Le FFS dénonce la gestion brutale des mouvements de protestation
Par Hani Abdi – Le FFS réagit à l’effervescence que connaît le front social ces dernières semaines. Dans un communiqué signé par son premier secrétaire, Mohamed Hadj Djilani, le plus vieux parti d’opposition salue «la mobilisation des enseignants, des médecins résidents, des étudiants de l’ENS et des syndicats autonomes». Ce parti considère leurs mouvements comme «un signal fort de prise de conscience au sein de la société, et qui a brisé le mur de la peur, par des sacrifices, en faveur des droits sociaux et politiques».
Mais le FFS exprime son inquiétude de la situation qui caractérise plusieurs secteurs de la vie nationale, notamment ceux de l’Education et de la Santé. Pour le parti du défunt Hocine Aït Ahmed, «face à la contestation sociale grandissante, les pouvoirs publics se devaient d’ouvrir un dialogue permanent et inclusif à l’effet de rechercher des solutions consensuelles aux problèmes posés par les différents syndicats et collectifs». Mais le FFS dit avoir constaté non sans regrets que «le pouvoir privilégie la menace et la répression en lieu et place du dialogue et de la concertation».
Le FFS estime que «menacer les enseignants grévistes de radiation, réprimer les étudiants des écoles nationales supérieures sont des actes condamnables». Il dénonce ainsi la gestion brutale prônée par le régime, qui n’est que le prolongement de sa politique antipopulaire, antisociale, antinationale et antidémocratique. Le FFS dit continuer de militer pour «un Etat de droit, un Etat qui consacre les libertés individuelles et collectives, un Etat qui garantisse les droits à l’expression, à la manifestation et à la revendication pacifique».
H. A.
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