Gouvernement sahraoui : le dernier discours du roi du Maroc est une preuve de sa fuite en avant
Le gouvernement sahraoui a affirmé que le souverain marocain, le roi Mohammed VI, a adopté dans son dernier discours «un langage méprisant» concernant la cause du Sahara Occidental, soulignant que son allocution était «une preuve de la fuite en avant» face aux exigences de la légalité internationale et aux résolutions de l’ONU.
«Les propos du roi du Maroc dénotent une fuite en avant face aux exigences de la légalité internationale et aux résolutions de l’ONU et un atermoiement explicite quant à l’application de la dernière décision du Conseil de sécurité onusien pour entamer dans l’immédiat les pourparlers directs avec le Front Polisario», a indiqué l’agence de presse sahraouie SPS citant un communiqué du ministère sahraoui de l’Information rendu public dimanche.
«Nul ne peut nier cette réalité quant à l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc depuis le 31 octobre 1975», précise le communiqué du ministère.
«Le caractère militaro-policier répressif de l’occupant marocain est une preuve notamment dans l’embargo imposé sur les terres de la République sahraouie, la répression de toutes les manifestations sahraouies pacifiques se poursuit ainsi que le renvoi systématique des observateurs internationaux et la prolifération intensifiée des forces marocaines, militaires et civiles, armée, policiers et forces assistées, outre les peines iniques contre les détenus du groupe Gdeim Izik», ajoute le communiqué.
Le gouvernement de la République sahraouie et le Front Polisario réitèrent leur condamnation de cette «position dangereuse» qui «ne sert pas l’orientation du Secrétaire général de l’ONU tendant à créer une nouvelle dynamique pour le règlement du conflit», appelant dans le même contexte l’ONU à assumer son entière responsabilité et reprendre immédiatement ses efforts pour mettre fin au statu quo et à la politique marocaine de déstabilisation.
Le gouvernement sahraoui a demandé l’application urgente du plan de règlement ONU-OUA de 1991 à même de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
R. I.
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