Annaba : la filière de la tomate industrielle cible une production de plus d’un million de quintaux

La filière de la tomate industrielle dans la wilaya d’Annaba cible une production de plus d’un million de tonnes
La collecte de tomate destinée à l'industrie agroalimentaire à Annaba. New Press

La filière de la tomate industrielle dans la wilaya d’Annaba cible une production de plus d’un million trente-mille (1.030.000) quintaux au titre de l’actuelle saison agricole 2017-2018, a déclaré dimanche le directeur local des services agricole (DSA), Mohamed Kherroubi. Afin de relever ce défi, la superficie globale consacrée à cette filière a été revue à la hausse, passant de 1 910 hectares l’an passé à 2 231 ha cette saison, a indiqué le responsable, affirmant que le secteur se dirige, à travers l’investissement, l’élargissement des surfaces agricoles exploitées et la mécanisation de cette activité, vers «la concrétisation des objectifs assignés à la filière de la tomate industrielle dans la wilaya d’Annaba».

Ce cheminement se confirme par la hausse du rendement moyen à l’hectare, qui est passé l’année dernière à 600 q/ha et atteignait même des chiffres exceptionnels dans certaines exploitations mécanisées de la wilaya, à l’instar de l’exploitation d’Aïssa Gherbi dans la commune d’El-Bouni qui a enregistré un rendement moyen de 12 000 q/ha, a-t-il ajouté.

M. Kherroubi a, par ailleurs, fait savoir que sur la superficie globale dédiée à la culture de la tomate industrielle dans la wilaya d’Annaba, plus de 450 ha sont irrigués au moyen du système du goutte-à-goutte et près de 1 300 ha le sont par le système d’appoint. En plus de l’investissement dans les pépinières, l’élargissement du réseau des transformateurs de la tomate est attendu dans cette wilaya qui dispose actuellement de trois unités de transformations, a-t-on indiqué.

Les principales exploitations de la filière dans la wilaya d’Annaba se répartissent sur les communes d’El-Eulma, de Chorfa, d’El-Hadjar, d’Aïn El-Berda, de Berrahal et d’El-Bouni.

R. E.

Comment (7)

    Anonyme
    16 janvier 2018 - 22 h 36 min

    Ya quelques années je voyais des chaînes interminables de vehicules chargés de tomates attendant devant l’usine nca rouiba. Certains y passaient la nuit.. Nos universitaires pourraient ils trouver solution à ce pb?? Un semi et une cargaison immobilisé 24 h ou plus en été…ça coûte,.

    anonyme
    16 janvier 2018 - 20 h 24 min

    Je félicite les agriculteurs, bon courage pour la suite, on leur dit qu’il ne faut surtout pas laisser la place au moindre étranger travailler la terre algérienne. L’agriculture est strictement réservé aux algériens inchAllah et bientôt les chantiers de construction seront entièrement occupés que par les jeunes algériens.

    elhadj
    15 janvier 2018 - 11 h 36 min

    pour stimuler les producteurs et augmenter le nombre des transformateurs de ce produit n est il pas opportun d interdire l importation du double et triple concentre de tomate de Chine et de Turquie dont on s interroge a juste titre sur sa qualité douteuse mais qui est mélangée et commercialisée sous le le label produit algérien.Cette situation a ete combien de fois signale par les médias et les agriculteurs concernés en citant meme le nom des importateurs.il faut défendre notre agriculture et la sante des citoyens tout en préservant les deniers publics par des transferts de devises inconsideres

    Anonyme
    15 janvier 2018 - 10 h 23 min

    Une bonne recolte de tomate c est bien,il faut lenser a la logistique et a la transformation en conserve de tomate double concentree…….Les agriculteurs ne doivent compter que sur eux meme et a se rendre utiles mutuellement.

    Belaid
    14 janvier 2018 - 22 h 14 min

    Bravo à la filière tomate. Suggestion: s’orienter vers la betterave sucrière. Il y a là matière à business patriote. Il peut permettre de réduire les importations de sucre roux brésilien.
    Rappel, les variétés mono-germe évitent la pénible opération de démariage. Le désherbage chimique permet une bonne maîtrise des mauvaises herbes. la récolte est mécanisée. Djamel Belaid. Ingénieur agronome.

      Monencous
      16 janvier 2018 - 22 h 29 min

      Salut Belaïd. SVP pouvez vous nous dire pourquoi le projet betterave sucrière destiné à alimenter sucrerie de khemis miliana n’a pas réussi.
      Merci.

        Belaid
        18 janvier 2018 - 20 h 57 min

        Merci pour cette bonne question.
        Pour y répondre, il faudrait poser la question aux intervenants de cette ex-filière. Quelques éléments d’analyse: – faible niveau technique des producteurs, – dispersion des sites de production par rapport aux usines, – en 1970 technologie betteravière mondiale peu sophistiquée (moyens de mécanisation de récolte faible, absence de semences monogermes impliquant un travail manuel accru), – faible implication des producteurs, – absence d’investissements privés (agro-industrie).
        Il me semble qu’il faudrait appliquer le schéma actuel de la filière tomate avec un certain niveau de subventions étatiques. Nous devons analyser à la loupe l’expérience marocaine dans ce domaine (notamment celui de la cosumar.ma).

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