Présidentielle 2014 : l’appel de Yacef Saâdi aux moudjahidine

Yacef Saâdi, responsable historique de la Zone autonome d’Alger, lance un vif appel à ses frères de combat pour qu’ils se mobilisent, de nouveau, afin de donner un nouveau souffle à l’Algérie qui fait face à une situation exceptionnelle, voire même dangereuse. Dans une déclaration rendue publique hier jeudi, cet ancien maquisard dit prendre toute la mesure de la situation qui fait craindre le pire pour le pays, et décide ainsi de réagir et d’agir également sur le terrain. «En ces moments difficiles à cause de batailles de clans d’un même régime, dans un même système, nous ne pouvons rester insensibles devant cette conjoncture qui nous interpelle pour nous impliquer concrètement dans la défense de l’Algérie et ses valeurs», écrit-il, estimant que la «sagesse» lui dicte à lui et à tous ceux qui ont consenti des sacrifices pour que l’Algérie vive indépendante d’unir leurs efforts «pour lutter contre les défis auxquels la nation est confrontée». Yacef Saâdi refuse de rester les bras croisés dans un moment très critique et plaide ainsi pour un «changement» qui doit intervenir «dans très peu de temps pour un avenir meilleur». Pour lui, l’Algérie «n’a vraiment pas besoin de nos dissensions». Elle a plutôt et surtout besoin «de notre intelligence pour annihiler toutes les provocations qui risquent de faire sombrer le pays dans la déstabilisation et l’anarchie». L’ancien chef de la Zone autonome d’Alger considère que «les dernières attaques d’un clan contre les institutions de l’Etat ne laissent rien présager de bon en ce qui concerne notre futur politique et, par voie de conséquence, notre futur socioéconomique». Ces attaques révèlent, insiste-t-il, «de graves conflits au sommet qui peuvent nous mener, à Dieu ne plaise ! vers une situation autrement plus dangereuse, pouvant mettre en péril notre souveraineté nationale». C’est dans le but d’éviter ce scénario catastrophe que ce moudjahid interpelle toutes et tous ceux qui ont combattu le colonialisme d’agir pour voir l’Algérie «renaître avec toutes ses potentialités, dans le bonheur, la prospérité et l’unité». Il les interpelle pour faire barrage à «ceux qui veulent régenter à leur guise la vie de l’Algérie».
Sonia B.