Sendjak : «Affronter le TP Mazembe m’arrange mieux que l’ES Sahel»
L’entraîneur du MO Béjaïa, Nacer Sendjak, s’est dit «content» d’avoir hérité le TP Mazembe (RD Congo) en finale de la Coupe de la Confédération de football, au lieu des Tunisiens de l’Etoile du Sahel, adversaires des Congolais en demi-finales et qui ont laissé une forte impression chez l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale algérienne. «J’ai vu le match retour entre TP Mazembe et l’ES Sahel, et ma foi, les Tunisiens étaient bien supérieurs à leur adversaire. Si j’avais à choisir entre les deux équipes en vue de la finale, j’aurais opté sans réfléchir pour les Congolais tellement les Tunisiens sont très difficiles à manier», a déclaré à l’APS le technicien franco-algérien.
Le TP Mazembe, détenteur de la Ligue des champions, s’est qualifié dimanche en finale de la Coupe de la Confédération malgré le nul vierge concédé à domicile contre l’ES Sahel, le vainqueur de la précédente édition de la même épreuve, profitant du nul (1-1) lors du match aller à Sousse. Pour sa part, le MOB a validé son billet, pour sa première participation internationale, grâce au nul (1-1) enregistré au match retour sur le terrain du FUS Rabat. Les deux équipes ont fait également match nul (0-0) à Béjaïa lors de la première manche. Il faut dire que l’autre raison qui pousse Sendjak à se frotter les mains de croiser le fer avec le TP Mazembe, et non l’ES Sahel en finale, est qu’il connait assez bien cet adversaire, pour l’avoir déjà rencontré pendant la phase de poules. «Pour cette fois-ci, nous n’allons pas faire un saut dans l’inconnu. Nous connaissons assez bien notre adversaire, une équipe solide avec des individualités très athlétiques, mais nous pensons avoir cette fois-ci la bonne formule pour les battre», a encore dit Sendjak.
Par ailleurs, le coach béjaoui a estimé que le fait de disputer la deuxième manche «at-home» sera un avantage pour son équipe, qui va accueillir son adversaire» soit à Blida, soit au stade du 5-juillet à Alger. «Quelles que soient les circonstances, une finale se gagne. Il y a beaucoup de paramètres qu’il faudra prendre en considération au cours de la préparation du double rendez-vous, surtout sur le plan psychologique», a expliqué le successeur d’Abdelkader Amrani, tout en profitant pour lancer un appel aux autorités concernées leur demandant de mettre un avion spécial à la disposition de son équipe en vue de son déplacement à Lubumbashi.
Vainqueur de la Coupe de la CAF (ancienne formule) avec la JS Kabylie en 2000, Sendjak ne fait pourtant pas d’un deuxième trophée personnel une fixation. «Ce n’est pas le principal souci pour moi. Certes, c’est bien d’étoffer son palmarès par un autre titre continental, ce qui n’est pas donné à tout le monde, mais ce qui m’importe le plus est que mes joueurs parviennent à décrocher la Coupe pour après trois mois très durs qu’on vient de passer», explique-t-il.
R. S.
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