Législatives : Bouteflika hanté par le spectre de l’abstention

Le président Abdelaziz Bouteflika multiplie les appels à un vote massif aux élections législatives du 10 mai dont le coup d’envoi de la campagne électorale aura lieu demain. Dans son message à l’occasion de la Journée nationale du Savoir qui coïncide avec le 16 avril de chaque année, le chef de l’Etat a longuement insisté sur l’enjeu de la participation à ces élections qu’il compare au 1er Novembre 1954. «Nous vivons une mondialisation globale, porteuse de changement radical qui impose une prise de conscience collective de l'importance des défis à relever et de la sensibilité du contexte», a souligné le chef de l'Etat. Cette mondialisation globale, a poursuivi le président Bouteflika, «exige la mobilisation de toutes les énergies nationales afin de parachever les programmes de réformes et de construction inscrits et faire aboutir les prochaines échéances politiques que nous considérons comme une phase cruciale et un pari décisif  qu'il nous incombe de gagner, car nous n'avons d'autre choix que de réussir». Redoutant fortement une abstention massive de ces élections qui, faut-il le dire, n’ont jamais été «populaires», le chef de l'Etat  (re) lance un véritable cri de détresse en affirmant que l’avenir du pays se jouera le 10 mai. «L'Etat a donné toutes les garanties pour la tenue d'élections libres et transparentes. Il appartient, donc, aux partis politiques, aux citoyennes et citoyens d'assumer leur rôle et de prendre leur responsabilité, afin que les sacrifices des femmes et des hommes qui ont lutté pour l'indépendance et l'intégrité territoriale de ce pays ne soient pas vains, et que ceux qui se sont voués à la défense  de sa souveraineté et de son développement puissent avoir leur part de reconnaissance», a-t-il indiqué. Depuis l’annonce de la date des élections, le chef de l’Etat ne rate aucune occasion d’appeler les électeurs à aller massivement aux urnes. Il s’engage pleinement dans la réussite de ce scrutin, chose qu’il n’a pas faite lors des deux précédentes élections législatives de 2002 et de 2007. Y a-t-il péril en la demeure ?
Sofiane B.
 

Comment (2)

    krimo2012
    17 avril 2012 - 10 h 23 min

    Boutef a peur pour sa
    Boutef a peur pour sa personne. il veut durer encore au pouvoir,contrela volonté populaire. et pour ce faire,il utilise l’argent du pétrole. a moins de bourrer les urnes, très peu de gens vont voter

    kamel angag
    15 avril 2012 - 18 h 51 min

    moi ,je n,irais pas vote ,car
    moi ,je n,irais pas vote ,car les jeux sont biaises ,le seul souci de bouteflika c,est de maintenir le systeme et de sortir par la porte de l,histoire,le systeme en place fait de nous des sous citoyens et ses proches des citoyens nes avec une cuillere d,or dans la bouche

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