Incidents de Sétif : la CAF accuse le président du Raja Casablanca

«La direction du Raja Casablanca a reçu, lundi soir, une lettre de la Confédération africaine de football (CAF), signée du secrétaire général de l'institution, Hicham El-Amrani, où elle répond à la plainte déposée par le club casablancais suite aux incidents survenus après la rencontre ESS-Raja», écrit le journal en ligne marocain Le360.ma. Pour rappel, les représentants du Raja, qui avait affronté l’ESS à Sétif, il y a quelques jours, avaient «dénoncé le comportement» des dirigeants algériens et accusé les éléments de la Sûreté nationale de «dépassements», alors qu’au même moment, des supporters rajaouis qui avaient fait le déplacement en Algérie avaient démenti ces allégations, allant jusqu’à mettre en valeur l’hospitalité des Algériens qui «avaient pris en charge certains supporters marocains en les transportant d’Alger jusqu’à Sétif». Le journal marocain va jusqu’à remettre en cause les gesticulations de ses compatriotes : «Les incidents qui se sont déroulés au stade du 8-Mai après la rencontre Sétif-Raja en Ligue des champions africaine seraient dus aux comportements des Rajaouis ? C'est en tout cas ce que répond la CAF dans une lettre adressée à la direction du club lundi soir, selon une source au sein du club. La lettre accuse explicitement Mohamed Boudrika, le président du Raja, en se basant sur le rapport de l'arbitre tunisien de la rencontre, le 1er mai 2015, qui indique que le boss rajaoui était assis sur le banc de touche, aux abords du terrain, ce qui est interdit par les textes de la CAF. Le rapport pointe également du doigt le public du club casablancais qui aurait provoqué les autorités algériennes à la fin de la rencontre.» C’est une réponse claire à certains manipulateurs marocains, dont un journaliste, qui avaient inventé un scénario avant de consacrer toute une émission sur Medi1 TV à leur «nouveau produit» aussi soporifique qu’un joint…
Réda B.