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La presse espagnole s’interroge : qu’a voulu cacher Sanchez en accueillant Akhannouch ?

Par Mohamed K. – La visite du chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, à Madrid continue d’alimenter une vive controverse en Espagne. Selon le média El-Confidencial, plusieurs titres de la presse pointent du doigt «le refus du président du gouvernement de fournir des informations» ainsi qu’un «manque de transparence» entourant l’ensemble de la rencontre. Une critique qui s’inscrit dans un climat politique tendu autour du dossier du Sahara Occidental, où Pedro Sanchez s’est engagé sur une ligne diplomatique qui rompt avec la tradition espagnole.

Ce déplacement, tenu dans une discrétion quasi totale, a particulièrement surpris les observateurs. Aucun point de presse conjoint n’a été organisé, contrairement aux pratiques habituelles lorsque Madrid reçoit un haut responsable étranger. Pour de nombreux commentateurs, cette retenue était destinée à éviter une exposition médiatique susceptible de relancer les critiques internes envers Sanchez. L’opinion publique espagnole, majoritairement attachée au respect des résolutions de l’ONU sur le Sahara Occidental, n’a, en effet, jamais digéré le virage diplomatique pris par le chef du gouvernement en 2022, lorsqu’il avait soutenu le plan d’autonomie proposé par Rabat, dans une missive presque clandestine au roi du Maroc.

Cette décision, prise sans consensus parlementaire et dénoncée par une large partie de la classe politique, avait déjà été présentée à l’époque comme un «cavalier seul» du président du gouvernement. La visite d’Akhannouch à Madrid réactive ainsi les interrogations sur l’orientation de la politique extérieure espagnole, d’autant que les résultats concrets de la rencontre sont particulièrement limités.

La dizaine d’accords signés à cette occasion n’ont aucune portée stratégique notable. Sur les dossiers les plus sensibles, Madrid a maintenu ses positions. Aucune évolution concernant la gestion de l’espace aérien du Sahara Occidental – toujours administré par l’Espagne –, aucune concession sur la souveraineté maritime autour des Canaries, ni sur les enclaves de Ceuta et Melilla, régulièrement revendiquées par Rabat.

Le contraste entre l’importance politique accordée par le Maroc à cette visite et la prudence manifestée par le gouvernement espagnol a été largement commenté. Akhannouch est reparti bredouille, sans obtenir les avancées diplomatiques espérées. En Espagne, cette retenue est perçue comme un signe que Pedro Sanchez mesure désormais le coût politique interne de sa précédente inflexion sur le Sahara Occidental.

Le gouvernement espagnol tente aujourd’hui un exercice d’équilibre délicat : préserver une relation bilatérale essentielle avec l’Algérie, pays autrement plus important que le Maroc, sur les plans migratoire, économique et sécuritaire, tout en évitant de raviver les tensions internes nées de la reconnaissance du plan d’autonomie marocain. Mais la polémique médiatique de ces derniers jours montre que cette stratégie de discrétion ne suffit plus à calmer les interrogations.

La visite ratée d’Akhannouch laisse une impression paradoxale. Officiellement présentée comme un signe de coopération renforcée, elle a surtout révélé les limites d’un rapprochement mené dans la précipitation politique d’un Premier ministre espagnol contesté jusques y compris au sein du gouvernement qu’il continue de diriger par la grâce d’une crise institutionnelle semblable à celle qui bat son plein à Paris.

M. K.

3 Commentaires

  1. BOUSBIR EST L’ENNEMI JURÉ ET IRRÉCONCILIABLE DE L’ALGÉRIE ET DU PEUPLE ALGÉRIEN !!

    FREE WESTERN SAHARA ET ZÉRO BOUSBIRIEN, ABSOLUMENT ZÉRO BOUSBIRIEN SUR LE SOL SACRÉ ALGÉRIEN !!

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  2. Aucun point de presse suite à la rencontre entre le premier ministre espagnol pedro sanchez et le chef du gouvernement du makhzen aziz akhannouch pour ne pas afficher publiquement certains désaccords. Une désillusion pour le royaume des chimères.

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  3. FERTILIS HOSTIS EST QUI SUBDOLE INTRAT !!

    Un serpent qui change de peau ne devient pas un agneau. Sous ses écailles neuves, il garde la morsure et crache encore son venin mortel.

    Un Bousbiriens pensent qu’en utilisant un pseudo avec « Hamma », “dz”, “Algérien”, “casbah”, “213”, etc., ils devient soudainement Algérien ??!!

    IL Y A PLUS D1,2 MILLION DE SERPENTS BOUSBIRIENS CLANDESTINS PARASITES À TRAVERS TOUT LE TERRITOIRE ALGÉRIEN. PLUS D1,2 MILLION DE CHEVAUX DE TROIE, QUI AVEC LES MILLIONS D’AUTRES SNP BOUSBIRIENS SANSALISTES, ILS CONSTITUENT UNE VÉRITABLE CINQUIÈME COLONNE CONTRE NOTRE SÉCURITÉ NATIONALE.

    ZÉRO BOUSBIRIEN, ABSOLUMENT ZÉRO BOUSBIRIEN SUR LE SOL ALGÉRIEN !!

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