Eau d’égout à l’entrée d’un immeuble à Sétif : les autorités absentes
Les habitants de l’immeuble D19 de la cité mitoyenne au CEM Errazi (Sétif) vivent un calvaire, depuis déjà près de deux mois, avec cette eau d’égout qui se déverse à l’entrée du bâtiment. Comme l’année passée, c’est la même eau usée du voisin du rez-de-chaussée qui se déverse – depuis l’intérieur de son logement fermé (un vide sanitaire transformé) – à l’entrée de l'immeuble, formant une mare d’eau d’égout stagnante, nauséabonde, contenant des larves, rendant pratiquement difficile les sorties et les entrées sans patauger dans cette impureté. Les habitants ont attiré l’attention du voisin, mais il refuse, en s’entêtant, de faire les réparations «si tous ne participent pas financièrement». Parce qu’il ne l’habite pas, il leur a imposé ce genre de chantage alors que cela relève exclusivement de sa responsabilité, car il y a eu une modification de la conception, dont les tuyaux d’évacuation, pour en faire une habitation. C’était un vide sanitaire transformé illégalement, d’autant que la partie de «son logement» touchée est celle issue d’une «extension» illégale sur un bien collectif (accaparement de la partie concave de l’immeuble), comme la plupart des habitants. L’été et le Ramadhan, cette année, sont des plus dégoûtants et infernaux pour ces habitants. Il y a de fortes probabilités d’apparition de maladies à transmission hydrique. La même situation, avec le même voisin, s’est déroulée l’année passée. L’intervention indolente, timide et bureaucratique de l’APC a fait que ce voisin a procédé à du bricolage sans réelles réparations, plus aussi, par revanche à la plainte des habitants disent ces derniers. Cela restera ainsi tant qu’il persiste à ne rien faire de sérieux et de définitif et tant que les autorités concernées restent complaisantes, voire insouciantes ! Il est impossible aux habitants de faire quoi que ce soit pour mettre fin à cette situation sauf se plaindre. Mais à qui, donc, quand les services concernés ne répondent pas. Que faut-il faire alors ? Faire le pied de grue devant l’APC et la wilaya ? S’en plaindre au ministre ou au chef du gouvernement pour une simple réclamation… d’hygiène ou de salubrité publique ? Il y a vraiment danger et urgence, car il est question de santé publique.
A. D.