Selon le député Hassan Aribi : la présidence de l’APN sera confiée à une femme
Le député islamiste Hassan Aribi a affirmé, dans un communiqué diffusé tard dans la soirée d’hier, avoir appris «de sources sûres» que la présidence de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) serait assurée par une femme. Hassan Aribi n’a, cependant, cité ni le nom de la députée en question ni son appartenance politique. Le membre de l’alliance islamiste de l’Union pour la renaissance, la justice et la construction, qui a obtenu quatre sièges aux dernières législatives, se réfère à une «source occupant de hautes fonctions au sein de l’Etat» dont il ne cite pas le nom, non plus. On ne sait pas si ce député proche des thèses de l’ancien parti extrémiste dissous détient réellement une information sur la prochaine présidente de l’APN ou s’il tente un coup de bluff pour on ne sait quel dessein inavoué.
Hassan Aribi, qui accuse l’administration d’avoir privé son alliance de cinq sièges, est également revenu sur les tractations qui ont lieu en ce moment même en prévision de la constitution du futur gouvernement. «Nous avons été informés que des parties officielles mènent des consultations en vue d’offrir un certain nombre de sièges à des formations politiques, en tête desquelles un parti islamiste, dans le but de constituer un groupe parlementaire après que ces partis ont entamé des discussions avec le gouvernement pour participer au prochain exécutif», a indiqué le député islamiste qui fait allusion au MSP.
Le député, qui affirme attendre la réponse du Conseil constitutionnel au recours déposé par sa formation suite à la «fraude» qui l’aurait privé de cinq sièges – réclamant neuf au lieu des quatre annoncés par le ministre de l’Intérieur –, croit savoir, en outre, que le choix de la présidente de l’APN se fera «sur décision officielle», laissant entendre que le vote des députés serait une pure formalité et une simple mise en scène.
Hassan Aribi ferait allusion à l’actuelle ministre des Relations avec le Parlement, Mme Ghania Eddalia. Plusieurs noms ont circulé dans les médias sur le probable successeur de Larbi Ould Khelifa. Certaines sources ont évoqué le nom de Hadj Laïb, tandis que d’autres ont estimé que le député FLN d’Alger, Sid-Ahmed Ferroukhi, serait assuré d’occuper le perchoir du Palais Zighoud-Youcef.
Karim B.
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