Antonio Guterres : «L’Algérie est un partenaire précieux de l’ONU dans la lutte contre le terrorisme»
L’Algérie est «un partenaire précieux» des Nations unies dans la lutte contre le terrorisme, a déclaré lundi à New York le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, exprimant son entière solidarité avec le peuple et le gouvernement algériens dans leurs efforts pour lutter contre ce fléau. «L’Algérie est un partenaire précieux des Nations unies dans notre lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent», écrit le SG de l’ONU dans un message publié à l’occasion de la célébration du dixième anniversaire des attentats terroristes perpétrés contre les locaux de l’ONU à Alger.
A cette occasion, il a exprimé son «entière solidarité» avec le peuple et le gouvernement algériens dans leurs efforts pour lutter contre ces fléaux. «Les Nations unies seront toujours à vos côtés», souligne M. Guterres dans ce message. «Il y a dix ans aujourd’hui, des terroristes frappaient Alger, laissant dans leur sillage des dizaines de victimes, parmi lesquelles dix-sept employés de l’Organisation des Nations unies. Dix-sept de nos collègues», rappelle le SG de l’ONU.
Ces terroristes, poursuit-il, «ont frappé l’Algérie, mais ils ont aussi frappé l’ONU en plein cœur. C’est tout le personnel de l’Organisation qui a été touché, qui a ressenti cette douleur». Et d’ajouter : «Malheureusement, ces attaques ne font qu’augmenter et nous sommes maintenant pris pour cible à travers le monde, alors que nous sommes là pour soutenir les populations les plus vulnérables.»
Exprimant sa sincère sympathie et son soutien aux rescapés de l’attentat et aux familles des victimes, le SG de l’ONU a indiqué vouloir être avec eux en ce triste anniversaire pour se souvenir ensemble des victimes et rendre hommage à leur mémoire. «Nous ne les oublions pas. Nous n’oublions pas non plus la douleur de ceux qui restent, qui doivent survivre après un tel traumatisme et continuer leur vie, les foyers brisés et les rêves interrompus. Je sais que cette douleur ne pourra jamais disparaître», souligne encore Antonio Guterres.
R. N.
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