Un agent du Mossad arrêté à Ghardaïa en 2016 condamné à mort
Le tribunal de Ghardaïa a condamné à mort un agent du Mossad arrêté par les services de sécurité en janvier 2016, alors qu’il tentait de provoquer des troubles dans la région. L’espion en question détient la nationalité libérienne et est originaire du Liban, selon le quotidien arabophone Ennahar, qui rapporte l’information.
L’espion et six autres complices, de nationalités malienne et guinéenne, ont été condamnés pour espionnage pour le compte d’Israël, constitution d’un réseau international dans le but de porter atteinte à la sûreté de l’Etat et distribution de tracts visant à déstabiliser le pays. L’accusé principal a nié les faits qui lui sont reprochés mais les preuves matérielles présentées par la partie civile confirment l’existence d’un réseau d’espionnage dirigé par un autre agent du Mossad, d’origine malienne, qui a réussi à s’exfiltrer du territoire national.
L’espion condamné à mort a tenté de se défendre en affirmant qu’il s’est déplacé plusieurs fois au Liban où il se rendait dans un village situé à la frontière avec Israël mais qu’il était venu en Algérie pour pouvoir émigrer en Europe. Il a également déclaré qu’il s’était rendu à Ghardaïa en provenance d’Oran pour se soigner, tandis que ses six complices s’étaient déplacés de Timimoun, de Touggourt et de Laghouat pour participer à une réunion qui avait été programmée à Ghardaïa pour organiser l’action de déstabilisation planifiée par le Mossad, qui voulait profiter de la vague de violence qui prévalait dans le M’zab pour rallumer la mèche des affrontements intercommunautaires qui avaient fait plusieurs morts.
K. B.
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