Le RND appelle l’Etat à ne pas renoncer à son rôle moteur du développement
Le Rassemblement national démocratique (RND) admet la gravité de la crise, mais appelle les hauts dirigeants à ne pas désengager l’Etat de son rôle de promoteur du développement. Poursuivant la publication par chapitre de son programme électoral pour les élections législatives du 4 mai prochain, le RND estime plus que nécessaire de maintenir et d’adapter le rôle moteur de la dépense publique d’investissement.
Il considère que le recul des recettes du Trésor ne doit pas désengager l’Etat de son rôle de promoteur du développement humain et infrastructurel, ni de son statut actuel de moteur du développement économique à travers la dépense publique d’investissement. Le parti d’Ahmed Ouyahia prône ainsi la rationalisation des dépenses. Il plaide ainsi pour la concentration de la dépense publique d’investissement sur la finalisation des programmes déjà décidés, notamment dans le domaine du développement humain, et la concentration des dépenses nouvelles sur l’entretien des infrastructures déjà réalisées et l’amélioration de leur gestion.
A cela s’ajoutera un effort pour le développement des villages et des quartiers avec la réalisation et l’entretien des routes, des réseaux d’eau et d’assainissement, ainsi que des infrastructures de santé. «Ces programmes amélioreront les conditions de vie de la population et seront réalisés par des entreprises algériennes», estime le RND, qui s’oppose également, comme nous l’avions déjà rapporté, à l’endettement extérieur et défend l’urgence d’une transition économique. Le parti d’Ahmed Ouyahia s’engage dans ce sillage à œuvrer à lever tous les obstacles bureaucratiques qui freinent l’investissement productif. Il estime qu’il faudra retarder l’intégration à l’OMC, mais aussi le démantèlement total des barrières douanières avec l’Union européenne.
Sonia Baker
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