Un permis de travail temporaire pour les immigrants africains

Immigrants travail
Vers une régularisation progressive de la situation des immigrants africains. D. R.

Le gouvernement a décidé d’octroyer des permis de travail temporaires aux immigrants africains entrés clandestinement en Algérie. La procédure sera lancée après 15 jours et les documents attribués serviront au travail dans les secteurs de l’agriculture, la construction et les travaux publics.

Pour ce faire, une enquête au préalable sera menée avec les clandestins afin de s’assurer qu’ils n’ont aucune relation avec une organisation terroriste. Au terme de cette procédure, un permis de travail temporaire pour leur emploi dans le secteur de la construction, des travaux publics et de l’agriculture, après les avoir soumis à un contrôle médical, rapporte le quotidien arabophone Ennahar.

Des sources fiables ont révélé au journal que le gouvernement va assurer une prise en charge aux réfugiés africains, comme cela a déjà été annoncé par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, lorsqu’il s’est engagé à assurer une prise en charge humanitaire en trouvant des formules pour leur donner du travail dans les secteurs d’activité qui connaissent une pénurie de main-d’œuvre, comme dans l’agriculture, la construction et les travaux publics.

Par ailleurs, le gouvernement a décidé d’expulser tous les réfugiés africains dont il est prouvé leur implication dans des actes criminels ou terroristes, menaçant la sécurité nationale, ainsi que ceux impliqués dans des excès juridiques en Algérie, ajoute le journal.

Pour rappel, le Premier ministre avait déclaré auparavant qu’il y avait «des appels à l’expulsion des Africains déplacés comme si les Algériens étaient des racistes», ajoutant que «l’Algérie n’est pas raciste et est engagée à ouvrir ses portes aux pays d’Afrique et des réfugiés arabes pour des raisons humanitaires, selon nos principes dans l’hospitalité».

Le gouvernement, par le biais du ministère de l’Intérieur, et en coordination avec tous les services de sécurité, procède actuellement au recensement des personnes déplacées afin de déterminer leur statut, soit leur remettre des documents juridiques leur permettant de travailler ou le refoulement en coordination avec les gouvernements de leurs pays respectifs.

L’Algérie connaît, ces dernières années, un flux des migrants des pays africains riverains du sud où beaucoup d’entre sont employés actuellement dans des fermes agricoles et les chantiers de construction.

Ramdane Yacine

Comment (22)

    QSDF
    29 juillet 2017 - 14 h 47 min

    UN permis de travail aux clandestins subsahariens ??????? = favoriser leur invasion, ça sera catastrophique. Les jeunes algériens ne sont même pas sollicités pour ce travail dans les chantiers, faites des annonces aux jeunes du pays, formez-les, prévoir pour nos jeunes un salaire correct, promouvoir les capacités locales et DEBARASSER L’ALGERIE DU FLUX NEFASTE SUBSAHARIEN, ces africains ne travaillent pas ils montrent leur fausse volonté pour une éventuelle régularisation, si régularisation ils s’orienteront vers les mauvaises mœurs et la drogue et vers les trafiques de tout genre. Ces subsahariens d’abord devraient travailler chez eux, il y a beaucoup à faire dans leurs pays. Le peuple souhaite une seule chose l’expulsion de tous les subsahariens.

    Dyhia
    17 juillet 2017 - 22 h 17 min

    Une très mauvaise décision.
    Ce n’est pas comme ça qu’on défend le pays.
    Les Algériens fuient le pays, et le gouvernement assure leur remplacement.
    Que du bricolage….

    Kahina
    17 juillet 2017 - 22 h 14 min

    Les chômeurs de OUARLGLA sont toujours en vie et toujours demandeurs de travail.
    Ils vont nous apprendre l’Agriculture du HACHICH et du MANIOC… YAKHI BLED YAKHI.
    Des décisions irréfléchies.

      QSDF
      29 juillet 2017 - 14 h 51 min

      En effet, c’est quoi cette idée de laisser tomber les chômeurs du pays et ramener des dealers de drogues pour le bricolage dans les chantiers ces africains n’ont aucune qualification

    Mohammed
    17 juillet 2017 - 16 h 11 min

    MM. Ouyahia et Messahel ont tout dit à propos de ces 200 000 migrants qu’on voie partout d’Est en Ouest et du Nord au Sud dans tous les coins et recoins de ce vaste et généreux pays appelé Algérie.
    Le gouvernement alerté par les citoyens Algériens semble commencer à comprendre l’ampleur de la catastrophe qui risque d’effacer définitivement l’Algérie de la carte de géographie.
    Il faut espérer que le gouvernement ne se contentera pas de faire des déclarations et prendra des mesures urgentes et adéquates, sans cela l’absence d’une réaction forte du gouvernement constituera un appel d’air à une déferlante humaine sahélienne sans précédent.
    Il faut procéder immédiatement au recensement de ces migrants ( visite médicale obligatoire, vaccinations, carnet de santé, prise d’empreintes, photos d’identité, ADN éventuellement, carte d’identification, constitution de fiches de police pour constitution d’un fichier central national informatisé et….)
    Préalablement au recensement le migrant doit présenter sa ou ses pièces d’identité délivrées par son pays d’origine, ses pièces d’identité devraient être retenues contre un titre de séjour à durée déterminée qui lui serait délivré s’il ouvre droit au statut de réfugié ou de travailleur temporaire. S’il ne possède pas de papiers il doit être refoulé ou retenu dans un centre de rétention.
    Une enquête minutieuse doit aussi être mené pour savoir si le migrant n’a pas de liens avec le terrorisme ou le banditisme.
    La mendicité et le vagabondage sont interdits en Algérie depuis des décennies, donc interdire strictement aux migrants de mendier.
    Les migrants qui auront réussi à passer avec succès ces étapes nécessaires et obligatoires devraient se voir délivrer un permis de travail à durée déterminée, qui préservera leur dignité d’êtres humains.
    L’Algérie c’est surtout le Sud avec ses 2 millions de kilomètres carrés qu’il faut boiser et cultiver. La Californie était un désert avant d’être ce qu’elle est aujourd’hui grâce au travail et à l’intelligence.
    Les migrants honnêtes et de bonne volonté pourraient pallier à notre déficit en matière de main d’oeuvre (barrage vert, agriculture, élevage, maçonnerie, routes et voies ferrés …) et nous aider à faire de notre Sud une méga oasis. Toutes les conditions sont réunies : l’énergie fossile et solaire, l’eau, les immenses étendues, les cadres Algériens en grand nombre. Il suffit que la volonté politique soit au rendez vous pour enclencher cette formidable dynamique. L’espoir est permis. Bon vent.

      NON aux subsahariens en Algérie
      29 juillet 2017 - 13 h 36 min

      EHHHHHHE VOUS parlez au nom de qui vous MONSIEUR, rien ne sera donné à ces clandestins ça ne va pas !!!!!!! vous dites plein de choses à faire pour ces voyous. Une seule chose à donner à ces gangs c’est un coup pied, direction leur pays!!! ils n’ont rien à faire chez nous.

    Amitou
    17 juillet 2017 - 15 h 45 min

    Tout poste de travail qui ne peut etre occupe par un citoyen Algerien peut et doit etre imperativement occupe par un migrant africain…Notre agriculture souffre d un manque de mains d oeuvre inquietant,le batiment et les travaux publics trainent des projets par manque d ouvriers…..La regularisation des clandestins africains sera un appel d oxygene pour nos entrprises et nos agriculteurs……L economie de notre pays planifie l autosuffisance alimentaire pour l annee 2020…pour nos 45 millions de citoyens Algeriens….L agriculture et ses derives et le Batiment et les travaux publics ont un besoin urgent de mains d oeuvre afin de realiser nos objectifs,Sinon nous resterons les otages des importations et les victimes des requins speculateurs.Nos devises doivent etre investis dans des projets de developpement de la recherche,de l innovation,de la creation et le soutien de nos jeunes elites createurs de Startups surtout dans les nouvelles technologies……Voyons clairs pour nous integrer dans ce nouveau monde des technologies modernes en prenant le train en marche……

      Anonyme
      17 juillet 2017 - 16 h 28 min

      Le travail doit être ouvert d’abord aux algériens, d’autant plus que le chômage chez les jeunes est très élevé. Pour arriver à faire travailler nos jeunes dans le bâtiment, l’agriculture et d’autres domaines ou la main d’oeuvre est manquante et que les jeunes algériens pourraient occuper, il faut les payer convenablement leur offrir toutes sortes d’incitatifs sociaux alléchants, et former la main d’oeuvre algérienne dans les domaines spécialisés comme dans le bâtiment, l’agriculture et j’en passe, les encourager à travailler dans ces domaines par des incitatifs salariaux adéquats et valorisants, parce que l’Algérie n’est pas un pays d’immigration, que cela soit bien claire. Ceci dit si toutefois malgré tous les incitatifs dont pourraient bénéficier les jeunes algériens, ne suffisent pas pour recruter la main d’oeuvre locale, il faudrait donner la chance aux sahéliens d’occuper ces postes avec des permis de TRAVAIL TEMPORAIRE ET NON PAS DÉFNITIF, ET SURTOUT, PUISQUE L’ALGÉRIE N’EST PAS UN PAYS D’IMMIGRATION, NE PAS ENCOURAGER LA RÉUNIFICATION DES FAMILLES SAHÉLIENNES DANS LE BUT DE LES ENCOURAGER À RETOURNER CHEZ EUX À LA FIN DE LEUR CONTRAT ET LES RAPPELER AU BESOIN.

        QSDF
        29 juillet 2017 - 15 h 15 min

        BRAVO BRAVO, priorité à nos jeunes, les migrants clandestins doivent travailler chez eux.

      Anonyme
      17 juillet 2017 - 16 h 44 min

      Votre point de vue va dans le sens de l’anarchique mondialisation, l’Algérie a assez de jeunes et de compétences pour la redresser. Que les africains qui immigrent illégalement en Algérie et ailleurs restent chez eux et se battent pour leur dignité, pour s’accaparer leurs richesses qui sont aux mains de leurs dictateurs et de l’occident. La mondialisation a pour but de destabiliser les pays en vue de leur ôter leur appartenance identitaire à leur pays et détruire toutes les frontières. Mais ceux qui ont fomenté ce projet ont commencé par l’Europe et veulent nous imposer l’UMA et le grand Moyen Orient, mais ils ne l’appliqueront jamais chez eux. Le monde se portait mieux avant cette chaotique mondialisation dont l’Algérie doit se préserver au risque de perdre son âme et sa souveraineté.

      QSDF
      29 juillet 2017 - 15 h 12 min

      Amitou vous dites tout poste doit être occupé par un migrant, vous faites le porte parole du peuple ????? ayez la décence de bien formuler ce que vous dites, pensez vous que nos jeunes sont au courant de ces postes que vous inventez pour garder une population subsaharienne extrêmement difficile et quasiment ingérable, ces africains n’ont pas la culture du travail, on les connait assez pour nous permettre de les critiquer, une fois avec une papier les régularisant ils se sauveront de ces maudits chantiers de constructions qui vont nous détruire et l’agriculture elles fonctionne à merveille allez voir nos marchés et la diversité des produits a t’on besoin … de migrants pour faire quoi, ont-ils travailler l’agriculture chez eux ???? vraiment c’est une décision irréfléchie c’est juste un argument pour nous coller une bande de clandestins subsahariens ce qui va détruire le pays dans peu de temps??? …..

    Anonyme
    17 juillet 2017 - 14 h 15 min

    Je crains que cette régularisation d’ africains même pour un permis de travail temporaire incite des dizaines de milliers d’africains à débarquer chez nous. Ceci dit, Il faut expulser tous les immigrants qui mendient dans nos rues, tout en refusant de travailler, installer les femmes et les enfants du Niger et du Mali entre autres dans des camps de réfugiés aux frontières Sud en attendant de les rapatrier dans leur pays respectif, garder ceux qui veulent travailler, dans les domaines bien définis et où la main d’oeuvre manque, les loger par les employeurs et à leur frais à proximité de leur travail, dans des baraquements adéquats.

    Tataouine Les Bains
    17 juillet 2017 - 13 h 01 min

    Magnifique décision, si vraiment çà va entrer en application sur le terrain ! Moi je dis honnêtement que je suis content, d’abord parce que ces migrants seront moins nombreux à mendier à nos feux rouge, ils pourront aussi regagner leur dignité et surtout surtout nous allons voir s’atténuer le diktat qu’exercent nos maçons et manœuvres algériens.
    J’ai passé de longues années de souffrance (12 ans) avec les plâtriers, les maçons et les manœuvres algériens pour construire ma villa et donc je sais de quoi je parle ! Certes, il y existe de très bons ouvriers algériens, mais leur chantage en matière de choix des jours et heures de travail qu’ils décident eux-mêmes, leurs absences répétées sans avertir et en donnant des motifs abracadabrants, la facilité qu’ils ont a quitter le chantier dès que vous les payez, leur diktat à choisir la nature du travail qu’ils veulent faire eux et pas ce que vous souhaitez vous etc…etc… , ce chantage est épuisant et vous donne même la dépression.
    Par contre, Il n’est arrivé d’embaucher des manœuvres africains (marocains, sénégalais…) au noir , je peux vous dire franchement que la qualité du travail est toute autre et c’était un plaisir de les payer un peu mieux que le coût habituel tellement ils sont sérieux et ont le cœur à l’ouvrage ! Pardon pour cette confidence qui peut ne pas plaire à certains et peut être mal interprétée, mais c’est mon vécu ! Bon courage à tous les ouvriers saisonniers ou non saisonniers du monde, même si on sait que la concurrence sur le marché du travail peut leur être moins favorable en cas d’offre abondante !

      Anonyme
      17 juillet 2017 - 14 h 18 min

      Je préfère que ce soient les sahéliens qui obtiennent un permis de travail temporaire et saisonnier dans notre pays, que les marocains qui colonisent insidieusement notre pays, une politique mekhzénienne dangereuse. Je ne doute pas de leur qualité dans le travail de construction, mais il faut se méfier de l’invasion marocaine dans notre pays, ceux là ne devraient jamais être régularisés, ils doivent être reconduits au maroc via la frontière terrestre.

    REVOLUTION
    17 juillet 2017 - 12 h 39 min

    GOUVERNEMENT DE TRAITRES SOUS LES ORDRES DE L’EUROPE QUI N’EN VEUT PAS ET QUI NOUS DEMANDE DE LES GARDER !!!

    Omar B
    17 juillet 2017 - 12 h 37 min

    C’est une tres bonne decision si elle est appliquee. L’agriculture et le batiment ont besoin de main d’oeuvre, car les Algeriens il faut le reconnaitre n’aiment pas les taches fatiguantes. Ils preferent s’asseoir au cafe du coin et scruter les passant(es) avec leur cafe noir bien presse.

    On se bouge !!!
    17 juillet 2017 - 12 h 36 min

    Nous on veut une surveillance accrue des étrangers sur le sol Algérien (espion, terroriste, virus etc….), et un filtrage, bien qu’ils n’ont pas vocation à rester en Algérie. C’est à leurs présidents africains corrompu de leur donner les fruits des richesses de leurs pays !
    (…)

    USMS
    17 juillet 2017 - 11 h 34 min

    Et pourquoi pas la nationalité algèrienne tant qu’on y est? (…)

    Bison
    17 juillet 2017 - 11 h 16 min

    Soyons honnêtes. Tout le monde se plaint de chômage pourtant il faut courir pour trouver un manœuvre et demander à un fermier tout le mal qu’il trouve pour trouver un ouvrier et le garder plus d’une semaine ( même logé, nourri et un salaire de cadre)!! Et surtout,un peu d’humilité, arrêtons de mépriser ces gens ( chacun son histoire), car parmi eux y a des universitaires bien formés, des artistes, …

    y en a marre
    17 juillet 2017 - 10 h 48 min

    permis de travail?
    Laissez moi rire alors que nos enfants croulent sous le chômage à moins de rendre esclaves ces pauvres migrants

      lyes2993
      17 juillet 2017 - 11 h 33 min

      le problème c’est que beaucoup de jeunes algériens « chômeurs » ou « hittistes » se contentent du cocon familial ou attendent seulement un poste à l’image de qu’ils se font de la réussite ! Ils sont rares à accepter les travaux de l’agriculture ou dans le bâtiment ou ailleurs aux salaires proposés !! Malheureusement, l’Algérie se construit massivement dans tous ces domaines et a donc un besoin monstre de main d’oeuvre et l’immigration de nos frères subsahariens est une aubaine pour nous et pour eux tant que les conditions restent décentes ( il ne s’agit pas de singer l’exploitation de nos frères à l’image des occidentaux) ! Moi je trouve que les mesures de régularisation sont des mesures encourageantes et il est temps de s’ouvrir à nos frères du Continent : on a besoin d’eux, ils ont besoin de nous ! il faut arrêter de regarder vers l’Europe ! Regardons vers notre Continent et participer à le libérer de l’emprise des néo-colonialistes qui ont trouvé de nouveaux relais de colonisations via certaines multinationales ( qui se cachent même derrière une soi-disante coopération Sud-Sud en utilisant le Maroc ou d’autres pays vassalisés) ..

    smail
    17 juillet 2017 - 9 h 39 min

    Qui gouverne dans ce pays? Un jour on les renvoie,le lendemain on leur donne une autorisation de travail,on ne comprend plus rien……Si ces clandestins obtiennent un permis de travail alors c est un grand appel d air qu on fait à tous les subsahariens…..
    L Algerie n a t elle pas un taux de chômage de plus de 30%?????Comment une telle solution a t elle était envisagée alors que nous avons des problèmes pour donner du travail à nos propres concitoyens ?

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