Par Mohamed K. – L’enquête «Israel Files», publiée par Mediapart en collaboration avec huit médias européens membres du réseau European Investigative Collaborations (EIC), lève le voile sur une stratégie méconnue mais centrale de l’entité sioniste : la mise en place d’une véritable guerre juridique internationale destinée à neutraliser toute tentative de poursuites judiciaires contre ses responsables politiques, militaires et économiques.
Selon les révélations de Mediapart, cette stratégie s’est structurée dès 2010, sous le second mandat de Benyamin Netanyahou, avec la création au sein du ministère israélien de la Justice d’un département des «affaires spéciales». Officiellement chargé de gérer les procédures judiciaires internationales impliquant Israël, ce département a, en réalité, œuvré à grande échelle pour entraver, influencer ou faire échouer des actions en justice devant des tribunaux étrangers et internationaux.
L’enquête repose sur l’analyse d’une fuite massive de plus de deux millions de courriels internes, échangés entre 2009 et le printemps 2023. Ces documents montrent comment l’Etat israélien, conscient de violer le droit international, a cherché à préserver l’impunité de ses dirigeants face à la montée en puissance de la compétence universelle et à la création de la Cour pénale internationale (CPI).
Le département des affaires spéciales a notamment évalué les risques d’arrestation de responsables israéliens lors de déplacements à l’étranger, allant jusqu’à obtenir l’annulation de voyages en Europe pour éviter d’éventuelles poursuites. Dans ses propres rapports internes, il revendique la clôture de dizaines de procédures pénales et civiles dans le monde visant Israël ou ses hauts responsables.
Mais l’essentiel de son action s’est déroulé en coulisses. Mediapart révèle plusieurs cas d’ingérence directe dans des procédures judiciaires européennes, notamment pour protéger des entreprises impliquées dans la colonisation ou l’armement de l’armée israélienne. En 2018, face à un recours devant la Cour de justice de l’Union européenne concernant l’étiquetage des produits issus des colonies, le département s’est activé pour empêcher l’émergence d’une jurisprudence défavorable à Israël.
Les pressions exercées sur des États européens qualifiés de «pays amis» ont également permis, selon l’enquête, le classement sans suite de dossiers sensibles. Aux Pays-Bas, une procédure visant l’entreprise Riwal, impliquée dans la construction du mur de séparation en Cisjordanie, a ainsi été abandonnée. En Espagne, un dossier concernant le bombardement meurtrier de Gaza en 2002, impliquant de hauts responsables militaires israéliens, a connu le même sort.
L’enquête souligne également le rôle central joué par ce département dans la stratégie de retardement de la CPI. Après l’opération «Plomb durci» (2008-2009), Israël a engagé un dialogue discret avec le bureau du procureur afin de contester sa compétence. Selon des documents confidentiels cités par Mediapart, ce lobbying aurait permis de retarder de près de dix ans l’ouverture officielle d’une enquête pour crimes de guerre dans les territoires palestiniens, finalement lancée en 2021.
Enfin, l’enquête met en lumière des pratiques troublantes, comme l’intervention secrète du régime de Tel-Aviv dans des accords transactionnels, à l’insu des parties adverses, pour étouffer certaines procédures. Autant d’éléments qui posent la question du respect de l’indépendance des justices européennes et du rôle des Etats dans la manipulation du droit international.
M. K.




« Enfin, l’enquête met en lumière des pratiques troublantes, comme l’intervention secrète du régime de Tel-Aviv dans des accords transactionnels, à l’insu des parties adverses, pour étouffer certaines procédures. Autant d’éléments qui posent la question du respect de l’indépendance des justices européennes et du rôle des Etats dans la manipulation du droit international. » conclut M. K..
Je pense qu’il n’y a rien de nouveau à l’horizon et une politique contraire de l’entité sioniste aurait étonné les plus crédules des imbéciles.
Ceci étant souligné, lorsqu’on parle de droit international on semble feindre d’oublier que le « droit international » est comme la « démocratie ».
En effet, les deux notions ne couvrent pas ce qu’elles sont censées couvrir, à savoir les mêmes règles pour tous, sans exception.
Or, le droit international n’est jamais respecté par les puissants du moment lorsque les intérêts de ces derniers sont en jeu et la démocratie (à laquelle nous devrions ajouter ………. bourgeoise) ne sert, essentiellement qu’à enfumer la populace en lui donnant l’impression qu’elle participe à la gestion de la cité alors que tout est décidé par les « hommes aux écus »
Moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que « Tel-Aviv instrumentalise le droit international pour garantir l’impunité » au même titre que n’importe quelle puissance impérialiste ou sous-imprérialiste qui trangresse le droit pour assurer ses intérêts palpables quantifiables*.
Wa el fahem yefhem.
* L’agression du Vénézuela par les impérialistes yankees, et qui n’est dénoncée par aucun régime ‘occidental », s’inscrit elle dans le droit international ou s’insère t elle dans une politique de liquidation d’un pouvoir qui refuse le diktat américain?
Pour garantir l’impunité de ses bourreaux, le régime criminel de tel aviv détient des dossiers « X Files » de certains dirigeants politiques, économiques et artistiques de ce monde corrompu jusqu’à la moelle.
Les nations de ce monde corrompu qui croient encore à la justice et à la dignité humaine ne doivent pas se laisser impressionner et intimider par le régime criminel de tel aviv, ses soutiens occidentaux complices et leurs larbins sionisés.
Un tribunal international devrait être mis en place pour juger les responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui sont toujours en cours à Gaza et dans les territoires occupés de Cisjordanie.
Le sionisme est bien une idéologie de mort n’en déplaise ceux qui instrumentalisent la lutte contre l’antisémitisme. Les criminels sionistes devront répondre de leurs crimes devant une juridiction mis en place par la Communauté Internationale. Ils ne sont pas au-dessus des lois. Ces monstres doivent être jugés! Si on veut la paix dans le monde …