Législatives : le FLN sur la dernière ligne droite
Le secrétaire général du FLN a de nouveau appelé, vendredi, les candidats de son parti à se mobiliser pour les prochaines élections législatives, en rappelant la place «historique» qu’occupe le FLN dans l’imaginaire des Algériens, indique un communiqué du parti rendu public.
Lors d’une ultime rencontre avec les «têtes de listes» et les mouhafedhs du parti, organisée dans les locaux du Cerist à Ben Aknoun, Djamel Ould-Abbès s’est dit totalement optimiste quant aux chances de succès de son parti au scrutin de mai, après s’être rassuré des «bonnes conditions» dans lesquelles s’étaient déroulés les préparatifs, ignorant royalement les voix des contestations, innombrables et bruyantes, qui ont émaillé le processus de confection des listes de candidats au sein de l’ex-parti unique, et dont certaines étaient allées jusqu’à réclamer la tête du secrétaire général, accusé à l’occasion de reconduire les mêmes pratiques «claniques» et «arbitraires» qui caractérisaient la conduite du parti sous le règne de ses prédécesseurs.
Ould-Abbès a insisté devant les candidats sur l’impératif de défendre le programme du président de la République lors de la campagne électorale, notamment dans le contexte actuel, marqué, selon ses termes, par «l’exacerbation des menaces sécuritaires au niveau régional». Une littérature qui est héritée de l’ex-patron du FLN, Amar Saïdani, lequel, rappelons-le, appelait à la construction d’un «mur d’immunité» face aux périls grandissants qui guettent notre pays mais sans jamais avoir pu donner un sens politique concret à son projet. Car, non seulement le FLN refuse toute idée d’alliances électorales ou gouvernementale mais, plus encore, l’actuel secrétaire général revendique l’exclusivité de l’allégeance au chef de l’Etat.
R. Mahmoudi
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