France : une manifestation contre le terrorisme islamiste interdite à Paris
La police a interdit samedi une manifestation contre le terrorisme islamiste organisée à Paris par l’association Génération identitaire, rapporte le site d’informations Sputnik. Jean-Yves Le Gallou, créateur de la fondation Polémia, a dénoncé la violation par le préfet de police de la liberté d’expression.
«Il est scandaleux que les autorités françaises portent atteinte à la liberté constitutionnelle de manifestation et d’expression», a déclaré, selon la même source, Jean-Yves Le Gallou, suite à la décision de la préfecture d’interdire la manifestation placée sous le slogan «Défendons l’Europe» qui devait se dérouler ce samedi dans la capitale française.
«Je n’ai en rien été l’organisateur de cette manifestation. Mais je suis solidaire de la liberté d’expression, de la liberté de manifestation. C’est une liberté fondamentale. Nous ne sommes pas en Corée du Nord», a indiqué M. Le Gallou devant les journalistes rassemblés pour couvrir la manifestation.
Organisée par l’association Génération identitaire (GI), la manifestation, intitulée «Face aux islamistes, défendons l’Europe», devait commencer dans le 15e arrondissement de Paris à 15h.
Les organisateurs souhaitaient se faire entendre «face aux gouvernements passifs et à leurs politiques laxistes» à l’égard de la propagation du terrorisme islamique dans l’Hexagone, selon un message diffusé sur Twitter par Clément Galant, responsable de GI pour la France.
Dans un arrêté, la préfecture a justifié son interdiction par l’éventuelle présence de groupements violents «provenant aussi bien de la région parisienne que de la province, ainsi que d’Allemagne, d’Autriche, d’Italie et du Royaume-Uni», ainsi que par le risque d’affrontements avec des contremanifestants.
Sur les réseaux sociaux, une organisation antifasciste a, en effet, appelé à un contrerassemblement «face aux identitaires».
«Notre manifestation est prévue de longue date et son organisation s’est effectuée en coopération avec les autorités», a rappelé l’association GI dans un communiqué publié en réponse à l’interdiction.
R. I.
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