Bouteflika procède à un important mouvement des cadres de l’administration

Bouteflika, cadres
Nouvelles nominations de Bouteflika. New Press

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé, samedi, à un important mouvement des cadres occupant une fonction supérieure au niveau de l’administration territoriale ayant touché 95 chefs de daïras, 8 directeurs de la réglementation et des affaires générales, 5 directeurs de l’administration locale et 7 inspecteurs généraux de wilayas, indique un communiqué de la Présidence de la République.

«Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a procédé, ce jour, à un important mouvement des cadres occupant une fonction supérieure au niveau de l’administration territoriale. Ce mouvement a touché 95 chefs de daïras, 8 directeurs de la réglementation et des affaires générales, 5 directeurs de l’administration locale et 7 inspecteurs généraux de wilayas», note le communiqué.

Ce mouvement «vient suite à la promotion de certains cadres dans d’autres fonctions supérieures au niveau de l’administration territoriale et ayant pour objectif la poursuite des efforts déployés en matière de développement et de modernisation des services publics, à travers notamment la répartition optimale des compétences et l’amélioration de l’encadrement des collectivités locales», précise la même source. Il consacre ainsi «l’intégration des jeunes cadres et la promotion du rôle de la femme dans l’occupation des postes de responsabilité au sein des collectivités locales, où 9 femmes ont été promues dans ces fonctions supérieures».

Ce mouvement comprend «95 chefs de daïras, dont 47 cadres ont été promus dans cette fonction supérieure, 8 postes de directeurs de la réglementation et des affaires générales, dont 6 cadres ont été promus dans cette fonction supérieure, 5 postes de directeurs de l’administration locale, dont 4 ont été promus dans cette fonction supérieure, et 7 inspecteurs généraux de wilayas, dont 6 cadres ont été promus dans cette fonction supérieure», ajoute le communiqué.

R. N.

Comment (16)

    naceur
    20 août 2017 - 16 h 28 min

    vous n’avez aucune légitimité, le peuple vous vomit ou du moins les gens intègres

    Expression
    20 août 2017 - 13 h 36 min

    Pourquoi le peuple ne demande pas de voir le président en personne juste voir son état cela et ligitime ?

    Hdidouane
    20 août 2017 - 11 h 01 min

    Il ne s’agit pas d’un important mouvement de « cadres » , c’est juste un défilé de mode comme le soulignent certains internautes ! On voit çà depuis 1962 et surtout, surtout depuis 1999 !

    Anonyme
    20 août 2017 - 8 h 35 min

    Installation et mouvement afin de consolider le maillage des fraudeurs des futures elections en vue de 2019 ! il est urgent de mettre les elus de wilayas a la place des walis ,chef de daira ,sg…. afin de proteger la volonte populaire et econommiser les deniers publics ! le pouvoir par ses agissements veut mettre le feu dans le pays ! tous les arguments ( terrorisme, refugiers ,crise economique,……etc) ne sont pas convaincants aupres d une populace a genoux

    Bibiche&Bibicha
    20 août 2017 - 8 h 28 min

    Je n’ai plus aucune confiance en ce Président. Nous savons tous qu’il n’est plus en capacité de présider. Il a perdu sa légitimité au regard du poids des votants des dernières élections mais aussi perdu le respect du peuple Algérien. Il nous a spolié, menti, dénigré, rabaissé et mis détérioré l’image du pays et mis à mal la fierté des Algériens.

    Bison
    20 août 2017 - 0 h 25 min

    Un important mouvement des cadres de l’administration, une petite vague dans le marécage croupissant de la bureaucratie ! Le mammouth est tellement gras et gros qu’on doit l’aider, incapable meme de soulever sa queue seul pour faire ses besoins sans se tacher et encore moins de la remuer pour chasser toutes ses mouches qui lui collent au train, invitant toujours des nouvelles à l’incurie!!

    Anonyme
    19 août 2017 - 21 h 32 min

    Le peuple algerien est asphyxie par les enarques comme ouyahia et revoila la promotion de nouveaux enarques de l ENA pour bloquer encor le peuple algerien et tuer tout intiatives de devellopement et de creation ! en plus de de leur salaires faramineux et une retraite avantageuse pas comme la retraite des smicar! ils sont en panne d imagination et il y a risque d une crise sociale administrative volcanique ! allah yester el bled

      chibl
      20 août 2017 - 16 h 45 min

      Sellal aussi a fait l’ENA, le niveau ne doit pas être très haut dans cette école,ça doit être une école de gribouilleurs.

    Dziriya
    19 août 2017 - 19 h 03 min

    ، اين الرئيس هل نراه او نسمع له همسا؟ كل ساعة بوتفليقة أعلن ،قرر ،اتخد خربتم الدولة كلها و اصبحت الجزائر أضحوكة للأعداء

    Faycel Bellabès
    19 août 2017 - 18 h 56 min

    Il ne s’agit NULLEMENT d’un IMPORTANT mouvement des cadres occupant une fonction supérieure au niveau de l’administration territoriale, mais c’est juste un mouvement qui fait croire qu’il y a un changement en Algérie alors que ce ne sont que de simples permutations ou des « mises en réserve » de la république bananière en attendant soi-disant le « prochain changement » !!

    Abou Stroff
    19 août 2017 - 17 h 41 min

    « Bouteflika procède à un important mouvement des cadres de l’administration » titre R. N..
    comme je ne connais ni les tenants ni les aboutissants de cet « important » mouvement, je ne puis que m’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet « important » programme.

      MELLO
      19 août 2017 - 19 h 31 min

      Je pense que tu connais bien la théorie des dominos, mais cette fois à l’envers: au lieu de faire tomber le premier pour que les autres suivent, on met debout le premier pour que les autres suivent. Une véritable gymnastique à l’Algérienne. En 2016, il y a au total 548 daïras en Algérie et on fait un mouvement, en 2017,sur 95 dairas. En fait , même si les tenants et aboutissants t’échappent, tu peux me dire à quoi servent les chefs de dairas ?

        Abou Stroff
        20 août 2017 - 9 h 55 min

        salut Mello! je pense que les chefs de daïra ont deux fonctions principales:
        – limiter autant que possible le pouvoir des maires (le pouvoir en place abhorre les élus quelle que soient le niveau auquel ils sont élus)
        – participer au quadrillage de la plèbe dont le pouvoir en place a une peur bleue.
        moralité de l’histoire: les citoyens lambda se fichent royalement des mouvements opérés par boutef (le prénom importe peu) car, les chefs de daïra sont d’abord et avant tout des serviteurs (souvent zélés) de celui qui les nomme.

          MELLO
          20 août 2017 - 14 h 36 min

          Merci pour ces précisions qui confirment le maillage de la société . Mais cette toile d’araignée est , de temps en temps, ébranlée par des affaires qui touchent à ces « hauts fonctionnaires », comme c’est le cas de l’affaire des magistrats faussaires révélée BEN YOUCEF MELLOUK qui est victime de poursuites judiciaires acharnées depuis 1992, Benyoucef Mellouk, veut que la lumière soit faite sur le dossier des «magistrats faussaires».
          Mellouk dit: L’affaire dite des « magistrats faussaires » a touché toutes les institutions de l’Etat. Ce que j’ai révélé par voie de presse en mars 1992, suite à une enquête que j’avais effectuée en tant que chef du service des affaires sociales et du contentieux au ministère de la Justice a ébranlé toutes les sphères du pouvoir. Pour cette raison, mon affaire traîne depuis presque vingt ans sans aboutir à une décision concrète. Je ne suis pas étonné des reports incessants du verdict, c’est une affaire que le régime algérien veut étouffer. Le défunt Mohamed Boudiaf a pris l’initiative de « nettoyer » l’appareil judiciaire. D’ailleurs, ce Président avait un objectif précis, « dire la vérité au peuple et combattre la mafia politico-financière ». C’est là que j’ai pris la décision de dénoncer les « intouchables », les magistrats. Mais Boudiaf n’a rien pu faire car il s’est fait lâchement assassiner. Depuis la première élection d’Abdelaziz Bouteflika, ma situation a empiré, car les menaces se faisaient de plus en plus lourdes. Depuis 1992, j’ai été emprisonné deux fois et arrêté quatre fois. Aujourd’hui, je ne demande pas qu’on arrête l’affaire mais qu’on dise la vérité au peuple algérien. Je ne demande ni allocation, ni travail. Même mon dossier de retraite a été refusé au ministère de la Justice. Grâce à la réglementation et les lois des moudjahidine, je viens de bénéficier d’une misérable retraite de 30 000 DA. Mais j’ai tout perdu, ma carrière, mes avantages de notaire, d’huissier et de commissaire priseur. Ceux qui sont derrière le dossier ? La mafia politico-judiciaire qui est là jusqu’à maintenant dans le clan de la magistrature. Et ceux qui sont sortis ont placé leurs enfants. Je tiens à la vérité, je n’ai peur ni de la prison ni de la mort. »

      Manonymous
      19 août 2017 - 19 h 38 min

      Ah apostrophe!!!! Contrairement au bon vin,tu ne t’améliores pas avec le temps….

      Anti 2 session
      19 août 2017 - 21 h 31 min

      bien lus, tu déclines….tu ne dois pas être clean quelque part..d’ailleurs tu te prend, tu nous prend pour des « arabes »…triste bonhomme Abou….t’es qu’un donneur de leçons alors que tu devrais en prendre beaucoup et te les appliquer..

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