Par Karim B. – Le royaume marocain se fissure sous le poids d’un pouvoir familial qui confond patrimoine privé et bien public. La famille royale, protégée par un appareil d’Etat opaque et prédateur, a longtemps surfé sur l’assurance que le prestige monarchique suffirait à masquer privilèges, népotisme et clientélisme. Aujourd’hui, cette bulle se perce sous les coups de la misère, des arrestations arbitraires et du mépris institutionnalisé. Les Marocains ne réclament pas la charité, ils exigent dignité, justice et des institutions qui les servent plutôt que de les spolier.
Ce qui frappe dans la réplique du pouvoir, c’est l’arrogance d’un régime sourd aux signes avant-coureurs. Répression policière et détentions arbitraires. Autant de symptômes d’un Etat aux abois qui préfère étouffer les revendications plutôt que d’y répondre. Ce mépris n’est pas seulement politique, il est moral. Il nourrit la colère et radicalise le rejet. La violence des réactions populaires n’est que le miroir d’une violence structurelle – pauvreté, inégalités, accumulation sans contrepoids – imposée par ceux qui s’accrochent au trône.
La transformation de la colère en projet politique exigera lucidité et discipline. La révolution à laquelle songent les Marocains en colère ne doit pas être une simple revanche, mais une refondation. La souveraineté retrouvée se gagne d’abord sur le terrain interne, puis à l’international, car le rêve d’un Maroc républicain, libre et indépendant, ne peut se réaliser si les Marocains ne neutralisent pas la France et Israël, principale source de pouvoir despotique du régime monarchique actuel.
Dans cette perspective de refondation politique, un Maroc démocratique tirerait un avantage stratégique et humain évident d’une réintégration sincère au sein du Maghreb. La normalisation des relations avec l’Algérie, une fois un nouveau pouvoir républicain installé, permettrait de lever les tensions artificielles exploitées par le Makhzen pour détourner l’attention des problèmes intérieurs.
Replacer le Maroc dans son espace naturel maghrébin – coopération économique, sécurité partagée, etc. – renforcerait la souveraineté réelle du pays et affaiblirait les logiques de division. Une politique étrangère apaisée et tournée vers l’intégration régionale serait un signe tangible de changement, lequel donnerait la priorité aux intérêts collectifs plutôt qu’à des postures qui servent des intérêts particuliers.
K. B.
La monarchie marocaine est en feu. La question qui se pose : est-elle assurée contre le risque incendie ou explosion sociale ?
Un Roi d’opérette qui pense que le Maroc et sa propriété privée.
On ne reste jamais pendant 50 ans au pouvoir, il faut passer la main. Ce Roi d’opérette ne veut pas sortir car il a volé dans la caisse.
En outre, le Sahara occidental a été donné illégalement juste pour se payer sur la dette de 130 milliards de dollars du Maroc qui a été contracté envers la France qui in fine a imposé ses conditions de garanties fasse au débiteur marocain.
En clair, le Sahara occidental est marocain (illusion) pour se payer directement en pillant les eaux poissonneuses, le phosphate et autres matières.
Si bien que les Sahraouis attendent et attendent alors que c’est la France qui tire les cartes pour eux et à chaque fois, c’est perdu, perdu, perdu à l’ONU.
“le rêve d’un Maroc républicain, libre et indépendant, ne peut se réaliser si les Marocains ne neutralisent pas la France et Israël, principale source de pouvoir despotique du régime monarchique actuel.”K. B.
Ca c’est un près requis certainement, mais comment pouvez vous croire en la possibilité de sa réalisation quand vous avez plus de la moitié de ses marocains con-vaincu que les juifs sionistes qui tue en Palestine et passe leur vacance (pour le moment) au maroc sont leurs frères?
S’ils le désirent vraiment, ils réussiront à conquérir leur autonomie face au règne tyrannique du roi M6. Ils ne peuvent subsister dans un contexte répressif qui tente non seulement de museler les voix dissidentes, mais également d’intimider tous les potentiels adversaires, en recourant à tous les stratagèmes possibles: des sentences partiales accompagnées de lourdes sanctions démesurées aux troubles, du harcèlement, de l’intimidation physique, de la violence et des calomnies dans les médias pro-Makhzen, ainsi l’agression ciblée des familles d’opposants. Tandis que ses sujets tentent de subsister, le roi M6, se divertit à Paris, entouré de ses compagnons charismatiques. Tout est en décomposition, c’est un empire oppressif qui s’effondre et submerge dans le tumulte!