Nouvelle offensive de Nicolas Sarkozy contre les Algériens

Donné perdant par tous les sondages face à son rival socialiste François Hollande, Nicolas Sarkozy s’acharne contre les émigrés algériens. Dans une ultime tentative désespérée de remonter la pente à la veille du premier tour de la présidentielle, il juge «aberrant» les avantages dont jouissent les émigrés algériens et s’engage, s’il est réélu, à veiller à leur suppression dès la première année de son mandat en révisant profondément les accords de 1968 avec l’Algérie. Une promesse difficilement tenable quand on sait la position algérienne, farouchement opposée à cette révision. Mais pour se faire réélire, quitte à mentir, Nicolas Sarkozy le fait sans vergogne et sur le dos de la plus importante communauté étrangère en France. «Cinquante ans après la décolonisation, il faut achever sans tarder avec l’Algérie la renégociation des accords préférentiels en matière d’immigration qui datent de 1968», a-t-il clamé, hier vendredi, lors de son dernier meeting à Nice, terre droitière sensible aux thèmes du Front national. Comme si la solution à la crise dans laquelle patauge la France se trouvait dans l’immigration. Malgré son coup d’épée dans l’eau dans la région parisienne, le 10 avril, où il a juré de réduire de moitié le nombre d’immigrés algériens en France, Sarkozy ne désespère pas. Il refait le même coup, suivant à la lettre son conseiller Patrick Buisson, issu de la droite maurassienne, aux idées parfois plus radicales que l’extrême droite elle-même. Peu inspiré et n’ayant plus rien dans sa pochette magique, le Président sortant, dont les signes de panique profonde sont des plus apparents, se lance manifestement dans une chasse ouverte à l’électorat du Front national. Son projet anti-immigration algérienne se résume à une batterie de mesures beaucoup plus matérielles contre ceux qui veulent venir au titre du regroupement familial ou du mariage avec un ressortissant français. Parmi elle, l’exigence d’un logement, d’un revenu et de la maîtrise parfaite de la langue de Molière. Dans sa course de dernière chance, Nicolas Sarkozy ira jusqu’à se positionner, clairement, contre le halal dans les cantines scolaires, les créneaux réservés aux femmes dans les piscines et le refus de certaines musulmanes de se laisser soigner par des hommes dans les hôpitaux. Le président-candidat, qui tire dans tous les sens, espère ainsi atteindre sa cible, qui reste encore loin. Le rêve est permis. Et Sarkozy ne s’empêche pas de penser à la réédition du hold-up de 2007. Quitte à prendre le risque d’être taxé de «raciste» et d’anti-algérien.
Sofiane B.
 

Comment (7)

    Anonyme
    1 mai 2012 - 13 h 22 min

    Bien mal aquis ne profite
    Bien mal aquis ne profite jamais.
    Sarkosy a peur.
    Il veut être reelu car son passé le rattrappe.
    Il veut servir son intérêt avant celui du peuple
    Ne pas sous’estimer le peuple.
    Mieux vaut la modestie a l’arogance.
    Savoir s’effacer avant d’être effacer.
    La sagesse.
    Ne pas être aveugle alors que l’on voit.

    Abdou
    23 avril 2012 - 10 h 42 min

    Tant qu’il y a des
    Tant qu’il y a des politicards et de lèche_bottes comme le fameux Docteur Said Sâadi, Sarko, le fils de mercenaire apatride, pourra balancer des sottises à sa guise!!

    Docteur Farouk HAMZA
    22 avril 2012 - 20 h 57 min

    L’Algérie est un partenaire
    L’Algérie est un partenaire important pour la France. Il est permis durant les campagnes électorales de gesticuler, de faire de la surenchère quelquefois médiocre et de mauvais goût pour séduire l’électorat de l’extrême-droite. Sarko n’hésite à recourir à de tels procédés pour essayer de se faire élire en continuant à berner le peuple français comme d’habitude et l’enfoncer davantage dans la crise économique s’i est réélu. Que mes compatriotes algériens se rassurent, il n’en sera rien. Ni Sarko, (ni même MLPEN)ne pourra se permettre une mauvaise aventure contre l’Algérie. Notre pays est convoitée par les pays dits émergeants, par l’Allemagne, la Chine….Qui sera le plus grand perdant, certainement pas l’Algérie. Nous avons déjà subi ce genre de menaces, nous en sommes habitués de voir ces gesticulations, rappelez-vous l’histoire de notre pétrole rouge, de notre vin….tout cela c’est du « bidon », ni plus ni moins.

    Erradjel
    22 avril 2012 - 11 h 58 min

    Après cinquante (50)
    Après cinquante (50) d’indépendance, il est temps que l’Algérie prenne une position claire contre cette France ennemie gouvernée par ce fils d’immigré aux origines douteuses. Comment peut-on être immigré, fils d’un cordonnier, marié à une immigrée et encore plus, à une première épouse qui l’a délaissé en pleine campagne électorale au premier mandat pour s’enfuir avec un autre homme ? Comment un Pays si grand avec une culture séculaire et une société aristocrate, peut-il est gouverné par un voyou, un psychopathe ? Que nos gouvernants tracent de nouvelles orientations sur le sang des Martyrs pour une nouvelle politique avec ces gens qui ont fait subir des pires massacres durant cent trente deux (132) ans. Que notre Pays s’impose et tape du poing fort car, le Peuple Berbère Algérien est riche, fort et plus noble. Bye Bey coyote Sarko grand Marko.

    Kamel
    22 avril 2012 - 6 h 56 min

    Il va y avoir un fort taux
    Il va y avoir un fort taux d’abstention. Les français on ras le bol de tous ces hommes politiques. Je crains tout de même un remake de 2002 avec un duel marine le pen-sarkozy de nagy bocsa. Les français (la minorité d’électeurs qui vote à ces élections minables) auront le « choix » entre sarkozy et le pen.
    Sarkozy a toutes les chances d’être réélu au plus grand bénéfice d’Israël !

    Anonyme
    21 avril 2012 - 20 h 13 min

    N’est se pas ce même Sarko
    N’est se pas ce même Sarko reçu en grande pompe à Alger,il est évident qu’il doit concocter quelque chose en demandant conseil à son ex patron Mr Baladur car il est en manque d’idée,j’espère qu’il ne va pas envahir Monaco et ce ne sera pas grace à nos pauvres politicien qu’il sera évincé

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