La chasse de l’outarde dans le sud algérien permise aux Qataris ?

Selon le directeur général des Forêts, «l’outarde houbara est protégée, en vertu de la loi 14/06 qui la classe parmi 23 espèces d’oiseaux menacées de disparition». «Il n’est pas question de chasse de cet oiseau, ni aujourd’hui ni demain», a-t-il dit à l’occasion d’un lâcher de 200 outardes houbara effectué dimanche dans la zone de Debbouche, sur le territoire de la commune de Brezina (wilaya d’El-Bayadh). Pas loin de ce lieu, se trouve un campement de dignitaires qataris qui y viennent régulièrement justement pour la chasse de l’outarde et de la gazelle qui est, elle-aussi, une espèce protégée. Les observateurs s’interrogent si l’interdiction de la chasse de l’outarde s’applique aussi aux princes venus de Qatar. Dans ce cas, que signifie la présence de ce camp à cet endroit. A quoi servirait de repeupler les zones sud de la wilaya steppique d’El-Bayadh de cette espèce d’oiseau menacée de disparition, si sa chasse, interdite par la loi algérienne, est tolérée pour une catégorie spéciale de prédateurs ? Des opérations similaires dans la région sont prévues ce mois-ci et porteront sur 800 à 1 000 outardes. Cette opération est la seconde du genre après celle entreprise en septembre 2011, dans la même wilaya, et qui avait porté sur le lâcher de 495 outardes, 320 mâles et 175 femelles. Un nouveau procédé, différent de celui de l’an dernier, a été adopté «avec succès» lors de cette opération et a porté sur l’utilisation de grandes cages renfermant chacune une vingtaine de ces oiseaux, a affirmé de son côté l’ornithologue britannique K. Scotland qui supervise le centre de reproduction de l’outarde, situé à Labiodh Sidi Cheikh. Ce centre de reproduction de l’outarde, unique en son genre en Afrique, couvre une superficie de 400 hectares et est entré en activité en mars 2007, a-t-on indiqué. Les opérations de collecte et d’éclosion des œufs d’outarde y ont débuté durant la saison 2007-2008 permettant l’obtention de 245 outardes, puis de 500 autres entre 2008 et 2011, a signalé le conservateur des Forêts de la wilaya d’El-Bayadh. Le procédé de l’insémination artificielle a permis d’obtenir 300 outardes houbara entre 2009 et 2012, selon le même responsable. L’opération de lâcher d’outarde s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une convention de coopération concernant la préservation de l’espèce outarde houbara, signée entre la direction générale des Forêts et le centre émirati de reproduction des oiseaux pour la conservation (EBBCC).
Cherif Brahmi
 

Comment (2)

    Maysar
    3 octobre 2012 - 22 h 47 min

    Ce n’est un secret pour
    Ce n’est un secret pour personne que depuis plus d’une dizaine d’années le desert algérien est le lieu où se divertissent les rois et princes d’Arabie ( Qatar ,arabie saoudite, Koweit etc..) où ils d’adonnent à leurs activités favirites comme la chasse des gazelles et outardes qui sont des espèces rares sans que personne ne bronche !
    Nous denons interdire à ces bedouins de détruire notre nature et notre environnement !

    chark
    3 octobre 2012 - 8 h 56 min

    C’est une triste nouvelle
    C’est une triste nouvelle pour ce pauvre volatile , il faudrait faire paralléllement une ouverture scpéciale pour la chasse du qataris et en particulier leur chef  » le prince des ténébres  » ce gros animal qui n’à pas hésité à désintégrer la lybie avec ses fréres us-sioniste et franco-sionistes , pauvre Algerie tu ne mérite pas ça !!

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