Signature d’une convention entre Setram et les travailleurs
La direction générale de la Société d’exploitation des tramways (SETRAM) et les représentants des travailleurs de cette même société sont parvenus, après des mois de négociations à la signature d’une convention collective fixant les droits des travailleurs et leur grille de salaire, a annoncé jeudi Setram dans un communiqué.
«La convention collective, qui balise le statut du travailleur, ses droits et ses obligations, sa grille de salaire et sa carrière, entrera en vigueur dès la signature», a souligné la même source.
Ce texte de 107 articles vient «parachever le processus engagé depuis plusieurs années pour améliorer régulièrement les conditions socioprofessionnelles des employés de Setram et leur fournir le cadre adéquat d’un emploi stable, sécurisé et d’une évolution de carrière des plus enrichissants tant pour l’employé que pour son entreprise», a ajouté le communiqué.
Setram se félicite de la signature de cette convention collective du fait qu’elle «consacre les traditions de dialogue et de cohésion interne propre à l’entreprise», a estimé la même source.
Les travailleurs du réseau d’exploitation de la Setram avaient entamé à la mi-octobre un arrêt de travail collectif, sur toute la ligne reliant les stations de Dergana-centre jusqu’aux Annassers.
Les grévistes avaient soulevé une série de revendications, dont la révision de la grille des salaires, le reclassement des travailleurs et la garantie de leur sécurité et de leur transport.
Le directeur de SETRAM d’Alger, Eric Boulland avait rassuré le 14 octobre dernier les travailleurs du réseau, leur affirmant qu’une convention collective répondant à leurs revendications, dont la grille des salaires, sera signée à la fin octobre.
Il avait affirmé que «la grille des salaires qui avait fait l’objet de négociations entre Setram et les travailleurs permettra de revaloriser les salaires de l’ensemble des travailleurs de la société (8000 dans la wilaya d’Alger) à hauteur de 10% et de 16% pour les conducteurs sous réserve de l’augmentation de leurs heures de travail pour les porter à 5 heures 45 minutes contre moins de 5 heures actuellement».
R. E.
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