Le FCE lance le débat sur l’emploi et la formation
Emploi, formation et employabilité seront au centre des débats à l’occasion de la seconde édition des «Journées de l’entreprise algérienne» qu’organisera le Forum des chefs d’entreprises (FCE) le 14 octobre prochain à Alger. En proposant ce débat, la plus grande organisation patronale du pays tend, selon ses explications contenues dans une «note de présentation», à susciter des politiques permettant d’amener les systèmes d’enseignement supérieur et de formation professionnelle à «être connectés par une relation organisée à l’appareil productif national, en institutionnalisant le rapprochement entre le monde économique et le monde de la formation et de la connaissance». Si le FCE admet que des progrès ont été réalisés durant la dernière décennie en termes de réduction du chômage, il relève en revanche que le taux de chômage «reste encore globalement élevé et particulièrement très élevé pour les jeunes des catégories de 20 à 29 ans». «Il est d’autant plus inquiétant pour les jeunes diplômés car cela traduit une absence de corrélation entre le système de formation et les besoins du monde professionnel», insiste encore l’organisation présidée par Réda Hamiani. Et le constat du FCE à ce propos est sans appel. «Le fait est que les efforts considérables consentis par la collectivité nationale en matière d’éducation, de formation et d’enseignement supérieur n’ont pas encore permis l’émergence d’un système de formation performant (formations professionnelle et universitaire), étroitement connecté aux besoins de l’économie et apte à réagir avec flexibilité à ses besoins», relève-t-il, en effet. Le FCE constate d’ailleurs «un isolement relatif de l’appareil de formation au sens large par rapport au monde du travail», ainsi que «l’inadéquation des formations dispensées par rapport aux besoins de l’économie» et «un manque de visibilité quant aux tendances d’évolution du marché du travail».
Amine Sadek
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