Retrait de la basmala : une experte algérienne «corrige» les intégristes
De Londres, S.-L. S. – Invitée sur le plateau de la chaîne intégriste financée par le Makhzen, Al-Magharibia, l’experte algérienne des questions pédagogiques, Zahra Fassi, a démasqué les manœuvres de ce média subversif, qui continue d’entretenir le mensonge. La sociologue a, en effet, expliqué que cette polémique stérile «sert exclusivement la cause des extrémistes et des djihadistes».
Zahra Fassi a surpris les animateurs de la chaîne de l’ex-FIS qui ont gonflé exagérément la polémique déclenchée à Alger par les milieux intégristes au sujet d’une intox sur une supposée décision de la première responsable du secteur de l’Education nationale de supprimer la formule introductive des versets coraniques des manuels scolaires. L’académicienne a rappelé, à juste titre, les dégâts occasionnés au pays durant la décennie noire par les extrémistes religieux entretenus et financés par des officines étrangères.
Très au fait du fonctionnement du système éducatif national, Zahra Fassi a mis en avant la nécessité absolue «du grand chantier des reformes de l’école algérienne républicaine». «Des reformes, a-t-elle dit, qui commencent à porter leurs premiers fruits sur le plans pédagogique et organisationnel.» Pour l’oratrice, «il faut préparer les nouvelles générations a plus d’ouverture sur le progrès et la modernité par l’acquisition des outils qui leur permettront de faire face à tous projets rétrogrades», à l’image des idées véhiculées par ce média dont le siège se trouve à Londres, un pays, pourtant, durement frappé par le terrorisme islamiste.
La ministre de l’Education nationale se bat contre les offensives incessantes et violentes des intégristes qui tentent d’empêcher toute réforme de l’école, sinistrée depuis l’avènement de courants religieux fanatiques importés d’Egypte et d’Arabie Saoudite. Nouria Benghebrit fait cycliquement l’objet de campagnes de déstabilisation face auxquelles elle fait preuve d’une résistance sans faille. Soutenue dans son action par les plus hautes autorités du pays, la ministre poursuit inlassablement sa mission de libération de l’école algérienne des griffes des islamistes. Une tâche ardue, que la ministre ne pourra pas mener seule.
S.-L. S.
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