Barakat dénonce la répression contre les militants de Laghouat
Le mouvement Barakat dénonce «une nouvelle vague de répressions qui touche encore une fois la classe militante de Laghouat». Dans un communiqué parvenu à la rédaction, le mouvement Barakat souligne qu’après «l’emprisonnement des défenseurs des droits de chômeurs, il y a quelques mois, le système instrumentalise honteusement l’appareil judiciaire pour condamner d’autres militants, à savoir Khencha Belkacem, Brahimi Belelmi, Mazouzi Benallal, Azzouzi Boubakeur, Korini Belkacem, Bekouider Faouzi, Bensarkha Tahar et Djaballah Abdelkader». Le mouvement, qui apporte son soutien aux militants de Laghouat et à «leurs sacrifices pour la consécration d’un Etat démocratique et pour la défense des droits des chômeurs et des droits humains», rappelle les faits qui ont conduit à un procès expéditif des militants pour des motifs fallacieux. Barakat relate que les militants «ont comparu mercredi 4 février au tribunal de Laghouat pour répondre à des chefs d’inculpation fantaisistes et ce, dans une salle interdite au public». Pour Barakat, ce fut «un châtiment à huis clos». Ces militants, qui avaient organisé un sit-in de soutien à l’un de leur camarade, également emprisonné arbitrairement, sont aujourd’hui, selon le mouvement, «victimes d’une grave répression et d’une injustice inadmissibles. Le machiavélisme du pouvoir ne s’arrête pas, et les autorités locales excellent dans l’excès de zèle» pour plaire aux autorités centrales. Le mouvement Barakat estime que «l’Etat, la Constitution et les lois de la République sont violés et utilisés à des fins despotiques. Aujourd’hui comme hier, les acteurs politiques et associatifs sont dans l’obligation de se solidariser avec les militants pour que cesse cette machine infernale répressive».
Meriem Sassi