Un autre avion de Lufthansa connaît un incident en Russie
Un avion de ligne de la compagnie allemande Lufthansa a dû faire demi-tour après que la vitre du cockpit s'est brisée. L'avion avait décollé de l'aéroport de Saint-Pétersbourg avant de rebrousser chemin, a appris Algeriepatriotique auprès de passagers de ce vol. Cet incident, qui n’a fort heureusement pas provoqué de gros dégâts, est intervenu la veille du terrible crash d’un A320 appartenant à Germanwings, une filiale low cost de la compagnie germanique Lufthansa. L'avion de la filiale de Lufthansa reliait Barcelone en Espagne à Düsseldorf en Allemagne. Il s'est écrasé près de Barcelonnette, dans le sud-est de la France. L'accident a eu lieu le 24 mars à 11h20 heure locale (10h20 GMT). Des images publiées par le ministère français de l'Intérieur dévoilent la zone où s'est désintégré cet Airbus. Le choc est tel qu’il est difficile de distinguer précisément les traces de l'accident. Aucun survivant dans cet avion qui transportait 144 passagers et six membres d'équipage. Ce crash a fait baisser le cours des actions de la compagnie Lufthansa et du constructeur aéronautique européen Airbus. Un crash et un grave incident en l’espace de deux jours auront forcément des conséquences lourdes sur la réputation de la plus grande compagnie européenne. Pour Lufthansa, la facture risque d’être salée : remplacement de l'avion, frais de l'enquête et indemnisation des familles des victimes de l’accident. Ce crash est l’un des pires en Europe depuis 2010. Parmi les crashs de ces dix dernières années, ceux d’un Airbus A-300 d'American Airlines qui a fait 265 morts dont cinq personnes au sol à New York, d’un Boeing 747 de la compagnie taïwanaise China Airlines qui s’est soldé par 225 morts, d’un Airbus A330 d'Air France qui s’est abîmé en mer entre le Brésil et la France faisant 228 morts et le vol MH370 de Malaysia Airlines, à bord duquel se trouvaient 239 personnes, qui a mystérieusement disparu des radars le 8 mars 2014 et n'a depuis jamais été retrouvé à ce jour. Le débat s’installe : le transport par avion reste-t-il le moyen le plus sûr et les normes de sécurité sont-elles toujours respectées par les compagnies qui, au nom de la concurrence, cherchent à réduire au maximum le coût des vols ?
Rafik Meddour