Contribution – Boualem Sansal : l’idiot utile de la presse française
Par Al-Hanif – Boualem Sansal est devenu le nouvel idiot utile de la presse française. A l’instar des harkis d’autrefois, il n’est ni plus ni moins que le mercenaire d’une plume guidée et dirigée contre son pays.
Sait-il seulement, ce ravi de la crèche, autre version de l’imam Chelgoumi, qu’il porte le combat du vrai propriétaire de Valeurs actuelles, Iskander Safa, membre du groupe raciste et islamophobe libanais (aujourd’hui dissous), Les Gardiens du Cèdre, dont les thèses plaident pour une épuration ethnique au Liban et qui nie tout lien ethnique avec les Arabes et l’islam et vend la thèse d’une ascendance cananéenne ethniquement pure.
Iskander Safa, maronite chrétien, a applaudi les massacres de Sabra et Chatila et participé personnellement aux deux guerres civiles. Encadré par Etienne Mougeotte et Charles Villeneuve (deux ennemis avérés de l’Algérie), il porte le combat de l’extrême-droite et travaille à la vulgarisation de ses thèses.
L’obsession algérienne d’Yves de Kerdrel permet au refoulé colonial qui n’a jamais digéré l’indépendance de l’Algérie de proposer un «Minute Bis» en recyclant l’antienne de l’islamisation rampante de l’Europe et en agitant le spectre de la théorie du grand remplacement.
Les Zemmour, Finkielkraut et autres guerriers idéologiques de ce combat douteux saturent l’espace public de leurs délires obsessionnels tout en travaillant à la banalisation de thèses incitatrices à la haine raciale, confessionnelle afin de formater une opinion publique déjà fragilisée par une information tronquée et orientée.
Hebdomadaire au bord de la faillite, il y a peu, ce torchon, autrefois orienté vers le conseil financier, privilégie un angle éditorial que l’on peut appeler «Islam bashing», et ce marketing assumé ne doit rien au hasard et entre en résonance avec la lepénisation des esprits et la volonté de trouver des bouc-émissaires.
A ce titre, il aura besoin de la caution des Daoud, Sansal et consorts, des séparatistes et de tout ce qui travaille à la déstabilisation du pays.
Cet organe a choisi la promotion d’une politique du ressentiment qui se dissimule sous l’excuse de la liberté d’expression en pensant régler un contentieux historique avec la nation algérienne. C’est à Jupiter Macron de les sermonner et de fendre d’une leçon, comme celle assénée aux jeunes Algériens et Burkinabés, au lieu de laisser sévir des intermédiaires ballottés et manipulés et qui ne comprennent pour la plupart le sens de leur «engagement» à nuire.
Ne leur faisons pas de publicité additionnelle, mais nous pouvons les envelopper sous le burnous (sorti à l’occasion) de notre mépris. Mais demandons dans le même temps, au nom de la sacro-sainte liberté d’expression, d’avoir la possibilité de leur porter la contradiction dans le débat public.
Il n’est pas inattendu de voir cet organe sans valeur s’ingénier à recruter des supplétifs et à jouer sur le terreau de nos divisions. Mais nous devons leur dénier le droit de comptabiliser ces millions de Français comme nos citoyens, au nom d’une lointaine origine, et de cantonner leurs problèmes intra-muros.
A.-H.
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