Par Karim B. – La décoration d’Abdelatif Hammouchi, patron de la DGST marocaine, par l’Espagne, qui lui a remis le prestigieux «ordre du mérite de la Garde civile», soulève des interrogations plus qu’elle ne célèbre un véritable mérite. Quelle valeur accorder à ce geste diplomatique lorsque l’homme ainsi honoré est au cœur de pratiques qui posent sérieusement question sur le plan éthique et politique ?
Quel mérite, en effet, peut-on reconnaître à Hammouchi pour avoir orchestré, de manière documentée, le lancement en mai 2021, de 10 000 migrants marocains à la nage vers les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, dans une manœuvre de chantage politique et migratoire flagrant ? Les autorités espagnoles célèbrent un partenariat «exemplaire», mais peut-on parler de coopération quand elle s’accompagne de pressions humanitaires massives sur le territoire espagnol ?
Quel mérite, encore, pour un responsable accusé d’avoir espionné le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et d’autres personnalités espagnoles via le logiciel Pegasus ? Si la lutte contre le terrorisme et le crime organisé est invoquée, la surveillance ciblée de dirigeants étrangers ne devrait-elle pas soulever, à Madrid, des questions légitimes de souveraineté et de confiance entre alliés.
Et que dire du mérite supposé d’avoir réprimé les manifestations pacifiques au Maroc, où des citoyens réclament simplement le minimum vital dans un royaume pillé par un régime politique prédateur, soutenu par Hammouchi lui-même ? La décoration espagnole apparaît ici en contradiction avec les principes de droits humains que l’Europe affirme défendre.
Enfin, quel mérite peut-on attribuer à un homme impliqué dans les intrigues de succession autour du roi Mohammed VI, alors même que Madrid affirme entretenir une «amitié» avec le monarque ? La distinction espagnole semble ignorer que la loyauté affichée à Rabat ne garantit pas l’éthique ni la transparence de l’action sécuritaire.
Le discours officiel espagnol insiste sur la «partenariat sécuritaire exemplaire» et la coopération «pour neutraliser les menaces». Pourtant, les faits suggèrent que cette coopération repose sur des pratiques de pression et de surveillance qui mettent à l’épreuve la confiance entre Etats et la crédibilité des institutions. Reconnaître officiellement de telles pratiques comme un «mérite» interroge la cohérence de la politique espagnole, à la fois vis-à-vis de ses propres citoyens et du droit international.
Derrière le faste protocolaire de Madrid, la décoration de Hammouchi révèle les ambiguïtés de la relation Espagne-Maroc, un partenariat officiellement loué, mais qui s’appuie sur des méthodes contestables, des abus de pouvoir et des tensions migratoires instrumentalisées. Une célébration de la coopération qui laisse dans l’ombre le prix humain réel de ce que certains qualifient de «succès sécuritaire».
La décoration de Hammouchi par l’Espagne ne devrait pas être vue comme un simple honneur protocolaire. Elle expose une fracture profonde entre le prestige officiel et les réalités humaines et politiques que ces pratiques engendrent. Elle interroge la crédibilité et la moralité des choix sécuritaires et diplomatiques, et rappelle que la distinction officielle peut parfois masquer des pratiques dont le coût humain est réel et durable.
K. B.
Qui mieux que les Services Marocains peut Renseigner sur les Milliers de Terroristes Marocains de DAECH.
. MANSOURI Exporte les Terroristes
. HAMMOUCHI fait semblant de les Arrêter
Le mérite de fournir en drogue ce pays d’espagne et la france et toute l’europe, c’est tout . Ces pays européens vont bientôt devenir hyper violent et miséreux au fur et a mesure que des pays riches et émergeant ne leur accorde plus que très peu de relation économique et politique
Drôle de temps,tout le monde sait que c’est par l’Espagne que transitent les tonnes de drogues vers l’Europe,une médaille de mérite pour la DGST(direction générale des stupéfiants,pourquoi pas?.
Dis-moi qui tu décores, je te dirai qui tu es…Voilà pour le…décorum. Pour le reste, on peut dire qu’à trop ménager le taulier de la DGST ( « T » pour territoire sans frontières selon les délires expansionnistes du roi Dealer VI…), à trop chouchouter le préposé au chantage migratoire donc, les espagnoles risquent de susciter les jalousies et la rancunes du bourrin de la DGED…
« La décoration de Hammouchi par l’Espagne ne devrait pas être vue comme un simple honneur protocolaire. Elle expose une fracture profonde entre le prestige officiel et les réalités humaines et politiques que ces pratiques engendrent. Elle interroge la crédibilité et la moralité des choix sécuritaires et diplomatiques, et rappelle que la distinction officielle peut parfois masquer des pratiques dont le coût humain est réel et durable. » conclut K. B..
Primo, la décoration de Hammouchi par l’Espagne est une affaire entre le makhzen et l’Espagne.
Secundo, les intérêts espagnols tels qu’apparéhendés par le régime espagnol peuvent ils être mieux cernés et compris par nous, les algériens (régime et peuple confondus)?
Tertio: au lieu de passer notre temps à nous lamenter sur ce que font les « autres », contentons nous de prendre les dispositions nécessaires pour que nous ne soyons pas les dindons de la farce, point barre.
PS: l »Espagne (plus précisément, le régime espagnol) s’est elle lamentée lorsque le fakhamatouhou déchu a décidé d’absoudre les terroristes islamiste et de leur donner l’occasion de monopoliser et le commerce formel et le commerce informel?
L’auteur a oublié de citer le trafique de drogue à grande échelle du royaume de l’ouest.
Il me semble que c’est pire d’avoir « orchestrer le lancement de 10000 migrants
marocains à la nage.
C’est de l’avoir fait pas voie terrestre.
Les responsables, avec Hammouchi en tête, ont décidé d’enlever toute surveillance des postes de douane avec les enclaves espagnoles et demander aux policier d’inciter des milliers de clandestins à se rendre vers ces enclaves.
C’était un vrai chantage mis en pratique après que le maghzen avait appris que le président de la RASD du Sahara Occidental était soigné en Espagne.
L’auteur a complètement raison , les nombreuses preuves sont là mais la morale, l’éthique et la crédibilité sont absentes.
En somme, une décoration en chocolat.
Quand vous maintenez des citoyens dans la pauvreté forcément vous fabriquez de futurs terroristes, des délinquants, des voyous et des vendeurs de drogue.
Pas besoin d’avoir BAC + 10 pour comprendre ça ?
Enfin, il faut aller chez le Cheik Al Nayane de Dubaï qui finance le terrorisme au Mali car voulant capter la mine d’Or.
L’Espagne et le Maroc se partagent le magot de la drogue et sans l’Espagne, le Roi d’opérette sera depuis belle lurette renversé.
Le deal entre eux, c’est ça.
Et cela rapporte encore plus gros depuis qu’ils sont connectés avec les cartels sud-américains…
Oh là là là,
Un baron de la drogue qui se prend pour un descendant du prophète ou une divinité suprême, allez assez de cinéma.
On se souvient qu’abdelatif hammouchi avait été fait officier de la légion d’honneur en 2015 suite à une décision du ministre de l’intérieur de l’époque bernard cazeneuve alors qu’il faisait l’objet de plusieurs plaintes pour complicité de torture. Certaines ONG scandalisées avait parlé de légion déshonorée.
L’ESPAGNE a peur que les marocains renversent leur Roi d’opérette et afflux ensuite vers l’Espagne pour de l’immigration de masse, le lanceur d’alerte Hammouchi alerte.
Il faut donc que le cannabis continue de passer via une route achetée (corruption) des tonnes de cannabis qui sont déversés en Europe afin de ramasser du cash dans les cités françaises, espagnoles, hollandaises, belges via des consommateurs en pagaille.
Voilà, le plan
Pendant ce temps là Mohamed Ziane mourant croupit toujours en prison dans les infâmes geôles du makhzen marocain.
Mohamed Ziane est pourtant né en Espagne et est censé jouir des droits de sa citoyenneté espagnole.
La récente décoration d’Abdelatif Hammouchi, tout-puissant patron de la DGST marocaine, par Madrid, interroge davantage qu’elle n’honore. Derrière les rubans et les poignées de main feutrées se cache l’image d’une Europe prisonnière de son propre chantage migratoire, récompensant non pas le mérite, mais la complaisance.
L’« ordre du mérite de la Garde civile » décerné à celui qui orchestre la répression intérieure et la surveillance absolue d’un royaume sous tension, ressemble moins à une distinction qu’à une reconnaissance tacite d’un service rendu : celui de la victime au maître-chanteur. L’Espagne, comme d’autres capitales européennes, paie la tranquillité de ses frontières au prix de son honneur diplomatique.
Le Maroc, dépourvu de véritables ressources stratégiques, a transformé deux leviers en armes de négociation : le cannabis et la migration. Rabat fait miroiter une baisse des cargaisons de résine quand Bruxelles se montre docile, et relâche les vagues de migrants dès que l’Europe prétend faire œuvre de souveraineté. C’est une diplomatie du chantage, et Hammouchi en est le chef d’orchestre.
Quant à la médaille espagnole, elle peut aussi se lire comme un sauf-conduit : un gage de bonne retraite, voire une porte de sortie dorée vers la péninsule ibérique. Dans un système où les loyautés se monnaient et où les scandales s’accumulent, fuir vers l’allié d’hier devient souvent le dernier acte de service.
Ainsi, plus qu’un hommage, cette décoration illustre le grand théâtre des compromissions : celui où la vertu s’achète, et où la sécurité devient la marchandise la plus rentable entre deux rives de la Méditerranée.
C’est le meilleur qui fait passer la drogue en Espagne jamais au claire de la lune c’est en plein jour.
Traître pour un jour, Traître pour toujours. Voilà, faire du commerce avec les traîtres : Maroc, Espagne.