Bouguerra nommé ambassadeur de l’année par la Chambre de commerce américano-arabe

Washington Bouguerra
Le diplomate Madjid Bouguerra. New Press

La Chambre de commerce nationale américano-arabe (NUSACC) a nommé jeudi à Washington le diplomate Madjid Bouguerra ambassadeur de l’année 2017 pour ses efforts déployés pour la promotion des relations algéro-américaines. La cérémonie de reconnaissance s’est déroulée en présence des responsables de plusieurs grandes compagnies américaines opérant en Algérie, des membres de NUSACC et du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC).

Parmi les personnalités présentes à cet évènement figuraient l’ambassadrice Joan Polaschik, principal sous-secrétaire d’Etat adjoint pour le Proche-Orient, Josh Pope maire de la ville El-Kader dans l’Iowa, Brian Toohey principal vice-président de l’Association américaine des laboratoires de recherche pharmaceutique Ph RMA. «En honorant l’ambassadeur Bouguerra, c’est l’Algérie qu’on honore (… ) un pays au potentiel considérable et partenaire naturel des Etats-Unis», a déclaré David Hamod, président de la NUSAAC à l’ouverture de la cérémonie.

La distinction reflète, «la richesse des relations algéro-américaines qui n’ont pas cessé de se consolider», a noté David Hamod. Prenant la parole à cet événement, le président d’USABC, Smail Chikhoune, a indiqué que cette nomination vient récompenser les efforts déployés par le diplomate algérien pour «renforcer les relations, élargir la coopération dans le commerce et l’investissement et intensifier les liens politiques entre l’Algérie et les Etats-Unis».

De son côté, Mme Polaschik a déclaré que l’Algérie a «émergé comme un partenaire important des Etats-Unis dans la lutte antiterroriste», mettant en exergue, lors de son témoignage, les différents volets de la coopération sécuritaire entre les deux pays. La diplomate américaine a relevé que les Etats Unis œuvraient avec l’Algérie à promouvoir leurs relations économiques avec la perspective de renforcer les opportunités d’investissement offertes aux compagnies américaines, mettant en avant le rôle de l’ambassade d’Algérie à Washington ainsi que l’USABC dans la promotion de ces relations d’affaires et rappelant au passage la coopération de longue date avec l’Algérie dans le domaine de l’énergie.

Intervenant lors de cette cérémonie, l’ambassadeur Bouguerra, a déclaré que «cette reconnaissance est un témoignage de la qualité des relations bilatérales, alors que les deux pays sont résolument engagés à promouvoir leur partenariat». L’ambassadeur a souligné que les échanges commerciaux, centrés sur les hydrocarbures, ont enregistré une forte baisse depuis 2014 du fait du recul des exportations algériennes du pétrole et du gaz, et de la chute des cours de pétrole, reculant de 22 milliards de dollars à 7 milliards.

Le boom du gaz de schiste a permis aux Etats-Unis de devenir un exportateur net de gaz naturel, a-t-il expliqué. Pour autant, la baisse des cours de pétrole ne «doit pas être perçu comme un contretemps mais plutôt comme une opportunité pour réorienter le pays vers une économie plus diversifiée», a-t-il noté. La chute des prix de pétrole a permis aux deux pays d’explorer d’autres opportunités pour promouvoir leurs relations économiques et commerciales, en témoignent les nombreuses missions d’affaires effectuées en Algérie et les différents road show organisés aux Etats-Unis, a-t-il constaté.

A la date d’aujourd’hui, plus de 120 compagnies américaines opèrent en Algérie dans divers secteurs économiques, a poursuivi Bouguerra, soulignant, à ce titre, le succès des investissements réalisés dernièrement dans l’agriculture, la santé et l’industrie pharmaceutique. «L’intérêt grandissant manifesté par les entreprises américaines pour l’investissement en Algérie dans des secteurs non traditionnels est le résultat de plusieurs avantages et atouts qui caractérisent l’économie et le marché algériens», a-t-il indiqué, citant en cela la dette étatique quasi nulle et les réserves de change qui restent à un niveau appréciable de 100 milliards de dollars, permettant au pays d’atténuer les effets du choc pétrolier.

L’ambassadeur a mis également en avant la mise en place d’un nouveau modèle de croissance économique visant à atteindre l’émergence d’ici à 2030 tout en relevant l’importance des réformes structurelles menées, jusqu’ici, pour améliorer le climat des affaires. Et d’ajouter : «L’Algérie affiche une stabilité remarquable, alors que la région traverse une période troublée. Après des années de tourmente et de problèmes politiques et sécuritaires, l’Algérie sous la direction du président de la République,  Abdelaziz Bouteflika, a pleinement retrouvé sa juste place dans le concert des nations». Le pays «est aujourd’hui stable, regardant sereinement l’avenir», a conclu Bouguerra.

R. N.

Comment (2)

    Anonyme
    16 décembre 2017 - 0 h 10 min

    ALORS QU’ILS ONT RECONNU AL QODS COMME CAPITALE DES SIONISTES
    VOILA LEUR AMITIÉ
    C’EST DES BUSINESSMANS QUI NE CHERCHENT QUE LEURS INTÉRÊTS ET A S’IMPLANTER AU PAYS

    Anonyme
    15 décembre 2017 - 18 h 42 min

    Bouguerra represente vraiment le modele de la diplomatie Algerienne la plus performante,un grand diplomate au service des interets de l Algerie et du peuple Algerien.Sa preoccupation est et a ete toujours de garantir l avenir des prochaines generations.La presence de Mr Josh Pope maire de la ville El Kader dans l Iowa est pleine de signification,la ville El Kader a ete creee en reconnaissance du combat de l Emir Abdelkader contre l occupant Francais,sa Statue orne le principal avenue de la ville El Kader et dispose d un Muse dedie a l Emir Abdelkader.

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