sonné, ces pauvres gens ne vont pas vivre pendant 100 ans dans la misère sociale pour que ce Roi d’opérette puisse s’amuser avec le pays.
Au royaume enchanté, on a toujours préférer « paraître » pour faire plaisir à l’étranger. Donner l’image d’une carte postale alors qu’on est passé à l’ère numérique, c’est vraiment se foutre de la gueule du monde à commencer par celle du peuple marocain qui subit le système oppressif du makhzen.
Entre ‘être ou paraître’, ceux qui se sont réveillés brutalement pour faire entendre leurs voix ont fait le choix de la première possibilité. La possibilité d’un changement souhaitable pour le peuple marocain et préférable pour la stabilité de la région.