Le journaliste d’Al-Jazeera Faisal Al-Qassem condamné à mort par la justice syrienne

Annoncée par des sites d’information syriens il y a quelques jours, et rapportée au conditionnel par Al-Jazeera, la condamnation à mort en Syrie du journaliste de la chaîne qatarie Faisal Al-Qassem est finalement confirmée par des sources diplomatiques. Le journaliste d’Al-Jazeera, qui n’en fait curieusement aucun commentaire, était officiellement poursuivi pour financement de la rébellion armée en Syrie pour renverser le pouvoir et y semer la haine entre différentes communautés. Selon le verdict rendu par la justice syrienne, tous les biens de ce journaliste en Syrie seront saisis. Une accusation qui n’étonnait guère en fait, puisque l’émirat du Qatar qui a accueilli ce journaliste est lui-même accusé par le gouvernement syrien de faire partie des soutiens financiers du terrorisme dans ce pays. Au-delà de cette accusation, Faisal Al-Qassem est connu pour son travail de propagande soutenu en faveur de l’insurrection islamiste armée, en Syrie et dans tous les pays arabes en proie à des mouvements subversifs. D’origine syrienne, mais naturalisée qatarie depuis son installation à Doha, la vedette d’Al-Jazeera trône sur l’émission de débat la plus suivie et incontestablement la plus subversive de la chaîne, «Al-Ittijah al-mu’akis» (Directions opposées) depuis sa création. Profitant de cette tribune, Faisal Al-Qassem lance périodiquement des messages de soutien à la rébellion et invite fréquemment des opposants syriens les plus radicaux sur le plateau de son émission. Le fait n’est pas nouveau, Al Jazeera s’est toujours fait le relais de la propagande terroriste, servie par Al Qaïda, en diffusant régulièrement l’intégralité des messages, audio et vidéo, de ses gourous. Sa perfidie réside dans cette propension à confondre le terrorisme dont elle fait gracieusement la promotion avec la résistance et le combat légitime contre l’occupation étrangère ou contre «la tyrannie», et à tromper par là le public.
R. Mahmoudi