Débâcle de la candidate du Congrès sioniste Hillary Clinton : la fin d’une longue imposture
Tout est fini pour Hillary Clinton et pour le modèle politique qu’elle représente aux Etats-Unis et dans le monde. Au plan interne, les Américains ont eu tout le temps de découvrir que cette femme qui briguait la présidence de leur pays était totalement dépourvue d’éthique. Ils ont constaté à plus d’une reprise qu’elle ne respectait pas ses engagements comme le montre l’épisode de la fondation de Bill Clinton qui a reçu un million de dollars du Qatar sans en informer le département d’Etat, au moment où son épouse dirigeait la diplomatie américaine. Les Américains n’ont pas eu confiance en Hillary Clinton, ils craignaient même que son élection à la présidence soit le prélude au chaos et à l’anarchie sur fond d’émeutes raciales et sociales avec, au bout, la guerre civile. Il faut noter que l’apport de Barack Obama à sa campagne électorale a été néfaste à Hillary Clinton.
L’échec de la candidate des Démocrates signe la fin d’une politique américaine faite d’arrogance et de mépris à l’égard du reste du monde et qui ne connaissait aucune limite dans les ingérences dans les affaires des autres pays, sous la forme de coups d’Etat fomentés par les Etats-Unis contre les gouvernements légitimes – comme au Chili en 1973 – ou d’actions de déstabilisation menant à des bains de sang, comme c’est le cas de la Syrie actuellement, dans le but de changer les dirigeants et de placer les «leurs». C’est une démarche qui est pourtant contraire à la Charte de l’ONU et au droit international, mais les dirigeants américains n’en tenaient pas compte.
C’est cette voie belliciste qu’Hillary Clinton a suivie quand elle était secrétaire d’Etat et elle allait récidiver si elle avait été élue présidente. Elle avait tout fait pour empêcher un règlement politique en Syrie, en alliance avec Israël, la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar et appuyée par le suivisme des pays occidentaux, comme la France et la Grande-Bretagne dans le but d’essayer d’isoler et d’affaiblir l’Iran. Hillary Clinton a exprimé son soutien à toutes les interventions extérieures des Etats-Unis, depuis les bombardements sur l’ex-Yougoslavie jusqu’à l’assassinat du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et, aujourd’hui, la tentative acharnée de faire tomber le président syrien, Bachar Al-Assad, en passant par l’occupation militaire en Afghanistan et en Irak. Selon des révélations du site WikiLeaks, Hillary Clinton considérait l’élimination de Mouammar Kadhafi comme prélude à sa course présidentielle. Elle a ainsi joué un rôle de premier plan dans la désintégration de la Libye, livrant ce pays aux groupes terroristes, dont Daech. Elle a été accusée ensuite de ne pas avoir empêché l’attaque contre l’ambassade des Etats-Unis à Benghazi.
Contrairement au tapage médiatique ciblant Donald Trump, c’est Hillary Clinton qui constituait un grand danger pour la stabilité et la paix mondiales. Les Américains veulent finalement la paix pour eux et pour les autres. Et pour cela, ils ont voté pour le vrai changement, c’est-à-dire la fin d’une longue imposture qui remonte à la fondation même des Etats-Unis.
Kamel Moulfi
Comment (105)